Gran Torino avec Clint Eastwood sous la loupe!

Par Michcine

Apparaissant très peu à l'écran pour le moment, il est très surprenant de découvrir Clint Eastwood, la colère dans les yeux. Le très prolifique et réalisateur à succès,       a rarement trouve des rôles à sa pointure dans ses propres oeuvres, si l'on excepte celui d'entraîneur dans "Million Dollar baby" et encore plus rarement des rôles impliquant la rage, la vengeance dans sa longue carrière. Dans la série-culte des "Il était une fois, et Le Bon la brute etc, il était certes un mauvais, mais un mauvais au regard impassible.  Aujourd'hui, à 76 ans, il doit être plus facile de paraître méchant, avec un visage plus buriné et plus marqué avec les années...et c'est ainsi qu'il apparaît dans "Gran Torino, qui sortira vers le 7 décembre dans les salles américaines...et jamais depuis "The Outlaw Josey Wales" sorti en 1976, il n'est apparu aussi furieux et mauvais que dans ce thriller..

 

Le film réalisé produit, interprété et mis en musique  par Clint Estwood est encore en post-prod, mais apparaît  comme un  candidat sérieux pour les prochains Oscars....Le premier trailer pourra-être vu en préambule à Changeling... Dans Gran Torino il est  Walt Kowalski, un vétéran raciste  de la guerre de Corée, qui n'a que deux choses auxquelles il tient plus que tout, sa voiture, une old-timer qui attire le regard et que convoitent les membres d'une bande des environs de Detroit, et son fusil M-1 rifle...L'un des jeunes qui s'intéresse à la bagnole, est un jeune voisin  asiatique issu  d'une famile d'immigrants de Hmonga pour laquelle Kowalsky a un profond ressentiment... Dans ce thriller, toute l'action tourne autour de ces deux choses, une Ford de 1972, et un fusil, mais avec le regard noir de Clintie en prime. Coïncidence, Clintie a eu la même arme durant son service militaire en Corée et c'est l'arme qu'il reçoit dans le film, lorsqu'il sera démobilisé, donc en clair, sachant comment manipuler cette arme, on se dit que Eastwood sera à la hauteur du personnage, la rage en plus...Là, s'arrête la comparaisoin, car Eastwood n'a rien en commun avec son héros. Ce dernier  a travaillé  dans la chaîne de montage de chez Ford, et part à la retraite avec la bagnole qu'il a acheté. Pour Kowalsky, prendre sa retraite au volant de cette bagno le, dont il a certainement aidé au montage, représente tout un symbôle, tout autant que lorsqu'il a été démobilisé et a pu emporter ce fameux fusil M-Rifle. A ses côtés, le jeune Bee Van à peine âgé de 17 ans, originaire de Minneapolis lui fait face dans la peau du jeune voisin qui sera entraîné dans une relation de voisinage dont il n'a vraiment pas envie.

"Obligé" en guise d'initiation pour entrer dans la bande, de voler la voiture, il sera plus d'une fois mis en joue au bout du fusil M-1. Entre défi et vie, le choix est cornélien. Kowalski qui n'aime pas du tout le jeune gars, se dit qu'il n'y a qu'une chose à faire s'il veut s'en débarasser au plus vite...collaborer?!?! Malgré son ressentiment envers le jeune asiaique, il va  lui  trouver du boulot auprès d'un ami de longue date, lequel va l'initier aux valeurs de la vie.  
Ce qui amènera ce "vieux" à la volonté de fer, à confrontrer ses préjugés de longue date et à se poser des questions, quant à savoir pourquoi il est  isolé aujourd'hui....Du grand cinéma, où en dépit des nombreux moments sombres, le rire n'est pas absent.

 Bande-annonce très prometteuse.