Le Kindle, un an après avec Ian Freed

Par Aucoindulivre

Le Kindle, un an après sa sortie possède une politique de marketing poussée en voulant devenir l’équivalent du Ipod pour les ebooks. Le site Techflash a interviewé Ian Freed le vice président de Amazon Kindle pour faire un bilan.

Ian Freed explique que le Kindle est un succès car les consommateurs aiment l’idée de penser à un livre et de pouvoir l’obtenir dans la minute qui suit qu’ils soient dans un avion ou chez des amis. C’est pour lui l’élément principal qui donne envie aux gens de posséder un Kindle et par la même occasion d’imaginer une nouvelle façon de lire. Il revient sur les 3 succès du Kindle : les journaux quotidiens, les blogs et le navigateur. En effet,  pour accéder à un blog sur le Kindle, une connexion internet n’est pas nécessaire, il suffit de commander les blogs que l’on veut lire et ils sont ensuite disponible à n’importe quel moment comme les journaux. Ian Freed ajoute qu’ils n’étaient pas convaincus pour l’offre des blogs, car les consommateurs doivent payer un abonnement par mois entre 0.99 dollars et 1.99 dollars pour y avoir accès. Apparemment cela fonctionne plutôt bien!

Pour ce qui est du navigateur web, Amazon ne voulait pas d’un navigateur à la hauteur d’un PC, ce n’est pas fait pour nous dit Ian Freed, mais le navigateur permet d’aller sur Internet pour rechercher des informations (wikipédia, sncf etc) , et donc les sites de vidéos ou en Flash ne fonctionnent pas.

Ian Freed poursuit en expliquant que les ventes se portent très bien mais qu’il ne les divulguera pas, cependant une nouvelle version du Kindle est prévue pour l’année prochaine. Pour lui l’Iphone n’est pas un danger pour le Kindle (en effet, l’application Stanza qui permet de lire des ebooks sur l’Iphone a été téléchargée des centaines de milliers de fois) car le Kindle fournit plus de 180 000 livres ainsi que plus de 25 journaux et magazines différents, ce que l’Iphone ne fournit pas.

Une interview très intéressante, qui fait le point sur l’évolution du Kindle.

Pour lire l’interview originale et en entier, c’est ici (en anglais évidemment)!