Ecriture et défi

Publié le 10 novembre 2008 par Stellia Mlle

Qu’est-ce qu’on récolte quand on décide de se lancer des défis improbables ? Du temps et un peu de stress, beaucoup de pannes d’inspiration et d’angoisses de la page blanche, d’avoir tout le temps faim et soif, de devenir un peu monomaniaque, de vivre hors du temps dans sa tanière… De quoi s’agit-il ? Toujours en veine de paris un peu timbrés, j’ai décidé cette année (et en retard, soyons fous !) de m’inscrire au NaNoWriMo, un genre de concours international d’écriture qui a lieu chaque année depuis 4 ou 5 ans, il me semble. Jusque là rien de bien particulier ; le NaNo (pour les intimes) se déroule pendant un mois (en Novembre), partout dans le monde ; l’objectif est de livrer à la fin du mois, un roman de 50 000 mots. On ne gagne rien de spécial, sauf la satisfaction d’avoir atteint son but. Bien sûr, ce n’est qu’un pas, et bien sûr, je ne me prends pas du tout au sérieux. Je ne suis même pas sûre d’y arriver (en tout cas pas au rythme où je vais, qui est très inégal). Pour les moqueurs et les moqueuses, à gauche dans le petit logo bleu vous pouvez voir mon nombre de mots, qui est actualisé à chaque fois en temps réel. Il faut aussi avoir du soutien derrière (Chéri est parfait pour ça, il m’encourage et me laisse tranquille pour que je puisse être au calme). On peut courir le risque de se prendre pour un écrivain maudit, ou de se faire charrier par les siens, mais bon…
De temps en temps, pour décompresser et me vider la tête, je lance une partie de Tetris ou de ZooKeeper sur ma DS. Voilà à quoi j’occupe, en ce moment, le plus clair de mon temps. C’est un pari un peu fou que j’avais envie de me lancer, tant qu’il m’est encore possible de le faire…

Et vous, vous vous êtes déjà lancé dans des situations loufoques ou atypiques ?