Connerie à réaction

Publié le 21 octobre 2008 par Nicolas J
A lire, dans les commentaires, chez Didier Goux : "Didier: je le crois bien le voir, moi.La pierre apparente, c'est une mode. On plaque de la fausse pierre sur le béton, on décrépit les murs anciens, on met des fausses poutres, des charrettes croulant sous les géraniums, une piscine bleue, une véranda...on massacre le paysage. Qui ça, on ? Le peuple, le petit retraité, le peuple-petite bourgeoisie. Tous ces gens qui ne comptent pas, qui ne devraient pas compter, qui devraient rester à leur place (la plus discrète et soumise possible). Rien de bon ne saurait venir du peuple, dit Renaud Camus. Rien, sinon ce qui s'en détache, ce qui s'en élève. C'est très embêtant pour les gens de gauche d'admettre que le peuple a des goûts de chiotte en matière d'habitat. Pavillon, pelouse, nains de jardin et grille louis XlV, ce n'est pas beau du tout. Ne pas émettre de jugement de valeur qui serait une trahison politique et un coup de pied à son père si l'on est issu d'un milieu ouvrier. C'est gênant, quoi." Une bonne crise de rire juste avant l'apéro. Vous savez quoi. Je pense que la dame en question, quand elle écrit ça, est parfaitement sérieuse. Je remercie mes aimables de n'utiliser aucune grossièreté pour dire à la dame ce qu'ils pensent d'elle : elle ne pourrait les avaler, elle est tellement supérieur à nous autres, vulgaires serfs.