Joyeux Bloganniversaire

Par Pandora

Et bien ça y est, je fête le premier anniversaire de mon blog et j'ai le droit de mettre la petite bougie sur le gateau d'anniversaire, au chocolat comme il se doit (et même de manger le gateau !)
Il y a un an j'ouvrais ce blog, un peu tremblante mais résolue, en mettant ce poème en ligne:

Plaisir d'écrire

Je m'assieds derrière mon ordinateur

J'éteins la radio, le silence n'est plus angoissant

Je contemple la page blanche de mon écran

Et je me livre entièrement sans calcul ni pudeur

Je me sens bien rien qu'à la perspective d'écrire,

De réfléchir, d'organiser mes pensées, de me rassembler

Cette idée m'apaise et s'accompagne du plaisir

De transformer mes peurs et de les sublimer

L'écriture peut être rageuse quand je rumine des idées noires

Elle me sert alors de catalyseur, elle me sert d'exutoire

Me tuer sur le papier pour ne pas le faire dans la réalité

Me faire mal sans douleur, passer à l'acte sans danger

L'écriture peut être méditation et me conduire à la sérénité

Une discussion entre moi et Moi sans concession mais sans animosité

Mettre des mots sur mes émotions pour essayer de les ressentir

Trouver enfin ce que je cherche, réaliser mes désirs

L'écriture peut être travail et me permettre de réfléchir

Quand je vous provoque et vous livre ce que je n'ose pas dire

Votre lecture bienveillante donne un sens à ce que j'écris

Votre regard extérieur m'oblige à me voir telle que je me fuis

Au final, l'écriture est thérapeutique,

Plus efficace qu'une boite d'anxyolytiques

Et si elle ne remplace pas une séance sur le divan

Elle a le gros avantage de pouvoir se faire... gratuitement!


Un poème dans lequel je me retrouve encore aujourd'hui, plus d'une année après, un de ces poèmes du début qui ont donné son nom au blog "les poèmes de Pandora", Pandora étant le pseudo que j'utilise depuis quelques années sur les forums sep auxquels je participe. Le blog a évolué, j'ai évolué, mais le nom est resté ...
Poèmes du début donc puis sont arrivées quelques histoires distillées à petite dose. J'hésitais, une histoire c'est beaucoup plus long à lire qu'un poème, j'avais peur d'effrayer mes quelques visiteurs du début, mais non, ils sont restés ;-)
Et d'autres les ont même rejoints ;-)
Le 15 décembre 2007, j'ai envoyé mon premier texte aux impromptus littéraires dont je suis devenue une fidèle et depuis un mois l'une des administratrices du site. Et j'ai continué à écrire sur les consignes d'autres sites/ ateliers virtuels. Mes textes sont devenus de plus en plus longs, tellement longs même que j'ai dû parfois les couper en plusieurs épisodes ;-)
La tonalité est devenue plus joyeuse, j'ai écrit des billets d'humeur... Le blog a mûri.
Je l'ai reparcouru à l'occasion de ce billet, et même si ça ne se fait pas, tant pis, je le dis, j'en suis fière. Si je les ai frôlées, je ne crois  pas avoir jamais dépassé les limites de l'exhibitionnisme ou du déballage, même en parlant de choses qui me touch(ai)ent de façon très intime, et il n'y a rien sur ce blog que je souhaiterais censurer aujourd'hui même si beaucoup de choses ont changé en une année.
Je ne m'étais astreinte qu'à une seule règle, publier quelque chose tous les jours. C'est une grande fierté pour la procrastinatrice que je suis d'avoir réussi à la tenir ;-)
En un an vous avez été nombreux à me rendre visite mais le mode de calcul d'OB qui incluait les robots et les visises éclair a changé et il faut diviser les chiffres suivants par 2 voire 3 pour être plus près du réel... mais ça reste très impressionnant pour moi;-)

Une année c'est 470
Billets dont voici les plus commentés:

Vous avez toujours répondu présents sur les billets plus personnels, merci ;-)
Et au total c'est 3810 commentaires depuis une année.

Je finirai en disant qu'alors que j'ai ouvert ce blog parce que je n'allais pas bien, il ne passe pas une journée sans que quelqu'un n'atterrisse chez moi via google en cherchant un poème sur le bonheur. Joli pied de nez de la vie je trouve ;-))

Merci à tous


Le bonheur
Et si le bonheur n’était qu’une addition de petits moments
Plaisirs fugitifs qui se savourent au coup par coup, délicatement Instants fragiles qui si l’on n’y prend garde passent trop vite Car comme toute chose précieuse le bonheur se mérite Etre allongé sur un transat le visage caressé par le soleil Se prélasser nonchalamment, s’endormir sans peur du réveil Lire un bon polar, ne rien faire, agir au gré de ses envies Se sentir bien, être serein, profiter de la vie avec des amis Tenir un enfant au creux de ses bras et tendrement le bercer Le sentir peser de plus en plus lourd et en confiance s’abandonner Continuer à le serrer et à le porter même les bras engourdis Et apprécier ces doux moments même s’il est déjà endormi Se laisser hypnotiser par le chant régulier des vagues sur la plage Sentir le goût du sel sur ses lèvres après avoir fait quelques mètres à la nage Reconnaître l’odeur de la paille humide et laisser remonter les souvenirs Des après midis passés à la mer, enfant, dans le sable et les rires Chacun dispose du nécessaire pour jouer l’air de la mélodie du bonheur Il suffit juste de se mettre le cœur à l’ouvrage avec un petit peu d’ardeur Mais comme le violoniste ne devient pas virtuose d’un seul coup d’archet Pour apprécier son bonheur, il faut répéter souvent pour arriver à exceller