Quick : la plaignante n’avait sûrement pas la frite ce jour-là !

Publié le 17 décembre 2008 par Kamizole

J’avais déjà eu connaissance des faits : une jeune femme qui glisse en entrant dans un fast-food et se blesse assez gravement à un genou pour être déclarée invalide à 100 %. D’après elle, le corpus delictis serait une frite malencontreusement restée sur le sol à l’entrée du fast-food. J’ai aujourd’hui, grâce à «20 minutes» Chute dans un fast-food : le tribunal déboute la plaignante connaissance de l’épilogue judiciaire, sans doute provisoire car la plaignante déboutée compte interjeter appel.

Quoi ? une frite ? répond le responsable du fast-food… Il n’y a jamais eu la moindre frite sur le sol. Les pompiers n’ont rien remarqué : ils devaient avoir bien d’autres préoccupations en tête qu’une pauvre malheureuse frite. Si tant est qu’un employé zélé ne l’ait pas fait disparaître promptement !

En effet, seul le témoignage de la sœur de la victime corroborait son affirmation. En face, le gérant du Quick, disposait du témoignage unanime de quatre employés : le sol était absolument propre, aucune frite.

On dira que le témoignage de la sœur est sujet à caution parce que forcément partial… Elle n’a pas pu voir une frite qui n’existait pas !

En face, le témoignage impartial de quatre salariés a évidemment plus de poids. D’abord le nombre… Je ne voudrais pas sembler donner une leçon d’arithmétique aussi élémentaire mais quatre est nécessairement plus grand que deux (la victimes et sœur).

Je dis bien «impartial» : vous n’imaginez tout de même pas que des employés d’un fast-food – boulot éminemment précaire – prissent le risque de contredire leur employeur…

Ce serait carrément la porte !