La France en a marre qu'on lui crache au visage

Publié le 22 octobre 2008 par Drzz

Après le mémorable match de 2001 contre l’Algérie et celui de 2007 contre le Maroc, c’est sans surprise que l’on a constaté, lors du match amical de football contre la Tunisie, la haine que peuvent susciter la France et ses symboles aux yeux d’une partie de la jeunesse née dans ce pays. Indignée, notre collaboratrice Lucette Jeanpierre a réagi dès la fin de ce nouveau match de la honte (1), sur le site « Médias Libres ».

Il se trouve que, cette fois, le gouvernement a choisi de hausser le ton, et que les médias n’ont pas minimisé la gravité de l’événement. Même si certains ministres et responsables UMP ont versé dans la surenchère, nous préférons leur réaction au pitoyable silence gouvernemental de la gauche plurielle et des médias, qui avait ponctué, en 2001, le scandaleux France-Algérie.

Au-delà des indignations d’un jour, une question s’impose : comment a-t-on pu en arriver là ?

Pourquoi la France est-elle le seul pays au monde où l’on peut impunément railler l’hymne national dans certains stades ? (2)

Pourquoi la France fournit-elle l’exemple unique d’un pays dont l’équipe de football est régulièrement sifflée et brocardée pendant tout le match sitôt qu’elle joue contre un pays du Maghreb ?

Pourquoi n’y a-t-il que chez nous qu’on insulte les policiers, qu’on leur tende des embuscades, ou qu’on attaque des commissariats pour délivrer un « frère d’armes » ?

Pourquoi n’y a-t-il que chez nous que la mort d’un voyou au volant d’une voiture volée déclenche systématiquement plusieurs nuits d’émeute, avec leur lot inévitable de commerces et d’écoles incendiés ?

Pourquoi n’y a-t-il que chez nous qu’on brûle en moyenne 150 véhicules par jour ?

Pourquoi n’y a-t-il que chez nous que des pompiers se retrouvent caillassés, des conducteurs de bus attaqués, des médecins tabassés, des facteurs agressés ?

Pourquoi n’y a-t-il que chez nous qu’on puisse traiter les habitants de "sales Français", de "sales blancs", de "fils de pute", sans que jamais l’auteur de ces injures racistes - du moins pour les deux premières - ne soit traduit en justice ? (3)

Pourquoi n’y a-t-il qu’en France qu’on puisse, en toute tranquillité, et de surcroît sur un plateau de télévision, qualifier les blancs de "souchiens" ? (4)

Pourquoi n’y a-t-il qu’en France que des enseignants soient régulièrement injuriés, parfois frappés, voire poignardés par des élèves ?

Que ces questions, comme d’autres, qui reposent sur des faits indiscutables, soient clairement posées, et vous verrez tout ce que la gauche compte de curés et de bonnes sœurs tenir des discours compassionnels au terme desquels les bourreaux deviennent des victimes et les vraies victimes des coupables !

Disons-le sans ambages : quand on pose de telles questions, on se doit d’y répondre.

Il a fallu, au journaliste Christian Jelen, un courage hors du commun pour oser écrire, en 1998, dans son livre « La guerre des rues », que la majorité des coupables de violences urbaines étaient issus de l’immigration post-coloniale. Encore aujourd’hui, affirmer cela vous désigne à la vindicte de la bienpensance, qui vous qualifie aussitôt de raciste et de xénophobe.

Pourtant, la France peut s’honorer, par sa seule histoire, d’être un pays d’immigration : un Français sur trois a un grand-père non français. Le creuset républicain, la conception égalitaire de la Nation, le refus de toute conception basée sur l’ethnie ou l’origine, ont fait de ces citoyens-là des Français à part entière, à égalité de devoirs et de droits.

Ils étaient fiers de devenir français, ces Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais, Algériens, Marocains, Tunisiens, Arméniens, etc. parce que nous étions fiers de notre pays, de notre histoire, fiers d’être des descendants des Lumières, de la Révolution française, de la loi de 1905, du Front Populaire et de tant d’événements qui ont forgé l’identité de notre pays.

Mais dans les années 1980 émergent de mauvais discours. On a voulu substituer à l’intégration républicaine le communautarisme, les particularismes, et le droit à la différence a commencé à devenir la différence des droits.

Des discours sur la repentance de la France, forcément coupable de colonialisme, forcément coupable d’esclavagisme, apparaissent (5) (pour contrer ces discours, il est bon de lire l’ouvrage remarquable de Tidiane N’Diaye, intitulé « Le Génocide voilé »). Toute une élite culturelle, symbolisée par les années « Libé », frustrée d’avoir raté sa révolution de mai 68, méprise le monde du travail, et crache sur la France. Les républicains sont ringardisés - voire lepénisés ! - par la puissance médiatique du journal « Le Monde ».

L’échec de la gauche au pouvoir engendre d’importantes frustrations sociales, qu’une politique irresponsable sur l’immigration ne fait qu’aggraver.

Les violences urbaines commencent à voir le jour, pendant que le Front national progresse à chaque élection. L’anti-fascisme d’une bonne partie de la gauche consiste alors à nier une réalité que chaque Français constate : une partie de la jeunesse des quartiers hait la France !

La victoire de l’équipe de France de football, en 1998, permet, pour la première fois depuis longtemps, de ressortir, sans rougir, le drapeau tricolore, alors que toute une partie de la gauche et de l’extrême gauche ont abandonné la Nation, son hymne et ce même drapeau au Front national.

La catastrophe du 21 avril 2002 ne suffit pourtant pas à alerter la gauche. Quant à la droite, elle surfe sur l’insécurité, pour apparaître plus déterminée - en paroles seulement ! - à combattre un fléau qui corrompt la vie des Français les plus démunis. Au-delà des mots, évidemment, les résultats ne suivent pas.

Les violences urbaines se succèdent ponctuellement, suivies de discours lénifiants et de « plans banlieue » à répétition, qui ne servent qu’à dilapider l’argent public, puisque la République se montre impuissante face au pouvoir des petits caïds de quartiers, dont les trafics souterrains fleurissent toujours davantage.

Et puis, soudain, 2005 nous offre, durant trois semaines, le spectacle invraisemblable d’écoles incendiées, d’entreprises dévastées, de policiers sur qui on tire à balles réelles alors qu’ils ont consigne de ne pas riposter, et de Français battus à mort, en plein jour, pour avoir été là au mauvais moment. Pourtant, les seules manifestations et les seules protestations seront pour la mort de deux jeunes qui se sont enfuis à la vue de la police, cette dernière étant, bien entendu, accusée d’avoir mis le feu aux poudres !

Quelques semaines auparavant, le 8 mars 2005, au cours d’une manifestation contre le projet de loi de François Fillon, on aura vu ce spectacle révoltant de jeunes lycéens agressés au faciès, dépouillés de leur portable, humiliés et roués de coups par des voyous de banlieue.

En 2006, lors des gigantesques manifestations contre le CPE, les services d’ordre syndicaux et la police devront collaborer pour protéger les manifestants des exactions de ces mêmes délinquants. Dans le métro, des bandes de cinquante à cent jeunes banlieusards, entre 13 à 15 ans, terroriseront les voyageurs, laissant derrière eux un profond sentiment de malaise et de peur.

Certains gauchistes en déficit d’intelligence politique croiront déceler dans ces exactions l’avant-garde d’une révolte sociale, alors que ces voyous rappelaient davantage, par leurs pratiques, les fascistes attaquant les cortèges ouvriers dans les années 30. Ayant bien compris les règles du capitalisme, ces « jeunes » veulent de l’argent facile, sans passer par la case travail, et ne connaissent, de ce fait, que la loi du plus fort.

Que l’on ajoute à cela l’offensive de l’islam contre la laïcité, et l’on détient tous les ingrédients de la catastrophe future.

Certes, il n’y a pas qu’en France que cette offensive se déroule : nous la constatons également dans nombre de pays européens.

Il n’y a pas qu’en France que des enclaves sous emprise musulmane se multiplient, et entendent substituer la charia aux lois de la République. Il n’y a pas qu’en France qu’on construit des mosquées, ouvrant ainsi l’espace public à cette nouvelle religion. Il n’y a pas qu’en France que le voile et la burqa agressent les hommes et les femmes attachés à l’égalité des sexes.

Il n’y a pas qu’en France que des prédicateurs islamistes prônent ouvertement la violence contre tout ce qui n’est pas musulman.

Il n’y a pas qu’en France que des jeunes de plus en plus jeunes apprennent l’arabe dans des écoles coraniques, ce qui ne facilite guère l’intégration !

Mais il n’y a que dans notre pays que l’agressivité du discours islamique contre la laïcité est relayée par un discours haineux contre la France et la République, véhiculé par des franges gauchistes. C’est le mélange de ces deux genres, à savoir la fameuse alliance islamogauchiste, qui a créé les conditions des sifflets du Stade de France.

Au-delà des gesticulations médiatiques d’une journée, qu’est prêt à faire notre gouvernement pour inverser la tendance ? Que peut valoir la fameuse « immigration choisie », qui tire les salaires vers le bas, alors que le chômage de masse progresse, que la crise va, à coup sûr, provoquer de terribles dégâts, et que 150.000 jeunes sortent annuellement sans diplôme de l’école publique ?

Quel est ce gouvernement osant accorder la nationalité française à des femmes qui viennent, voilées, chercher leur carte d’identité ?

Ce gouvernement s’est couché, sur ce sujet, suite à une injonction de la Halde ! Cette même officine, qui nous coûte quelque 11 millions d’euros par an, s’est une fois de plus distinguée en menaçant, à Montpellier, un responsable d’université parce qu’un enseignant a demandé à deux élèves de bien vouloir retirer leur voile en cours ? Quand envoie-t-on enfin des signaux forts pour réinstaller l’autorité de l’Etat ?

Quand dissout-on la Halde ? Quand cesse-t-on de financer le Mrap et la LDH, qui ne voient le racisme qu’à sens unique, se servant de nos deniers pour faire condamner des Fanny Truchelut et encourager les islamistes dans leurs provocations ?

Quand change-t-on du tout au tout pour faire face à la gravité de la situation ?

Quand interdit-on de territoire les frères Ramadan et tous les prêcheurs de haine ?

Quand interdit-on la burqa et le voile dans la rue ?

Faut-il vraiment continuer à couvrir la France de mosquées, sans un vrai débat national sur ce point ?

Pourquoi accepte-t-on l’UOIF qui, avec 400 associations européennes, a signé une charte encourageant les musulmans d’Europe à imposer la charia contre les lois du pays d’accueil (6) ?

Quand traduit-on devant les tribunaux ceux qui offensent notre pays en toute liberté depuis vingt ans ?

Quand met-on hors d’état de nuire certains rappeurs qui appellent au meurtre des policiers et au viol des femmes blanches ?

Quand en finit-on avec le discours antisémite de Kemi Seba, qui devrait rejoindre Dieudonné parmi les amis de Le Pen (7) ?

Quand trouve-t-on des solutions pour éloigner durablement de leur quartier ceux qui le rendent invivable, même s’ils sont nés en France ?

Quand exige-t-on l’assimilation pour ceux qui entendent s’installer définitivement chez nous, et renvoie-t-on chez eux ceux qui la refusent en nous imposant, dans les foyers ou ailleurs, leurs pratiques communautaristes ?

Ces questions sont aujourd’hui incontournables. Les laisser de côté, c’est contribuer à en faire de véritables bombes à retardement, qui ne préviendront pas quand elles exploseront !

Dans quel monde vivent donc nos dirigeants ? Sont-ils aveugles... ou peureux ? Ne savent-ils pas qu’à l’école, de plus en plus de jeunes, nés en France, exigent que la viande soit halal, autrement dit refusent la viande « impure », et contestent par ailleurs la mixité ? Ignorent-ils que dans certains quartiers les enseignants assurent leur service sous les insultes quotidiennes de gamins arrogants parce qu’impunis ? Ne voient-ils pas, dans les rues de certaines cités, des gamins d’à peine 10 ans livrés à eux-mêmes, et glissant, de ce fait, vers la délinquance ?

Ne leur a-t-on jamais dit qu’il est de plus en plus difficile, dans les écoles de la République, de ne pas faire le ramadan lorsqu’on s’appelle Rachida ou Mustapha ? A quoi a servi d’avoir souligné la progression du communautarisme et de la violence à l’école, comme l’a fait, en son temps, le rapport Obin ?

Nos responsables politiques ne sentent-ils pas monter, dans leur propre pays, les prémisses des affrontements ethniques que risquent de provoquer les replis communautaristes et l’envolée du religieux ? Dans un tel contexte, quid de la paix civile ?

C’est tout cela qu’il y a derrière les sifflets de La Marseillaise. C’est cela qu’on cherche à minimiser. C’est pourquoi cela scandalise autant les Français (80 %).

Il est désormais urgent d’en finir avec les propos lénifiants des compassionnels en tout genre, des sociologues bobos à la Mucchielli, des ethnologues ou autres anthropologues qui consacrent leur énergie à nier le réel par des discours fumeux, et de toute une extrême gauche qui continue à réclamer toujours plus d’immigration, qui se traduit, dans le contexte actuel, par plus d’islam.

Si l’on veut réussir l’intégration de tous les immigrés qui se disent attachés aux valeurs de la République (8), il faut être - comme le dit magnifiquement Fadela Amara - « sans pitié » pour ceux qui sifflent la Marseillaise et crachent au visage de la France, car c’est ainsi que l’on permettra le rayonnement d’une République respectable parce qu’enfin respectée

Faute de quoi, il y a vraiment de quoi être inquiet pour la France de demain, celle de nos enfants et petit-enfants.

(1) http://www.mediaslibres.com/tribune/index.php/2008/10/15/736-la-marseillaise-huee-par-les-cons

(2) http://fr.youtube.com/watch ?v=2gtBbtWn1To

(3) http://fr.youtube.com/watch ?v=iZw1uvq7k70

(4) http://fr.youtube.com/watch ?v=fkXXe6_qw0s

(5) http://luette.free.fr/spip/spip.php?article206

(6) http://www.ripostelaique.com/Face-a-une-charte-islamique.html

(7) http://fr.youtube.com/watch ?v=XIy6B5NTvYU&feature=related

(8) http://fr.youtube.com/watch ?v=45vHaW3seUE&feature=related