Tout ça pour ça

Publié le 16 novembre 2008 par Eyes

Analyse

En trois jours de congrès à Reims, les socialistes ne sont pas parvenus à s'entendre. Une candidature pour un front anti-Royal n'a pas été loin d'aboutir, mais les discussions ont achoppé sur le nom du candidat.

Les socialistes sont ressortis du Congrès de Reims comme ils y étaient entrés. Ou presque. Il y avait quatre motions, ils ont aujourd'hui trois candidats: Benoît Hamon, qui a maintenu sa candidature jusqu'au bout, Ségolène Royal, qui s'est déclarée au premier jour du congrès, et Martine Aubry, candidate du petit matin, ce dimanche. Bertrand Delanoë est le grand perdant de l'affaire, lui qui disait encore hier soir ne pas exclure être candidat, ou si ce n'était lui, un membre de son équipe.

La nuit dernière, rien, ou presque, n'est sorti de la commission des résolutions. Point de fumée blanche. Rassemblement impossible. La motion E (Royal) a tenté une dernière fois de fédérer autour d'elle. Fin de non recevoir des autres motions. 01h30 du matin, Ségolène Royal quitte les lieux, dénonce des «méthodes d'un autre âge» et se tourne vers les militants.La suite