Mais il a bien fallu quitter l'abri comme il a fallu quitter l'enfance. Le temps d'arriver dégoulinants dans le salon de thé du château, comme si le chaos de buis singeant cette fois un éboulis rocheux nous y précipitait. Au-dessus de nos têtes, une héroïque toiture de lauzes de 500 tonnes a eu raison des précipitations. Le temps de se réchauffer autour d'un verre de monbazillac, d'une assiette périgourdine et d'une roborative tarte aux noix. Entre deux lampées, un coup d'oeil sur le panorama exceptionnel, aussi détrempé que nos tignasses hirsutes. Seuls les buis gardent leur mise en plis impeccable.
Vue depuis le bastion des Jardins suspendus de Marqueyssac / © Laugery