Titillons le champignon dans les bois d’Oléron

Publié le 07 décembre 2008 par Zappeuse

Le lieu-dit porte le nom de “L’Ecuissière”. C’est un chemin forestier avec un camping à babord et une plage en bout de piste. Cette plage présente l’originalité d’être une des rares où l’on peut encore distinguer une écluse à poissons. Cela faisait belle lurette que mon keum et moi n’allions plus aux champignons, trop habitués à rentrer bredouille, alors que nous avions tout le matériel : le livre avec descriptifs, photos et dessins, pour être sûrs de ne pas confondre l’amanite tue-mouche avec la chanterelle (faudrait quand même avoir sévèrement abusé du pineau avant !), petit couteau pour couper proprement le pied du champipi, et panier géant pour rapporter la précieuse cueillette et en faire profiter les copains. Nous arrivions certes à choper des champignons, mais en photo seulement. Du joli qui brille, du bleu par en-dessous voire du poussiéreux quand on shoote dedans, mais rien de bien mangeable. Jugez plutôt :

Et puis là, alors que nous gambadions d’un air badin, pas plus couverts qu’au printemps parce-que l’air était doux, écoutant le chant des oiseaux en évitant de nous prendre les pieds dans les ronces ou les fougères, nous le vîmes : notre cèpe. Celui que nous guettions depuis plus d’un an. Le premier (et le plus petit) d’une série de quatre. Le soir même nous mangerions certes des pâtes (c’était prévu), mais avec un sérieux petit plus dedans. Résultat des courses, moins de deux heures après la balade :

Elle est pas belle, la vie ?

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