Police : comment il FAUT lui parler !

Publié le 17 octobre 2008 par Trombines

Objet : avis de poursuite – Infractions NON constituées.

Monsieur l’Officier,

Je reviens vers vous suite à la lettre très laconique que vous m’avez adressée en réponse à mon courrier du 11 septembre dernier.   J’ai appelé hier dans vos services pour avoir quelques explications mais les réponses données ne me satisfont pas, bien au contraire ; elles n’ont fait, tout comme votre courrier, qu’accroitre ma colère contre vos services en plus du sentiment très désagréable d’être pris pour un con avec l’aval du législateur ; situation que je ne peux accepter.

Quand on vous écrit, chez monsieur, la moindre des choses, c’est de lire, et de lire jusqu’au bout. Puis, avant de répondre, le réflexe le plus honnête serait quand même de se remettre en question. Deux choses fondamentales que vous n’avez manifestement pas faites, sans quoi vous ne n’auriez pas répondu complètement à coté de la plaque à mon précédent courrier.

Trop fier pour admettre que vous pouvez avoir tort, que vos services peuvent être défaillants ou tout simplement trop imbu pour vous donner la peine d’étudier la situation et d’y remédier dans le sens qui convient,(je vous laisse le soin de rayer les mentions qui conviennent, si toute fois, l’une d’entre elle devait ne pas vous être applicable….), vous préférez vous débarrasser de ce dossier en m’accusant de deux infractions dont vous savez pertinemment que je ne les ai pas commises ; on fait mieux en matière de rigueur professionnelle. Par contre, en matière de lâcheté….

N’ayant pas de temps à perdre avec des gens dont l’uniforme à pourri la plus élémentaire des honnêtetés, (notez : la remise en question),je ne vais pas épiloguer sur ce que je pense de votre attitude ; vous seriez encore bien capable de vous en servir contre moi afin de plus tard tirer la gloire d’avoir remis à sa place ce salop de contestataire que je suis, gloire que vous ne pourriez tirer par ailleurs, si j’en juge à la manière dont vous procédez.

Aussi, je vous prie instamment de noter que non seulement je ne vais pas m’acquitter des amendes que vous réclamez, n’ayant pas commis les infractions sorties tout droit de l’imaginaire de vos agents, mais par ailleurs, je transmets la totalité de notre correspondance à madame la Ministre de l’Intérieur dont les services m’ont déjà assuré de leur soutien.

Ceci étant dit, je vous enjoins pas conséquent de faire suivre ce dossier au tribunal, et d’ici là, je vous prie d’agréer, Monsieur l’Officier, l’expression de ma considération distinguée, tout au moins aussi honnête que la votre, c’est peu dire.

Trombines