208° Prévention du suicide des ados face à l'homophobie.

Publié le 03 novembre 2008 par Jacques De Brethmas

Concours de scénarios

Le suicide des adolescents qui se heurtent à l'homophobie est une calamité longtemps niée par les institutions, politiques, sociales, morales et religieuses.

Pourtant, si un certain Jacques de Brethmas est devenu militant de la première heure dès mai 68, a publié force livres et articles sur le sujet dans les années 70, c'est parce que cinq de ses camarades de classe se sont suicidé pour cause d'homophobie entre 15 et 20 ans, et parce que lui-même s'est battu quasiment tous les jours lorsqu'il était dans cette tranche d'âge au point de s'étonner d'être encore là aujourd'hui.


La réalité de l'hécatombe semble maintenant reconnue, au moins par les professionnels de l'adolescence et les acteurs sociaux laïques.

Combien d'années de militance, de victimes inutiles aura-t-il fallu pour en arriver là? « Depuis quinze ans, plusieurs études scientifiques ont mis en évidence »... dit le site ci-dessous. Mes livres ont près de trente ans et mes articles dans G Man, Gay Boys, Evolution et autres journaux de l'époque plus de vingt cinq...

C'est le temps qu'il aura fallu pour que l'éducation sexuelle prodiguée dans les lycée et collèges ose aborder le sujet, mais les établissements « libres » ne sont toujours pas astreints à en prodiguer. De courageuses associations assurent des formations sur le sujet en milieu scolaire avec l'assentiment du Ministère de l'Education, mais certains départements se refusent encore à les accueillir.

Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports organise un concours de scénarios, destiné à promouvoir une action de communication sur le sujet.

http://www.leregarddesautres.fr/

Sous le haut patronage d'André Téchiné.

Outre atlantique, on s'apprête à choisir un président entre un type de droite modérée à peu près normal et cultivé, et un vieux Rambo d'extrême droite sur le retour d'âge.

C'est du moins comme ça que je vois les choses. Eux non, et c'est bien dommage, attendu que « le moins pire » serait très largement élu dans tous les pays du monde où il n'est pas candidat.

Là-bas, on se tâte, et l'issue du scrutin est presque incertaine...

Les conséquences de ce choix sont si importants hors des zétazunis qu'on suit l'élection avec autant d'attention que si cela se déroulait chez nous...

Photo TV5 - AFP

A titre indicatif, l' ALENA est un accord commercial nord-américain entre les USA, le Canada et le Mexique, supposé concurrencer l'Europe dans l'esprit de ses créateurs.

Quoi qu'il en résulte, ça promet de nouvelles aventures politiques tout à fait passionnantes...

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