Demain s'ouvre le séminaire "2012 objectif mer"

Publié le 08 décembre 2008 par Benjamin Tolman
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Brest, France - Demain, mardi 9 décembre 2008, s'ouvrira le séminaire « 2012 objectif mer : stratégie pour le milieu marin et enjeux pour la haute mer ». Dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, cette manifestation organisée par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et l’Agence des aires marines protégées doit rassembler près de 200 experts venant d’organismes de recherche, ministères, organisations internationales, ONG et organisations de pêche.

 

S'inscrivant dans le cadre du Grenelle de l'environnement, "2012 objectif mer" doit permettre d'organiser une véritable gestion intégrée de la mer et du littoral. Deux grandes thématiques y seront débattues : le « bon état écologique » du milieu marin, que l’Union s’est engagé à atteindre pour 2020 et les enjeux spécifiques à la haute mer, laquelle représente 64 % de la surface maritime mondiale et se situe en dehors des juridictions nationales.

Depuis l'adoption en juin 2008 de la directive cadre européenne « Stratégie pour le milieu marin », la France et les pays de l’UE se sont en effet engagés à évaluer, à préserver et/ou à restaurer la qualité de leur environnement marin à l’horizon 2020. Ce séminaire doit aujourd'hui lancer une réflexion sur les modalités d’application de cette directive. Quatre ateliers thématiques (mer saine, mer productive, mer propre, habitats) regrouperont les onze indicateurs qualitatifs servant à définir le « bon état écologique » des eaux marines.

En ce qui concerne la haute mer, le but de ce séminaire est de développer à l’échelle mondiale et à l’échelle régionale, une cartographie des enjeux à partir des trois thématiques suivantes : espèces et habitats remarquables, écosystèmes et fonctionnement des écosystèmes, usages et activités. Cette action doit par la suite permettre d'accompagner les futurs processus décisionnels, en fournissant un fonds documentaire précis ou en permettant d'identifier un réseau d’aires marines protégées et des orientations de gestion applicables.