Spécial St Sylvestre : mon estomac vous parle

Publié le 31 décembre 2008 par Comeinmyworld

Bonnes gens, je profite du fait que mon foie me donne quelques secondes de répit, pour publier mon avis de décès en direct de mes toilettes.

Oui, mesdames et les autres, sachez que les huîtres sont de sales traîtresses, qui se vengent, par derrière (oups), lorsque vous leur faites des infidélités !

Mais enfin, pourquoi, pourquoi, personne ne nous dit que les huîtres ont une sensibilité toute féminine ? Pourquoi les bourriches ne sont-elles donc pas livrées avec un mode d’emploi pour les novices ?

De cette façon, on adapterait notre comportement en conséquence, bien évidemment, comme lors d’un premier rendez-vous !

On approcherait la demoiselle tout en douceur, qu’elle verdisse de plaisir et s’ouvre toute seule, gentiment.

On la disposerait joliment sur un plateau en argent, toute de lumière vêtue, pour l’admirer, d’abord. La complimenter, ensuite, sur sa texture satinée, avant de la, délicatement, gober. Pour finir, par flatter, sans retenue, son goût unique.

Si nous étions prévenus, jamais, au grand jamais, nous ne conclurions à la va vite, en déclarant que la dame était un peu grasse, et que les bulots sont bien meilleurs ! Jamais !

Bref, cette faute de tact, impardonnable, m’a valu l’animosité éternelle de toute la gent huîtrière et en guise de compensation au préjudice moral subi, la milice des ostréiculteurs m’a précipité dans des affres de tortures gastriques… sans fin, semble t’il.

Ce qui, du coup, semble compromettre, quelque peu, la magie habituelle du réveillon de la St Sylvestre, bien connu pour être le boat people de la drague.

Y’a qu’à lancer sa ligne dans la marée humaine ambiante, pour pêcher une perle, toute de lamé vêtue, au beau milieu d’un banc d’huître (oui le thème est récurrent et dicté par mon estomac tout puissant).

Evidemment, je pourrai, tout de même, enfiler mon lamé, et évoluer telle une larve à l’agonie, vomissant discrètement, dans les pots de fleurs, derrière le canapé, sous la table…

Enfin, vous, qui êtes en bonne santé, profitez sans limite (jusqu’à celles de la décence tout de même), de cette fête annuelle de la séduction : le 31, on ose, c’est fait pour ça.

Plus que quelques heures avant d’activer le mode 31 : pomponnés et relâchés des neurones, je vous souhaite de le fêter dignement (vous) et d’oser les rencontres qui vous constiperaient (oups) hors mode 31