Je comprends désormais concrètement pourquoi la préparation décente d'un bateau de voyage, nécessite au moins six mois, voire un an. Je suis satisfait du travail soigneux de l'équipe de Gauthier Marine. Ca douille, certes, mais ils ne font pas trop de gras. Pour s'en tirer à meilleur compte, il aurait fallu faire les travaux à Trinidad.
Ma trésorerie fait grise mine mais je ne peux guère temporiser: Achat de l'éolienne pour la fabrication du matereau adapté au portique, de l'électronique pour la sonde et les capteurs de mât etc...
Depuis quelques jours, le brouillard s'éclaircit à mesure du remontage de ce qui était désossé, démonté et stocké ça et là. Le lego nautique qu'était devenu Galapiat reprend la forme d'un voilier.
Il ne reste qu'un grosse quinzaine de jour avant la mise à l'eau début décembre. De mon côté j'ai presque achevé le réhabillage du mât et le remontage de l'enrouleur.
Il est temps, car mon absence fréquente pèse à Bach-Yen et le flux des dépenses dépouille trop vite mon portefeuille, d'autant qu'en ces temps de crise, qu'il n'y a guère de budget supplémentaire à attendre de ce que j'avais encore placé sur les marchés.
Le timing prévu pour le départ tombe d'ailleurs plutôt bien. Quitter la terre ferme quand une débacle
Malgré le froid qui devient plus vif, je commence à apprécier le travail manuel. Mes tatonnements du début s'estompent, je prends plus confiance dans ce que je produis, travaille mieux et plus vite. Mon apprentissage est un peu austère mais progresse correctement. Il y a un an, j'étais en costume cravatte à pianoter sur mon ordinateur ou à pipoter des clients, slideware conceptuel à l'appui. Malgré la solitude de ma tâche, je n'ai pas perdu au change et me sens bien mieux.