Toutes les propositions qui vont en sens inverse (accroissement de la protection de l'emploi, hausse du salaire minimum ...) sont irresponsables. Pour s'ajuster à la concurrence, l'industrie est condamnée à réduire ses coûts et parfois à délocaliser. Devant cette conjonction, tout programme économique, qu'il vienne de la droite ou de la gauche, sera tenu de basculer progressivement la pression fiscale des facteurs mobiles (personnes très qualifiées, investissements) vers les facteurs immobiles (consommation avec la TVA par exemple). A cela doivent être impérativement et rapidement associés des gains de productivités importants dans les administrations publiques (dont la compétitivité protègera l'emploi en France), la réduction des dépenses publiques de transfert, afin de régénérer des marges de manoeuvre indispensables pour accroître les dépenses publiques nécessaires et inéluctables (de santé par exemple et de recherche).
C'est une démarche de ce type qui permet d'espérer que l'économie tricolore bénéficiera d'une hausse des dépenses privées liée aux anticipations à la baisse des dépenses publiques futures. Disons-le aux Français : en dépensant moins la sphère publique offre aux personnes privées la capacité à dépenser plus !
Enfin, mobilisons tout notre potentiel pour partir à la rencontre des pays émergents qui importent de plus en plus. C'est affaire de compétitivité de nos savoir-faire et de nos prix, mais aussi de notre capacité à rassembler nos PME pour mutualiser leur offre et pénétrer des marchés qui les attendent !