Le plan en discussion vise toujours la réduction, d’ici 2020, des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne de 20%, par rapport à 1990, mais l’adoption des moyens pour y par venir et en particulier la mise aux enchères de chaque tonne de CO2 émise par l’industrie lourde, aujourd’hui accordée gratuitement, est loin d’acquise.
Un certain nombre d’Etat membres, dont, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, redoutent que leurs entreprises soient pénalisées par rapport à la concurrence étrangère, si l’Europe leur impose des contraintes financières trop importantes pour réduire leurs émissions nocives pour le climat.
La présidence française du Conseil de l’Union européenne devra mettre sur la table une proposition de compromis, tout en évitant de s’aligner sur le plus petit commun dénominateur, en sachant que l’adoption du paquet climat exige l’accord unanime des 27.