Depuis une dizaine d’année, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, plus sombre, plus désespérée, désenchantée. Les inégalités entre le Nord et le Sud se creusent. Les droits sociaux régressent à peu près sur tous les continents. Nous avons pollué les lacs, les océans, les rivières. Les espèces animales et végétales disparaissent à un rythme effréné et nous avons même réussi à dérégler le climat.
Cette situation ne date pas d’hier. Ses racines remontent au moins à la révolution industrielle. Nous avons lâché la bride à notre avidité. Nous avons réalisé le désastre quand il était trop tard. Encore certains n’ont-il pas réalisé. ils ne comprendront que le bateau à coulé que lorsque l’eau envahira leurs poumons.
Pour redresser la situation, il faudrait une remise en cause générale de notre mode de vie et du fonctionnement de notre civilisation. Or, que faisons-nous ? Nous attendons que la main invisible du marché secondée par nos hommes politiques résolve la situation. Courage ! À ce stade, seule la foi peut nous sauver.