A la poursuite du bonheur ... de Stéphane Osmont

Publié le 19 décembre 2008 par Zoerose

Profitant d'un moment de grâce et de calme dans ma journée (la sieste du petit bout), je suis allée sur canalplusalademande.fr (génialissime, un de ces jours on en parlera ensemble si ça vous dit) dans le but d'étoffer un peu plus ma futilité pour tenter de ne pas sombrer, une quête du bonheur artificiel qui masquerait une dépression ou en tout cas une baisse de moral ... bref, cherchant quoi regarder pur me distraire, je tombe sur LE documentaire qu'il me fallait

A LA POURSUITE DU BONHEUR

 Stéphane Osmont (dont j'avais adoré le livre "LE CAPITAL") part d'un constat : l'humain poursuit une quête effrénée du bonheur, le bonheur est devenu un impératif,  mais peut-on construire, fabriquer, acheter le bonheur ? Il va à la rencontre de neurobiologistes, d'économistes ...

Médecine, psychologie, neurologie, neuropsychiatrie, sociologie, économie : chacune de ces disciplines entend désormais réussir à identifier les facteurs déclenchants et les mécanismes spécifiques au bonheur de l'être humain, des tréfonds de son cortex jusqu'aux conditions socio-économiques dans lesquelles il baigne.
Journaliste censément candide, Stéphane Osmont, devant la caméra de Sylvain Bergère, se présente comme un taciturne décidé à se soigner : le voilà parti à la rencontre des meilleurs experts en béatitude. Il essaiera ainsi d'appliquer les préconisations du docteur David Servan-Schreiber et de Tal Ben-Shahar, références planétaires en matière de psychologie positive. Il se prêtera aux expériences de Richard Davidson, père de la neurobiologie du bonheur. Il se rendra au Danemark (le pays le plus heureux au monde) et y conversera avec le sociologue Ruut Veenhoven. Pour autant, l'aventure ne débarrassera pas de son scepticisme notre apprenti-eudémoniste (d'eudémonisme : doctrine morale qui fait du bonheur le but de l'action); il se retrouvera plutôt dans les critiques formulées par le professeur américain de littérature Eric G. Wilson ou l'essayiste Pascal Bruckner, l'un défendant la mélancolie et l'autre condamnant «l'euphorie perpétuelle». (le nouvel obs)

Ce documentaire est PASSIONNANT, Stéphane Osmont est un sceptique dans lequel je me suis tout à fait retrouvée.

Le Maire de Ringkobing (Danemark), ville désignée par une étude comme étant celle où les gens sont le plus heureux (et où on a l'air de se faire chier grave !), a dit que l'on était heureux lorsqu'on s'accepte tel que l'on est et qu'on accepte sa vie telle quelle est ... pas folichon tout ça, mais c'est déjà un début.

Ruut Veenhoven, lui, nous explique qu'en France nous sommes moins heureux qu'au Danemark car il y a beaucoup plus d'interdit ... alors là, mon pôte (si je peux me permettre) je suis à fond avec toi !!!

Je vous conseille vivement de regarder ce programme, si vous le pouvez (il reste 28 jours de visualisation)