2008, le regard de Jess Harrison // 2009... ben on verra bien

Publié le 31 décembre 2008 par Pascal Boutreau

Et voilà, l'année 2008 se termine... Encore une de moins à faire, c'est toujours ça de pris. La fin se rapproche,  ouf... C'est donc le temps des rétrospectives, des bilans. Des prévisions, des bonnes résolutions aussi avec cette année 2009 que je vous souhaite bien entendu pleine de joies, de bonheurs, de sourires, de rires et de petites choses qui rendent la vie plus belle. 

Pour moi, elle commencera plutôt pas mal par un p'tit week-end à Val di Fiemme, dans le nord de l'Italie pour le Tour de Ski. Jean-Marc Gaillard n'étant pas trop mal positionné (13e ce mercredi soir à "seulement'' 1'20'' du leader), il a été décidé de me catapulter là-bas illico. Direction donc Vérone (chez Roméo et Juliette) puis 150 bornes de tuture pour rejoindre la montagne.

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Que retenir donc de feu 2008 ? Si je ne devais retenir qu'une image de cette année sportive, ce serait peut-être le regard de Jessica Harrison, quelques minutes après l'arrivée du triathlon olympique. Avec Ollivier et Stéphane, mes deux confrères, nous étions à quelques mètres de la triathlète de Poissy. Avant de quitter les lieux, Jess, les baskets à la main,  s'est retournée, et a juste regardé. Comme si elle voulait garder à tout jamais dans son esprit et dans son coeur, cet endroit. Cela a duré à peine dix secondes, j'ai trouvé cet instant très intense. Il y avait dans son regard toute la magie olympique. Il y avait aussi une sorte d'apaisement, de fin de cycle, la sensation d'avoir touché la récompense de toutes les heures d'entraînement et de tous les sacrifices consentis des années durant pour avoir la chance d'être là. C'était juste beau.

Beau à l'image de ces Jeux olympiques. Trois semaines passées entre Hongkong (pour les épreuves d'équitation) et Pékin sous le signe de la démesure. Un émerveillement permanent avec un parc olympique constitué du Cube d'eau et du Nid d'oiseau qui constitue à coup sûr la plus belle infrastructure sportive qu'il m'ait été donné de voir. Une merveille. Des moments intenses vécus en live comme la demi-finale de hand France - Croatie, ou dans le sens inverse, la détresse des triathlètes français passés au travers ou celle des cavaliers tricolores de concours complet, mis à pied avant même le début de la compétition, avec les yeux rouges de Thierry Touzaint, l'entraîneur national, semblant incrédule devant l'accumulation de tels coups du sort. Comment oublier aussi ces ambiances de folie lors des triomphes chinois en badminton ou tennis de table. Le souvenir aussi d'une finale du 100m vécue devant une télé dans l'aéroport de Hongkong avec des gens qui ont dû me prendre pour un fou quand j'encourageais Bernard, révélation de cette année qui en plus d'être un champion me semble être un bon gars. Des moments plus personnels aussi comme un match de hockey-sur gazon entre l'Argentine et les Pays-Bas rendu bien sympa par la compagnie du jour. Mention aussi pour les raviolis crevettes de mon "fournisseur", dans une petite rue de Hongkong pas loin de mon hôtel (eh oui). Le souvenir aussi de jeunes bénévoles chinois d'une gentillesse permanente. Bref, trois semaines inoubliables, trois semaines qui m'ont offert l'immensité de la palette d'émotions que seul le sport peut offrir.

Le reste de l'année réserva aussi quelques beaux moments de sport, en live ou devant ma télé. Des pathétiques aussi comme la demande en mariage de Domenech, les dopés du Tour de France et des autres sports et quelques autres encore mais on va essayer de les oublier pour ne retenir que le meilleur. Et dans ce meilleur, je retiendrais quelques matches de tennis. Ceux de Tsonga bien sûr mais surtout le chef d'oeuvre absolu à savoir la finale de Wimbledon entre deux géants de ce jeu, entre deux "Messieurs", Rafael Nadal, impressionnant tout au long de l'année, et son altesse Roger Federer. Il y eut aussi le parcours de Tiger Woods à l'US Open qui m'a définitivement donné envie de me mettre au golf (je vais encore un peu attendre que ça se réchauffe quand même). Et puis bien sûr, pour des raisons bien plus personnelles, Equita'Lyon où l'ont fait de sacrées belles rencontres.

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Je n'en parle plus trop mais le ciné continue d'être important. Quelques films sortis du lot cette année : la fraîcheur de Promets-moi d'Emir Kusturica ; Stones de Scorsese ; Deux jours à tuer, de Jean Becker avec un superbe Albert Dupontel, Valse avec Bachir, un film d'animation très réaliste et fort ; Mamma Mia, vu trois fois pour la bonne humeur qu'il génère, Hancock pour le duo d'acteurs Will Smith (pas loin d'être mon acteur préféré) et la divine Charlize Theron ou encore Faubourg 36 pour l'immersion dans un autre monde.

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Projetons-nous aussi sur cette nouvelle année. Professionnellement, elle devrait être placée sous le thème du voyage. Pas mal de périples, plus ou moins exotiques, en perspective. Février par exemple sera très animé avec embarquement pour la manche de Coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve, dans le Jura, sur les terres de Jason Lamy-Chappuis notre petit prodige. Le week-end suivant, direction Bordeaux pour du dada avec la Coupe du monde de saut d'obstacles. A peine le temps de rentrer et hop, direction Liberec, en République tchèque pour les Championnats du monde de ski nordique. Deux semaines là-bas avec je l'espère des exploits tricolores (c'est toujours mieux pour l'ambiance) et on embarque pour Lahti, en Finlande pour un week-end toujours marqué par le ski de fond, le saut à skis et le combiné. Voilà pour un début d'année chargé.

Viendront ensuite les compétitions de dada avec Fontainebleau en concours complet fin mars, La Baule en saut d'obstacles début mai, Badminton en complet, Aix-la-Chapelle début juillet, puis les Championnats d'Europe de saut et de dressage à Windsor fin août suivis des "Europe" de complet à Fontainebleau fin septembre. On ajoute à cela pas mal de compet de triathlon, discipline qui retombe dans mon giron, et quelques reportages sur les nouvelles disciplines que nous sommes désormais sensés couvrir et cela fait pas mal de temps passé loin de chez moi. Et franchement, ça me plait bien. Le plus dur va encore être de placer mes vacances dans tout ça. Et comme j'ai encore 12 semaines à prendre avant le 31 mai (oui je sais, ça énerve...) c'est pas gagné... trop dure la vie.

Je vais aussi essayer de caser quelques compétitions perso. J'ai un peu de mal pour l'instant à avoir une réelle visibilité à moyen terme d'où quelques difficultés dans la programmation de ma saison. A priori, je suis partant pour l'Ecotrail (trail de 80 bornes), le 14 mars. Normalement, je serai du stage en Espagne du Meudon Triathlon, mi avril. J'espère aussi pouvoir être prêt pour le LD du Trisapin le 21 juin et, si tout se passe bien à l'Ecotrail, je pourrais bien me retrouver du côté de La Plagne fin juillet pour l'Ultra 6000 D (110 bornes, 5600m de dénivelé +). Quant à un éventuel Ironman, pour l'instant, je n'en sais rien... Si cela se fait, c'est-à-dire si je trouve le temps d'en préparer un sérieusement (c'est que ça demande quand même un vrai investissement cette histoire), cela se passera sans doute à Barcelone en octobre... Mais on en est encore très loin... A suivre.

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Opération Ecotrail

Lundi

Course à pied : 1h5'

Footing de reprise après trois semaines off. C'est que l'Ecotrail va arriver vite (le 14 mars) et qu'il y a quelques kilos à faire disparaître en toute urgence ! Jambes lourdes, mauvaises sensations, bref du classique pour une reprise... Heureusement, super soleil qui a rendu la balade agréable.

Mardi

Natation : 2000m (100 ; 600 (100 nc, 100 4 nages, 100 éduc) ; 300 batt ; 400 (25 nc, 25 polo, 25 sprint, 25 souple) ; 400 pull amplitude ; 200 (25 rapide; 75 souple).

Une bonne vieille séance enclume comme pour chaque reprise... L'impression de nager à l'envers sans aucune sensation... ça ira mieux la prochaine fois... Enfin j'espère !