"Nous sommes occupés à créer une grande université, avec un nouveau mode de gouvernance, une nouvelle charte…, il nous semble donc important qu'on lance aussi un débat sur ce point pour que l'ensemble soit cohérent, structuré, dynamique. Ce n'est pas du marketing. C'est une manière de lutter contre le relativisme et l'intolérance et marquer la volonté de la future institution de montrer un esprit pour un autre pluralisme."
Sic. Et de rappeler que l'Université de Louvain n'est devenue « catholique » qu'en 1835. Pour les professeurs, l'étiquette « catholique » ne se justifie plus :
"À Bruxelles, plus de la moitié des mineurs d'âge sont étrangers ou d'origine étrangère récente. L'enjeu est d'importance. De plus, dans le monde anglo-saxon et en Allemagne notamment, ce qualificatif a une connotation sectaire et nous ferme la porte de collaborations possibles. Enfin, notre proposition n'implique en rien que les chapelles soient bannies de nos campus, les crucifix de nos auditoires ou la Vierge de notre logo. Elle est même compatible avec l'adhésion de notre nouvelle université à la Fédération internationale des universités catholiques et avec le maintien de l'Archevêque de Malines-Bruxelles dans une fonction protocolaire de Grand Chancelier des Universités de Leuven et de Louvain."
Comment appelle-t-on cela : apostasie ?