Etats-Unis: Quand un journaliste ne « sait plus à quels seins se vouer »

Publié le 31 juillet 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

La (stupide) polémique sur le décolleté en V  d’Hillary Clinton vue par l'oeil coquin (mais noir de rage) de CLIO pour RELATIO

Robin Givhan, vous connaissez ? Moi, non. Mais j’imagine volontiers que ce journaliste du respectable Washington Post a plus de mal à trouver « la paix du slip » que Bush à assurer une « sécurité durable »  en Irak…

J’ai vu et revu la vidéo où il voit en Hillary Clinton l’indécence et l’impudeur personnifiées… Attention aux cols en V ! Ils attirent les regards des voyeurs voyous. Surtout dans cette Amérique bushienne, hypocrite et pudibonde,  où les « néo-cons » sont souvent des « archéo-connards »… (tiens, j’y pense : con, pourquoi est-ce   masculin ?)

Avec de telles réflexions dans ce « pays de la liberté », on se demande quels arguments vont encore être bons pour tenter de convaincre ceux qui pratiquent le repassage des seins des gamines (aussi révoltants que l’excision) , qui tailladent les mollets des femmes en jupe, qui traitent de « putes » les filles osant sortir les cheveux au vent, ou qui rejettent carrément les nouveaux-nés qui ne sont pas des garçons !

Mme Clinton a, constate notre éminent con-frère, des « protubérances mammaires » (quelle poésie !). Eh !Oui…Femme, elle est. Plutôt jolie, d’ailleurs…

Avec une poitrine que je n’avais pas encore spécialement remarquée, mais qui, à vue de nez,  ne sent pas le silicone.   Ses « protubérances » pleines d’élégance vous font peur Mister Givhan ? Un problème né dans la toute petite enfance peut-être…

 Et le décolleté (bien discret) de Mme Clinton vous excite ? Drôle de chro-niqueur vous êtes, Mister Givlan…Vous le traitez de « plongeant » : épongez-vous...Et refaîtes surface!

Ces  « quelques centimètres de peau dénudée  sont aussi choquants que si le sénateur républicain Rudy Giuliani  (l’autre candidat aux présidentielles) avait déboutonné sa chemise un peu trop bas » note ce scribouillard dans un article qui ne se veut en rien humoristique :  « Personne ne veut voir cela. Vraiment, c’était comme surprendre un homme la braguette ouverte », affirme Sir  Givhan.

Joli rapprochement… la poitrine et la braguette. De bons psy, comme ceux de Allen, doivent réussir à vous soigner Mister Givhan. Il est vrai que la braguette n’a pas toujours servi à cacher ce zizi qui pose tant problèmes à tant d’hommes.

A l’origine, c’est même une « protubérance » du ... caleçon. Un « wonderbra du bas » pour mâles soucieux d’apparaître bien pourvus.  Mais, lit-on Rabelais aux Etats-Unis ? Montaigne, lui, trouvait cela ridicule et vaniteux. Il n’avait pas tort : la braguette  « accroissait la grandeur naturelle par fausseté et imposture »… Du rembourrage. De la gonflette.

Les mots évoluent et les mœurs aussi. Aujourd’hui, le « braguetteur » est un séducteur un peu (beaucoup) rustre, un obsédé de la « tirette », comme disent les Belges en parlant de la fermeture Eclair (invention américaine), un sonné du « zip », un déréglé de la bande… Velcro (invention suisse)… « L’allocation braguette », on sait ce que c’est aux Antilles.

Vous la regardez souvent votre braguette Mister Givhan ? Boutons ou tirette ?

ins, ou plutôt les regards portés sur les seins, aussi ont évolué et varient encore, d’une contrée à l’autre, d’une mode à l’autre. Savez-vous, Mister Givhan, qu’à une époque (qui revient d’ailleurs avec les bretelles tombantes), cacher ses seins était pêché… Vous n’allez guère dans les musées, Mister Givhan. Ou dans les galeries de photos d'art. 

Regardez en haut; Voici DITA Van Teese sur belles photos... Regardez à gauche: pas mal, non? Elle s'appelle Juliette. Elle été photographiée par Pierre Charriau et je l'ai piquée sur un site impudique....

Mais n’avez-vous jamais eu l’occasion de retrouver dans la vie les excitations que vous donnait la lecture (en cachette) de Play-Boy… Je sais, là j’exagère :je projette autant que vous fantasmez, je plonge dans des procès de « pensées de derrière » (comme disait Pascal). Pardonnez-moi, mais j’essaie de comprendre. Sur internet, vous allez ?

Surfez… Il y a en a pour tous les goûts. Même sur des sites médicaux, vous pouvez virtuellement prendre votre pied, (en vous y attardant ou en suivant leurs liens),  comme ceux qui regardaient « Margot". Mais évidemment, Brassens, vous ne connaissez sans doute pas :

« Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la
Et Margot qu'était simple et très sage
Présumait qu'c'était pour voir son chat
Qu'tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la »

Vous êtes là, la la la la quand vous tombez sur quel site ? Celui des petits seins ou des gros sur les images de concours (très américains) de T-shirt mouillés peut-être. A moins que… La libido, çà ne se commande pas, et visiblement, comme disait Frédéric Dard, vous ne savez pas « à quels seins » vous vouer.

Ce n’est pas là, (la la la la la) un problème de sein mais une affaire de zizi. Retournez à l’école de Pierre Perret, Monsieur le chro-niqueur, et surveillez bien votre braguette…

« Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p'tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi »

CLIO (culottée puisqu’elle adore porter des décolletés en V)

PS: Gabrielle d'Estrée et sa soeur. Mignon, non? ... Notre journaliste américain, dans son style est aussi bête et indécent que d'autres confrères, polonais ceux-là. Ceux qui dans un photomontage qui avait fait scandale à juste titre en Allemagne: l'heddomadaire Wpress du 25 juin avait imaginé Mme Merkel et les deux jumeaux polonais dans une posture bien peu diplomatique. Il paraît que l'hebdo a battu ses records de vente... Ce qui est encore le pire, sans doute, mais que voulez-vous? Les femmes en politique sont encore traités bizarrement.... Il paraît pourtant que le "respect" et les "non-discriminations " sont des valeurs fondatrices de l'Union européenne... Mais la vulgarité n'a pas de frontière.