Depuis Dahab pour se rendre en Jordanie, rien de p...

Publié le 10 août 2007 par Jean-Michel Frappier
Depuis Dahab pour se rendre en Jordanie, rien de plus simple, il suffit de prendre un mini bus. La route passe malheureusement par un poste frontalier israélien dont le tampon nous interdirait l'entrée en syrie.Il faut donc prendre le traversier pour la Jordanie pour éviter d'être refoulé a la frontière.Il n'y a qu'un seul bateau effectuant le trajet et ils en profitent, CINQUANTE-CINQ dollars chacun et Américains s.v.p. pour faire environs 50 km.Le seuls problème, aucune banque ne propose cette devise, un autre mystère égyptien.
Une fois l'argent trouvé et les billets en poche, il ne reste qu'à trouver le bateau dans se port chaotique ou l'anglais se fait rare et qui laisse beaucoup plus de place aux transports de marchandises qu'aux simples passagés.Par hasard en cherchant le quai d'embarquement, on tombe sur un douanier qui doit mettre absolument sont estampe sur l'une des pages de notre passeport pour que l'on ne quitte pas illégalement le pays, une chance que l'on est tombé sur lui.on nous fait ensuite signe de monter rapidement à bord d'un bus pour nous rendre au bateau, encore une fois on se trouvait la par chance. S’il y a une chose dont on va se rappeler à propos de tout ce qui est moyen de transport en ةgypte, c'est bien l'improvisation et le manque d'organisation.
Une fois à bord, surprise, sur plus de mil passagés, arrivé de nulle part, nous sommes les seuls occidentaux avec un hongrois qui voyage seul, disons que l'on ne passe pas inaperçus, ce qui est étrangement agréable après avoir suivis l'itinéraire touristique classique en ةgypte.
On quitte le port avec plus de deux heures de retard et la traversée d'une heure en théorie, en prendra neuf. Avec un petit calcul rapide, on obtient une impressionnante vitesse de pointe de 5.5 km/h on aurait fait mieux en pédalo!!!!! Pour couronner le tout, une fois sur la terre ferme, un policier confisque nos passeports et nous demande de le suivre.C' est au pas de course avec nos sacs sur le dos qu'il faut se faire un chemin dans la foule pour ne pas le perdre de vue, car il n'a pas du tout l'air de vouloir patienter. Une fois au bureau d'émigration nos précieux documents changent constamment de main comme si personne ne savait quoi en faire et il faut patienter. Une heure et demie plus tard sans que l'on nous ait posé aucune question, on retrouve nos passeports avec un visa à l'intérieur, Bienvenu en Jordanie.
Impatients de découvrir l'ambiance de la ville, mais crevé pour faire changement, on monte dans un taxi, qui pour nous réveiller met un peu de musique et c'est à ce moment que la fête commence.La pédale à fond comme la musique, Mahmoud cigarette au bec nous souhaite un bon séjour dans son pays.Il danse, claque des mains et on emboîte le pas comme les autres passagers dans les voitures aux alentour et les passant dans la rue qui se mettent à bouger au son de la musique!!!!!Dans la rue on a droit à des bonjours, bienvenue en Jordanie a des sourires et c'est sans rabatteurs ni harcèlement que l'on peut choisir un hôtel, quel changement d'ambiance apprécié.
Au resto, quelques mots d'arabe et le serveur tout heureux s'empresse de nous faire goûter les spécialités locales gratuitement, les plats s'empilent sur la table, un vrai délice. Si l'acceuil est aussi chaleureux dans le reste du pays qu'à Aqaba, on risque de vraiment apprécier la Jordanie
Jean-Michel et Elaine
Pendant que Jimi discutait avec les agents d'émmigrations pour savoir se qui se passais, j'ai fais la rencontre de jeunes enfants mignons qui sont rapidement devenus mes amis, pour faire changement et d'une fille de notre age qui avait aussi des problème avec les douanes.Comme elle venait d'Arabie Saoudite, elle portait un voile complet et pour me montrer a quoi elle ressemblait, elle a sortie une photo de son sac, la déplié et me l'a montré en prenant bien soin de la cacher du regard des hommes avec sa main. Ce petit geste anodin pour elle m'a fait réaliser à quel point je suis loin de chez moi et de mes coutumes.
Elaine