Dossier Jeux Musicaux : Para Para Paradise

Publié le 14 octobre 2008 par Gameup

D’aucun n’osera me contredire lorsque j’affirme que la tektonik, pour mon plus grand désespoir, est à son apogée. Gesticuler des bras dans une danse, qui n’a de danse que le nom, n’est pourtant pas une nouveauté pour nos amis asiatiques. Sauf que bien sûr, au lieu de prendre des guignols avec des coupes à la Chuck Norris des anciens temps, ils prennent des poufettes toute kawaii (mignon sens nian nian en jap’ ) et elles gesticulent ensemble, ce qui a quand même plus de classe (?), et le jeu vidéo sorti porte le nom de cette danse : le Para Para Paradise, ou plus communément nommé parmi les “habitués” le PPP ou le Parapara !

On reprend le principe du DDR : des flèches qui défilent et lorsqu’elles arrivent dans leur encoche, on doit activer le capteur correspondant. Pour l’occasion, nous sommes au milieu d’un demi cercle avec cinq capteurs de mouvements : droite, diagonale droite, haut, diagonale gauche, gauche.

C’est quoi exactement le Parapara ?

Le Parapara est une danse apparue dans les années 80 (mais dont le succès a vraiment explosé dans la fin des années 90) qui se joue exclusivement avec les bras, et avec quelques pas sur les pieds. Elle est composée de routines (des mouvements pouvant être découpés en quatre), toujours identiques et prédéfinies par chansons. Dansé en particulier sur de l’eurobeat, les paralists (les danseurs, j’ai pas choisi le nom x) ) ont dérivé sur de la techno et de la trance, respectivement on parle donc de Techpara et de Trapara

Papy, raconte-moi l’histoire du PPP !

Encore une fois, c’est Konami qui innove avec un nouveau jeu musical aux débuts du troisième millénaire au Japon. Le jeu n’a connu qu’un succès très mitigé, avortant le nombre de mix à deux. L’export fût donc difficile, même au niveau des bornes d’arcades (très peu dans le monde).

Mais à quoi ressemble ces capteurs de mouvements ?

Qui dit jap’ et kawaii dit du rose partout… Et, à mon grand désespoir en tant que détenteur d’un de ces jeux, les capteurs sont rose bonbon, ce qui jure méchamment avec mon mobilier gothiconoir (c’est juste pour me donner un style, je récupère tout XD). De plus, le positionnement des capteurs étant toujours assez pifométrique malgré un “modèle en papier” (qui se déchire très vite >.>), il faut un temps d’adaptation pour réussir une chanson correctivement. Le capteur en lui-même lance un rayon (je ne saurais dire sa nature), et lorsqu’un objet le bloque (ou plutôt le renvoie ?), alors le capteur est activé.

Le truc, c’est que si vous avez un plafond bas, impossible d’y jouer ! Il y a bien une molette pour “régler” la hauteur du rayon, mais elle est limitée, et très vite le jeu gueule en disant “non mais vous avez pas réglé tous les capteurs à la même tailleuuuuuh T.T”, donc quand on débute c’est carrément galère (même quand on débute pas en fait ôO). Evidemment, le jeu ne peut reconnaître si vous faîtes réellement la danse ou pas, du coup juste passer la main devant le capteur sans faire de mouvements précis fonctionne… Faut y mettre de la bonne volonté en somme. Je tiens à signaler qu’il existe aussi des freestylers du PPP, qui se permettent de jouer avec toutes les parties du corps (je me souviens d’une danse avec un final en genou et en fesse… Bien tripant).

OK pour les capteurs… Et le système de jeu ?

Comme je l’indiquais plus haut, il y a donc cinq flèches avec aucune obligation de faire une jolie danse. Généralement, l’écran est splité en deux vidéos durant la chanson (sauf pour un mode particulier) : la première (qui prend la majorité de l’écran et sur laquelle défile les flèches) montre la danse de face, soit comme si vous étiez face à un miroir, soit en reproduisant vos gestes (donc il faut choisir déjà entre le mode lluf ou full par exemple… C’est pas une blague hein, y a vraiment le mode lluf, que j’adore dire ^^).

La deuxième vidéo ne change pas (si mes souvenirs sont bons) selon le mode et vous montre la même fille mais de dos, du coup ce sont sur ses mouvements que vous devez vous calquer pour que vos gestes ressemblent à quelque chose. Inutile de dire qu’il faut quand même quelques heures de pratique pour comprendre les gestes et pouvoir faire une chanson à la perfection. Lorsque la chanson est finie, vous avez une note entre D et S, du plus mauvais au meilleur bien sûr.

Il existe plusieurs modes de difficultés, allant du mode “chorégraphie” au mode “difficile” en passant par “débutant”… Pour que la danse ressemble à quelque chose, il est conseillé de jouer en Chorégraphie bien sûr, le difficile étant pour le scoring, notion totalement abstraite dans ce jeu.

Les flèches validées ont trois notes : miss, good et great (ou great et perfect, là encore mes souvenirs me font défaut). Le truc, c’est que lorsque l’on reste sur le capteur, la flèche est validée avec l’appréciation moyenne… Du coup on garde un score pas trop pourri et il faut vraiment le vouloir pour perdre.

Quelques vidéos peut-être ?

Mais c’était bien mon intention pardi ! Les vidéos du jeu sont rares, mais les diverses vidéos sont surtout là pour vous montrer à quoi ça ressemble lorsque c’est bien fait. Présentation du PPP avec la désormais ultra over beaucoup trop connue (mais bon, c’est un classique, on pourrait me reprocher de pas la mettre) Night of Fire, avec le grand Korikki qui me fait trop rire à chaque fois \o/ :


Hinoi Team & Korikki - Night of fire
envoyé par akihitoo

Et une petite vidéo de techpara, histoire de représenter les divers styles, avec un groupe d’androgynes nommé “We Love Techpara” (sachant que dans le groupe, il y a deux filles aussi mais qui ne sont pas sur cette vidéo et qui, à mon goût, sont moins douées). La seule vidéo intéressante d’eux possède une faute de taille dans le titre, c’est de la diffamation pure et dure, n’y croyez pas par pitié T.T (lisez les comm’ au pire pour vous rendre compte que le mec qui l’a posté est un boulet )


We love Techpara- Hyperchondriac
envoyé par souriya

Suivi d’une petite excuse concernant mon absence, vais essayer de me rattraper chers lecteurs pour votre plus grand bonheur Le prochain article sera dédié au cousin du DDR, j’ai nommé ITG.