Le Disneyland du sexe

Publié le 19 novembre 2008 par Ttiger

Tours. Comme beaucoup de Tourangeaux, vous n’osez pas franchir le seuil du Salon de l’érotisme au parc des expositions ? La NR s’est dévouée pour vous…

Même si ce n’était pas la foule des grands jours, hier au parc des expositions de Tours, le Salon de l’érotisme Éropolis est loin de connaître la crise et malgré un prix d’entrée élevé (20 €), les visiteurs viennent toujours de loin (Cher, Indre, Loiret, Vienne, Loir-et-Cher, Sarthe, Eure-et-Loir…) pour une balade coquine.
Premier arrêt, les stands disons « soft » : lingerie comestible, petits canards vibrants, vêtements en cuirs ou en vinyles… Virginie et Mélissa sont venues entre copines pour acheter quelques accessoires « C’est moins glauque que d’aller dans un sex-shop », lâchent-elles, des boules de geisha et de l’huile de massage sous le bras.
Les emplettes faites, on passe aux choses sérieuses. Dans les allées, des filles sublimes en tenue légère dansent le long de barres métalliques. Devant elles, des hommes, de 18 à plus de 60 ans, regardent (souvent bouche ouverte) et mitraillent avec leurs téléphones portables.
Mais ces dames ne sont pas en reste. Pas de sexisme sur le Salon de l’érotisme, ici les hommes objets sont partout, épilés et huilés comme il se doit. Valérie se paierait bien un strip-tease privé, « Mais ce n’est pas donné quand même, je verrais ça, ce soir, avec mon homme », plaisante l’Orléanaise.
Dernier arrêt pour les plus fortunés (et les plus motivés à moins que ce ne soit les plus seuls ?), les stands « hot ». Pour un supplément de 10 €, Carla (un pseudo tendance depuis quelque temps) offre son string à la fin de son strip-tease. Ça fait un souvenir ! Pour 60 €, l’effeuillage peut se passer dans une limousine et avec un petit bonus, vous repartez avec une photo ou un DVD. « C’est comme Disneyland, rigole un jeune-homme. On peut repartir avec sa photo de Space Mountain ».

Élodie Bute