Tous ensemble! - 3ème partie

Publié le 05 novembre 2008 par Cs

Dans les dernières aides auditives développées, la technologie anti-larsen par opposition de phase, lancée la première fois par ReSound en 1992, a été mise à jour à chaque sortie de nouveaux produits, afin de progressivement augmenter son immunité aux sons externes par voix aérienne, tels que la musique, la sonnerie de téléphone, ou les bips en tout genre. De tels sons sont connus comme provocant des sifflements, des grésillements ou encore des artéfacts de type « carillon » (si ça parle à certains d’entre vous) dans les produits les moins avancés, c'est à dire les plus entrée de gamme. Les améliorations dans le traitement du signal par le DFS sont doubles : premièrement, et le plus important, la fiabilité du modèle du tracé du larsen dans la boucle, lequel est calculé durant la session de réglage, appelée « étape de Calibration », a été grandement améliorée au travers de calculs beaucoup plus sophistiqués. Depuis que ce modèle a fournit le point de départ de l’annulation adaptative du larsen lorsque l’aide auditive est portée, augmentant sa fiabilité et conduisant ainsi à une performance sans précédant en terme de marge supplémentaire de gain sans larsen, appelé aussi « headroom » qui est une allégorie de la construction et qui représente la partie entre la tête de l’habitant et le plafond de sa maison. Deuxièmement, les constantes de temps associées avec les analyses on-line de l’occurrence du larsen ont été pincées afin d’assurer que le système attaque seulement le vrai larsen, et jamais les sons environnementaux. En résultat, les utilisateurs des dernières technologies auditives peuvent bénéficier du gain dont ils ont besoin pour l’audibilité et la clarté de la parole ainsi que de la qualité sonore exigée.

Les systèmes anti-bruit ont également montré des améliorations notables ces dernières années, notamment via la technique acoustique appelée « soustraction spectrale » est adaptée aux aides auditives par le département R&D de ReSound au Danemark. Le but de base de la soustraction spectrale est de réduire le gain uniquement dans les zone spectrales présentant un ratio S/B faible, mais au contraire de rehausser des zone à ratio haut, afin d’améliorer la qualité sonore. Cette technologie identifie avec très grande fiabilité et caractérise la parole et le bruit, et utilise des constantes de temps adaptatives afin de maintenir la réduction de bruit sans affecter la parole. Comme un supplément à la qualité sonore en présence de parole, la soustraction spectrale est appliqué lorsque la parole est présente, tel que le contenu spectral du bruit peut effectivement être annulé et l’enveloppe du signal de la parole laissée intacte. Le pourcentage de temps que cette fonction a été appliquée est suivie par le datalogging de l’aide auditive et affichée dans le logiciel de programmation.

Figure 15: Tous Ensemble! Torolf, les distributeurs slovaques et moi même à Latky, Slovaquie, Octobre 2008