3ème MANDAT DE BOUTEFLIKA : AU SECOURS ZEROUAL, LE NAIN COMMET UNE SOUILLURE A LA CONSTITUTION POUR FIGER L'ALTERNANCE.

Publié le 05 novembre 2008 par Boukhari Nacereddine @argotheme

Mercredi 4 novembre 2008, par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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Bouteflika croit-il que l'armée le laisserait faire ? --> LE DESPOTE AVAIT LA RENOMMEE D'UN LIBERAL QUAND BOUMEDIENE A RENDU L'AME.

 

Il très significatif de rappeler que lors de la commémoration du 1er novembre, en cette année 2008, monsieur Liamine Zeroual n'a pas été vu parmi les convives de Bouteflika recevant les anciens présidents. Ils étaient trois : Benbela (premier président de l'Algérie indépendante) Chadli Bendjedid (l'homme du grand détournement économique) et Ali Kafi (celui qui croyait rester à vie)... Est-ce le signe que cet officier à la retraite, dont nous vous proposons sa page sur Wikipédia, ne partage le projet que Bouteflika change la constitution en activant les assemblées à qui il vient de tripler les salaires ?

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La limitation à deux mandats présidentiels en Algérie a été introduite par l'article 74 de la constitution, sous le règne éclair d'un certain Liamine Zeroual général de l'ANP (Armée Nationale Populaire) à la retraite et qui a été appelé par les siens du même rang encore en exercice. Afin de pallier à une autre criarde volonté des indécrottables nationalistes qui se relaient à la tête de l'Etat algérien depuis son indépendance. Celle d'un certain Ali Kafi qui souhaitait jouer au prolongation, comme le désire actuellement son ami et acolyte Bouteflika.

Ce cadre militaire formé en Russie et en France, après l'indépendance, a rejoint l'ALN (Armé de Libération National) à 16 ans en tuant un policier à qui il retire l'arme. Qualifié par les plus rationnels analystes de la vie politique algérienne comme un humble et discret, il est celui qui a organisé avec une étonnante dextérité des élections locales, pour des conseils communaux et celles des wilayas (départements), de l'assemblée nationale et présidentielles en l'espace, tel un record à inscrire dans ses prouesses, de quelques mois. Et surtout il a effectué la révision constitutionnelle qui n'autorise pas plus de deux mandats pour un même président. Il a été élu Président de la République le 16 novembre 1995 avec 61,3% des voix. Mais il ne s'est pas porté candidat une seconde fois. C'est une diapo qui montre Monsieur Liamine Zeroual parmi les personnalités algériennes, heureusement qu'il y figure et nous remercions son auteur.

Le dernier des votes a permis à l'actuel président Bouteflika, en 1999, de sortir de l'ombre et récolter les efforts que les démocrates conséquents, désignés en éradicateurs ou en militaro-staliniens où figurent la majorité des journalistes et des intellectuels de toutes les spécialités, dans la lutte, qui a duré une décennie, contre le terrorisme. Liamine Zeroual a été appelé à la rescousse pour évacuer à la va-vite un autre affamé du « Koursi » trône, Ali Kafi. Ce dernier, a remplacé feu Mohamed Boudiaf abattu par l'un de ses garde-corps, de la même nature que Bouteflika préconisait demeurer au pouvoir une ou deux décennies, profitant d'un état d'urgence décrété du fait de l'ampleur qu'a pris l'insécurité. Et qu'a déclenché l'arrêt d'un processus électoral, entre ses deux tours, des législatives de décembre 1990 que la démission forcée de Chadli Bendjedid a permis d'y mettre fin.

Si les islamistes de l'ex FIS auraient eu le pouvoir en 1990, leur serment de mettre à feu et sang le Maghreb, le bassin méditerranéen et mettre en œuvre un déferlement sur le continent européen et même déborder sur le reste du monde, aurai disposé des moyens de l'Etat qu'ils allaient diriger. Ils juraient d'exterminer les démocrates, les laïcs, les athées et appliquer leur projet barbare de tuer ceux qui ne soumettraient pas à la chariaâ.

La méconnaissance, surtout en occident, du rôle et la place de l'armée algérienne dans l'espace fonctionnel des institutions du pays, laisse planer une image toute faite et étriquée de junte sur les modèles sud-américains.Or, cette réduction comparative galvaudée par les alliés des illégaux islamistes algériens que l'article 40 de la constitution interdits expressément comme partis politiques et qui bénéficient de soutiens complotés à Sant-Egidio et autres capitales de part le monde, l'ANP qui renferme bien des « Ripoux » corrompus, ne peut être connue que sur cet angle. En fait beaucoup de détrousseurs des richesses du pays appartiennent, certes, à cette armée et vivent du soutien et de l'arrogance, avalisés et partagés, avec militants de l'ex. parti unique composé du plus médiocre personnel qu'a eu le pays à la tête de ses appareils. Une vraie secte de truands idéologiques d'un nationalisme caricatural qui s'est accaparé le sigle symbole des trois F.L.N. Ce climat délétère laisse l'Algérie à la traîne pour la construction de la démocratie et sans l'existence d'un projet économique cohérent pour vraiment mettre sur voie le développement. Il fait du pays, non une entité réellement émergeante parmi ses paires moins dotées de moyens, juste un Etat rentier impulsé par Bouteflika et ses acolytes qui ont régné jusqu'à la, en vulgarisant la démarche populiste et bordélique de l'arabo-islamisme ayant que la manne pétrolière à dilapider.

Ce président reliquat et dernier rejeton du nationalisme dominateur depuis la guerre pour l'indépendance, compte désormais procéder à une révision de la première loi du pays sans référendum. En projetant de démanteler l'article qui limite la présidence à deux mandatures pour un même chef d'Etat, Bouteflika, toute honte bue souhaite faire intervenir les assemblées élues des deux chambres en évitant de se soumettre au vote de la population. Il y a quelques mois, ces mêmes assemblées ont multiplié par 7 les salaires des députés. Ils équivalent maintenant à 45 fois un SMIC. Le geste en dit long de la corruption qui obère au nom même des martyrs pour l'indépendance. C'est que la souillure à la jeune constitution algérienne risque de connaître un revers. S'il allait être soumis, comme le veut le droit constitutionnel et international, à un scrutin référendaire où le peuple s'exprime librement, comme moindre échec un boycott populaire avec moins de 30% de suffrages par rapport au nombre d'inscrits. Sinon un rejet total...Tout en gardant un flou hypocrite sur la question essentielle s'il briguerait une 3ème mi-temps, déjà entretenu depuis déjà deux années quant à la possibilité de kidnapper le pouvoir comme ce fut depuis l'indépendance. Il vient de déclarer mercredi, 29 octobre 2008 devant un parterre de juriste, de magistrats et de hauts cadres de l'Etat, la modification de la constitution : « afin d'accroître le pouvoir conféré au peuple de choisir ses gouvernants et de leur renouveler sa confiance en toute souveraineté ». Seule, dans ce cas de figure, l'armée peut bloquer ce projet dangereux pour la stabilité du pays que Bouteflika croit avoir créé ou amorcé. Or c'est, en matière de réduction de l'insécurité que signe quotidiennement l'islamisme par sa violence macabre et que Bouteflika croit toujours vouloir domestiquer l'hydre hideuse, la longue haleine et de depuis des années de lutte sans répit, des démocrates conséquents et des militaires qui, cette résistance où l'armé a joué un rôle déterminant dans un contexte de trahison et de complicité, est venu à bout du terrorisme qui n'est pas encore complètement éradiqué.Il faut rappeler que depuis le parti FLN, dirigé actuellement par un « barbeféléne » (islamiste du FLN actuel parce que au sein de l'historique ces intégristes n'existaient pas ou priaient dans les mosquées pour que les Fellagas soient mis en échec) des plus réconciliateurs avec la bête immonde, fréquentait l'ambassade iranienne alors les carnages semaient l'horreur pendant la décennie 90. Dès que son parti dévoyé a montré son candidat Bouteflika, le fléau des « haragas » (des partants avec embarcations de fortune vers l'Europe) et les séditions faites de saccages, comme en octobre de 1988, sont devenues une réaction collective de la jeunesse qui voyait l'avenir et l'horizon complètement terminés en désespérante fermeture. Il est illusoire que les officiers de l'ANP qui ont toujours impliqué cette institution pour mettre fin aux déroutes que le parti dirigiste fomente continuellement et avec grande récidive, auquel appartient Bouteflika et est le candidat, qui monopolise le mot « FLN » en faisant le contraire du FLN historique. Les partisans d'un troisième mandat pour Bouteflika ne cessent de jurer qu'il ne sera pris à vie... Telle est la vacherie que promettent, les piteux politicards, qui promettent maintenant qu'elle n'aura pas lieu... Mais de quoi sera fait demain.Quant à l'opposition politique dont l'existence a la forme d'une nébuleuse impopulaire joue maladroitement la complicité avec l'islamisme. Premièrement en admettant et défendant l'existence de partis religieux, alors que la constitution l'interdit par son article 40. Et en second lieu la pratique des connivences inter-leaders, comme la dernière rencontre entre Aït-Ahmed du FFS, avec Hamrouche et Abdelhamid Mehri les deux caciques du FLN, le parti qui pousse ouvertement à un troisième mandat pour Bouteflika alors que ses deux personnages se disent opposées, en est une des perversions qui mettent la population dans un embarras et face à l'intrigue manœuvrière. « Au secours Zeroual, ton œuvre pour l'Algérie dont l'objectif est l'alternance démocratique au pouvoir risque d'être bafouée... » dit un démocrate algérien très présent sur le Web avec ses sites et blogs. « Sinon la jeunesse prendra le large en boat-people et se révoltera dès qu'un match de football soit prétexte » rajoute-t-il, comme ce fut le cas dernièrement à Oran et dans d'autres villes pour des motifs bien moindres.Il très significatif de rappeler que lors de la commémoration du 1er novembre, en cette année 2008, monsieur Liamine Zeroual n'a pas été vu parmi les convives de Bouteflika recevant les anciens présidents qui étaient trois : Benbela (premier président de l'Algérie indépendante) Chadli Bendjedid (l'homme du grand détournement économique) et Ali Kafi (celui qui croyait rester à vie)...