Et si la maladie n'était pas un hasard...

Publié le 12 janvier 2009 par Laurent Matignon
Et si la maladie n'était pas un hasard ?
de Pierre-Jean Thomas-Lamotte
Présentation de l'éditeur
Et si la maladie n'était pas un hasard ? Et si elle n'était que la réponse organisée par notre corps pour compenser nos petites et grandes déceptions émotionnelles de la vie ? Après avoir examiné des milliers de patients, le Dr Thomas Lamotte, neurologue français, a développé une approche différente des symptômes de ses patients : pour lui, la plupart des maladies que nous développons ont pour origine une émotion inavouée et le simple fait de comprendre ce mécanisme nous permettrait déjà de les éviter. L'expression populaire: "s'en rendre malade" trouve dans ce livre sa plus belle illustration avec les clés pour décoder nos déceptions et comment les empêcher d'agir sur notre corps.

Pourquoi un pharmacien qui ne voit que des malades tout au long de sa journée, toute la semaine et même toute l’année, n’est-il pas plus souvent malade ? Pourquoi, après avoir vu en un jour 20 personnes terrassées par la grippe, soit 100 en une semaine, un généraliste non vacciné ne l’attrape-t-il pas non plus ? Pourquoi cette personne qui n’a jamais fumé a-t-elle un cancer des poumons, alors que ce fumeur invétéré qui grille sa cigarette depuis 50 ans n’a rien ? Pourquoi les femmes séparées ou divorcées sont-elles la majorité des cancers du sein ? Pourquoi tous les hommes ne font-ils pas un cancer de la prostate ?
Depuis mes premières années de médecine, je me suis intéressé aux causes de la maladie. Mais après avoir examiné et parlé avec plus de 20.000 patients au cours de ma vie professionnelle, j’en suis arrivé à la conclusion que la maladie n’est pas toujours l’effet d’une cause extérieure mais bien celui d’une cause intérieure. A en croire les médias, je n’ai pas tort. Dans le cas d’un attentat ou d’une catastrophe aérienne, les autorités mettent des psychologues à disposition des survivants et de ceux qui ont perdu un être cher, pour les aider à ne pas se rendre malades eux-mêmes... Quant à la littérature, elle nous conte depuis l’aube des temps des histoires d’amour dans lesquelles l’être délaissé meurt de chagrin. Si on peut empêcher une victime de « s’en rendre malade », on peut sans doute empêcher un père de famille de 45 ans de se rendre malade après avoir reçu sa lettre de licenciement. Ça aussi c’est un trauma, même si cela semble banal. Lui aussi aurait besoin d’un psychologue pour digérer son drame.
Dr Pierre-Jean THOMAS-LAMOTTE Neurologue
ET SI LA MALADIE N’ÉTAIT PAS UN HASARD ?
Editions Le jardin des Livres ® 243 bis, Boulevard Pereire – Paris 75827 Cedex 17
Tél : 01 44 09 08 78 - ISBN 9782-914569-620
Remerciements :
Depuis près de dix ans, j’ai eu la chance de côtoyer de nombreux amis, médecins ou thérapeutes férus de psychosomatique. Ils m’ont permis d’enrichir mon point de vue, en particulier grâce à leurs connaissances de médecine chinoise, d’ostéopathie ou d’homéopathie.
Je dois énormément à Pierre Julien pour son accueil, son esprit critique, sa loyauté dans ce travail qui nous passionne au plus haut point. Outre ses idées originales, il m’a aidé patiemment à corriger le manuscrit initial de cet ouvrage pour le rendre un peu plus accessible. Un grand merci également à Chantal Julien qui a favorisé ces rencontres dans la convivialité et l’amitié.
Introduction
Pourquoi un pharmacien qui ne voit que des malades tout au long de sa journée, toute la semaine et même toute l’année, n’est-il pas plus souvent malade ? Pourquoi, après avoir vu en un jour 20 personnes terrassées par la grippe, soit 100 en une semaine, un généraliste non vacciné ne l’attrape-t-il pas non plus ? Pourquoi cette personne qui n’a jamais fumé a-t-elle un cancer des poumons, alors que ce fumeur invétéré qui grille sa cigarette depuis 50 ans n’a rien ? Pourquoi les femmes séparées ou divorcées sont-elles la majorité des cancers du sein ? Pourquoi tous les hommes ne font-ils pas un cancer de la prostate ?
Depuis mes premières années de médecine, je me suis intéressé aux causes de la maladie. Mais après avoir examiné et parlé avec plus de 20.000 patients au cours de ma vie professionnelle, j’en suis arrivé à la conclusion que la maladie n’est pas toujours l’effet d’une cause extérieure mais bien celui d’une cause intérieure. A en croire les médias, je n’ai pas tort. Dans le cas d’un attentat ou d’une catastrophe aérienne, les autorités mettent des psychologues à disposition des survivants et de ceux qui ont perdu un être cher, pour les aider à ne pas se rendre malades eux-mêmes... Quant à la littérature, elle nous conte depuis l’aube des temps des histoires d’amour dans lesquelles l’être délaissé meurt de chagrin. Si on peut empêcher une victime de « s’en rendre malade », on peut sans doute empêcher un père de famille de 45 ans de se rendre malade après avoir reçu sa lettre de licenciement. Ça aussi c’est un trauma, même si cela semble banal. Lui aussi aurait besoin d’un psychologue pour digérer son drame.
Le dogme et le conditionnement nous imposent de relier la maladie à une cause extérieure, un virus, une bactérie, le tabac, le soleil, etc. Les traitements de la médecine classique se résument à attaquer la maladie avec des molécules : la dépression se combat par un anti-dépresseur la douleur ou inflammation par une molécule ant-algique ou anti-inflammatoire anti-biotique traitements anti-mitotiques1 ; la faiblesse par un médicament tonique ( cardio-tonique, veino-tonique ), etc.
Ces batailles « molécule contre dérèglement moléculaire » donnent souvent de brillants succès. Mais elles ne nous expliquent pas pourquoi autant de femmes divorcées font un cancer du sein. S’il est possible d’étudier cent malades ayant tous une tension artérielle élevée à 17/10, une surcharge pondérale et un diabète, il est difficile d’étudier une cohorte de cent veuves, de cent orphelins, de cent chômeurs longue durée ou de cent femmes divorcées. Cela n’aurait pas de sens parce qu’on ne peut mesurer l’impact du deuil vécu sur chaque personne ainsi que son histoire émotionnelle.
En tant que médecin, j’ai pu vérifier de nombreuses fois l’efficacité des placebos ( actuellement, il n’est d’ailleurs plus possible d’étudier « scientifiquement » un nouveau médicament sans comparer son efficacité à celle d’une pilule inoffensive ). Mais si le placebo peut guérir le malade en agissant simplement sur son psychisme, il y a peut-être un événement « nocebo » avant l’apparition de la maladie... Et si ce nocebo existe, on peut sans doute intervenir à son niveau, et par conséquent sur le déroulement de la maladie ?
Le lien éventuel entre psychisme et maladie n’est évidemment pas un scoop. On le retrouve dès l’Antiquité et dans des civilisations très anciennes, comme par exemple la médecine chinoise. Néanmoins, c’est dans le sillage du docteur Sigmund Freud, que le docteur Georg Walter Groddeck avait mis en évidence le traumatisme psychique pour expliquer la maladie. C’est lui qui a tenté de réintégrer toute pathologie acquise, sans exception, dans un cadre psychosomatique unique. Pour lui, un déterminisme inconscient était à l’origine de toute maladie. Il alla même jusqu’à mettre l’évolution de la maladie entre les mains du malade, y compris sa guérison : « Il ne faudrait pourtant pas oublier que ce n’est pas le médecin qui vient à bout de la maladie, mais le malade. Le malade se guérit lui-même, comme c’est par ses propres forces qu’il marche, pense, respire, dort2 ».
D’autres médecins depuis sont allés dans son sens. Le docteur Erich Stern par exemple a signalé des guérisons multiples obtenues par psychothérapie dans la tuberculose pulmonaire. Plus récemment, des médecins d’horizons divers comme Carl Simonton aux Etats-Unis, Michel Moirot3 ou Henri Laborit4 en France ont repris ces études sur le lien entre maladie et psychisme, le plus souvent au grand mépris du corps médical occidental, trop occupé à défendre la seule médecine classique5.
Le docteur Dragan Buljevac6 s’est hasardé sur ce chemin de traverse avec une étude sur les malades atteints de scléroses en plaques. Pour essayer de repérer un éventuel lien de cause à effet entre symptôme et psychisme, lui et ses collaborateurs se sont intéressés aux événements psychoaffectifs vécus par leurs patients dans les mois précédant les poussées de la maladie. Ils leur ont confié un carnet dans lequel les malades devaient noter chaque jour tous les événements psychoaffectifs ressentis comme importants. L’analyse des carnets a montré qu’un traumatisme psychique était retrouvé chez 75% des patients entre 7 et 12 mois précédant les signes d’une poussée de sclérose. Malheureusement, cette étude n’a pas été publiée de façon détaillée dans les journaux scientifiques. Elle a seulement fait l’objet d’un poster affiché lors d’un congrès de neurologie avant de tomber dans l’oubli. Dans cet exemple pourtant, la piste psychosomatique était très sérieuse !
Alors comment en suis-je arrivé à poser la question « Et si la maladie n’était pas un hasard ? ». Interne, puis chef de clinique assistant dans les Hôpitaux de Paris, je n’ai réellement commencé l’écoute systématique des patients qu’en devenant chef de service de neurologie dans l’hôpital d’une petite ville de province. Ensuite, je me suis installé comme neurologue libéral parce que je voulais avoir tout mon temps pour discuter avec mes patients. Une véritable carrière à l’envers ! C’était en 1985. Depuis, j’ai écouté plus de 20.000 patients. J’ai pu prendre mon temps avec eux, même si la médecine classique, alliée à une « médecine de l’oreille », est une procédure souvent lente, voire épuisante car les entretiens peuvent parfois durer deux heures, si cela est nécessaire.
Certes, pendant les dix premières années, je me suis senti bien seul dans mon cabinet en ville. Mais à partir de 1998, tout a changé. J’ai d’abord rencontré le psychanalyste Pierre Barbey qui m’a initié « à la lecture des scanners cérébraux ». Il m’a patiemment appris à reconnaître sur une simple photo les zones du cerveau qui portent les traces venant de la « rumination d’un conflit ». Pendant sept ans, pratiquement chaque semaine, j’ai passé une journée avec lui à confronter, en aveugle, les données de la lecture du scanner cérébral au tableau clinique du malade. Et pendant quatre ans, nous avons pu travailler ensemble à Paris, à la Salpétrière, grâce aux professeurs Hauw et Meininger qui nous ont accueillis dans leurs services respectifs. L’heure me semble donc venue de partager les découvertes de cette longue exploration de vingt années de travail.
Les données présentées ici ne font guère recette auprès des journaux scientifiques ou des réunions scientifiques car elles ne rapportent rien aux laboratoires pharmaceutiques. De plus, elles émanent d’un médecin libéral et non d’un professeur de faculté ou du chercheur d’un laboratoire reconnu. Et puis, elles vont souvent à l’encontre du « médicalement correct ». Pourtant, je pense qu’il est utile de livrer dès maintenant le trousseau de clefs que j’ai rassemblé auprès des malades et des soignants. Chaque clef fournie permet une autre vision du symptôme.
Ne pas la livrer, ce serait quelque part ne pas porter assistance à personnes en danger.
1
Est-il vraiment possible
de s’en rendre malade ?
L’homme est fait de désir. Il ne supporte ni les grandes déceptions, ni les agressions, ni même une variation brutale de son mode de vie. L’interruption d’une activité ou d’une relation agréable devient parfois un manque cruel sur le plan psychique et affectif, difficile à supporter sur le plan physique.
Qui n’a jamais observé, au moins une fois dans son entourage, l’apparition d’une maladie grave succédant à un événement dramatique ?
En écoutant les histoires vécues dans les familles ou au travail, il ne semble faire aucun doute qu’un choc psychique précède souvent une maladie. Ainsi, il est très fréquent d’observer des dépressions réactionnelles ( à distinguer d’une réaction de deuil ) après des traumatismes psychoaffectifs : décès ou simplement séparation d’un proche, rupture amoureuse, échec professionnel, maladie grave d’un enfant ou d’un parent.
Il existe également un grand nombre de maladies somatiques qui semblent dépendre directement des facteurs psychiques : ulcère de l’estomac, poussées de tension artérielle, maladies de peau comme l’eczéma ou le psoriasis, crises d’asthme... Certains symptômes peuvent apparaître immédiatement après un traumatisme psychique en quelques minutes, heures ou en quelques jours. D’autres maladies ne seront diagnostiquées qu’après plusieurs semaines ou mois, notamment lorsqu’il s’agit de cancers qui se développent lentement dans la profondeur du corps. Nous allons donner un certains nombre d’exemples où la maladie semble bien se déclencher après un traumatisme psychique important.
CONFLITS ÉMOTIONNELS PROFESSIONNELS
Un hold-up aux conséquences prévues par la police
Monsieur E., directeur de banque, a vécu un hold-up sanglant avec des collaboratrices prises en otage. Arrivé sur les lieux, le commissaire de police avait mis le personnel de l’agence en garde : « mon expérience de policier montre que ceux qui ont vécu un hold-up de ce type, développent, après, des maladies graves, voire des cancers à cause du trauma ». Quelques mois plus tard, un virulent cancer s’était développé chez monsieur E. et l’a emporté en quelques semaines.
Trop plein de soucis
A la suite de plusieurs méventes de ses produits, monsieur S. a été contraint de placer sa Pme en redressement judiciaire afin de la sauver. Pendant des mois, il n’a cessé de pester et de dire « j’en ai plein les c... » dès qu’il se retrouvait avec des retards ou des problèmes. La pression de l’administration judiciaire s’ajoutant à tous les autres soucis, la réponse de son corps n’a pas tardé : son médecin lui a découvert un cancer des testicules. Le traitement précoce lui a permis d’être soigné.
Une mutation forcée
Monsieur R., enseignant, travaillait dans la crainte d’être muté. Il ne voulait pas quitter la ville parce qu’il y vivait une histoire sentimentale. Mais quelques jours après avoir reçu la lettre de sa mutation, il a déclenché une hémorragie cérébrale.
Un patron de presse qui se brise le cœur
Monsieur K. dirigeait un journal qui existait depuis une vingtaine d’années et qui faisait vivre 60 salariés. Au début des années 80, la baisse des ventes au numéro et celle des recettes publicitaires le contraignit, la « mort dans l’âme », à cesser la parution de son journal qui était aussi sa raison de vivre. Dans la semaine précédant la mise en liquidation, il a été victime d’une crise cardiaque dont il se remit avec beaucoup de difficultés. La mort de son journal lui avait véritablement brisé le cœur.
Un blocage suivi d’un cancer de la gorge
Monsieur R. était devenu le directeur technique heureux de son entreprise. Tous les projets passaient par lui et son président lui faisait entièrement confiance. Il avait ainsi prévu de travailler tranquillement jusqu’à sa retraite à 60 ans. Mais lorsque son PDG lui annonça : « Je vous laisse mon entreprise », pour monsieur R. ce fut la panique. Comme si le pilote s’était soudain éjecté pour le laisser seul dans l’avion lancé à grande vitesse. Cette proposition lui fut insupportable et « dure à avaler ». Quelques semaines plus tard, l’oto-rhino-laryngologiste lui a biopsié une tumeur cancéreuse à l’arrière gorge.
Un conflit professionnel dégénère en phlébite
Monsieur B., enseignant, vivait un important conflit professionnel. Directeur d’école depuis de nombreuses années, il avait été échaudé par une première expérience de conflits avec les enseignants de son établissement. A cause de ces litiges, il avait même demandé et obtenu sa mutation dans une petite école de campagne où il n’avait plus qu’une seule enseignante sous ses ordres. Malheureusement, cette jeune personne prétendait, elle aussi, tout commander. Et là, il n’a soudain plus supporté son travail. Aussitôt, monsieur B. a « fait » une phlébite profonde de la jambe gauche ( phlébite surale ) sans aucune cause apparente, puisqu’il fait du sport régulièrement et n’a aucun antécédent médical. Cette phlébite l’oblige à rester chez lui pour suivre un traitement de piqûres anticoagulantes. Elle lui a surtout permis de rester au foyer pendant quelque temps, sans avoir à affronter l’enseignante qui commande à sa place. Les psychologues appellent cela le bénéfice secondaire de la maladie.
Un cancer après une mise à l’écart
Monsieur G. était un cadre apprécié de sa compagnie d’assurances. Il ne lui restait que quelques années avant sa retraite, lorsque la société embaucha pour son service un ancien militaire qui ne connaissait pratiquement rien au travail. Au bout de trois mois, cet ex-militaire, arrivé de nulle part, fut nommé contre toute attente à la tête du nouveau service restructuré de monsieur G. qui eut l’impression que son administration lui avait fait « un enfant dans le dos ».
Quelques mois plus tard, une prise de sang systématique7 pour un homme de son âge révéla qu’il développait un cancer de la prostate. Il se trouva ainsi emporté dans un cycle d’examens et de traitements le condamnant à devenir impuissant.
Des soucis d’argent qui déclenchent des maladies graves
Monsieur H., boulanger, a été obligé de se séparer de sa fille après avoir découvert qu’elle se servait dans la caisse. Quelques mois après ce drame, les médecins lui ont découvert un cancer du côlon. L’ablation chirurgicale de la tumeur ne fut pas suivie de récidive et il put reprendre sa boutique. Quelques années plus tard, sa boulangerie fut touchée de plein fouet par la grande grève de la SNCF. Sa boutique se trouvant à côté de la gare, le plus gros de sa clientèle était représenté par les voyageurs qui allaient travailler à Paris. Une semaine, puis deux semaines passent pratiquement sans aucun client. Et lorsque la grève fut reconduite pour la troisième semaine, monsieur H. fut hospitalisé en urgence pour une hémorragie cérébrale qui lui laissa d’importantes séquelles. Il n’a hélas jamais pu reprendre son activité professionnelle.
Une série noire qui entraîne des maladies du cerveau
Monsieur M., retraité, avait accepté de devenir le président d’une association fondée par un prêtre venant en aide aux familles ayant des enfants handicapés. Un beau jour, il découvre les problèmes : le trésorier ( qui venait d’être condamné pour pédophilie ) avait fait d’énormes trous dans la caisse. Monsieur M. se démena aussi pour réparer un autre désastre financier : l’association avait programmé un voyage au Canada le 12 septembre 2001, lendemain des attentats suicides à New York ans pour récupérer l’argent versé à l’agence ( des centaines de milliers d’euros ) et le rendre aux familles. La secrétaire de l’association en fit une jaunisse et mourut brutalement d’une rupture d’anévrysme cérébral. Quant à monsieur M., s’il est encore en vie, il présente maintenant des troubles graves du langage, constituant une maladie proche d’Alzheimer, appelée « aphasie progressive ».
Une concurrence qui coule sa boîte
Pendant vingt ans, monsieur J. s’était battu pour se faire une place au soleil dans une grande ville avec sa boutique de télévision-hifi-vidéo. Au fil des ans, il avait agrandi sa surface de vente et grignoté les parts de marché de ses concurrents. Mais un beau jour, il apprit l’installation imminente d’une Fnac non loin de son magasin. Aussitôt, il a pensé qu’il allait « couler », pensée qu’il rumina chaque jour. Huit mois plus tard, on lui découvrit un cancer du rein qu’il fallut opérer d’urgence.
Une disqualification professionnelle entraîne un cancer
Monsieur R. avait la responsabilité de former des jeunes dans son entreprise. Son travail lui plaisait et il pensait que sa façon de procéder était judicieuse. Mais quand il fut convoqué chez son supérieur hiérarchique, son monde s’écroula : son travail avait été jugé insuffisant et même dangereux. Son supérieur lui retira la formation des trois personnes dont il avait la charge. Peu après, son état de santé déclina. Sa fatigue, son amaigrissement et sa fièvre devinrent même inquiétants. Hospitalisé pour un bilan général, on lui découvrit un lymphome, c’est-à-dire un cancer des ganglions au niveau du thorax et de l’abdomen.
Perte de pouvoir + retraite = paralysie mortelle
Monsieur B, exploitant agricole prospère, était aussi le maire de son village. Épanoui par cette fonction qu’il trouvait passionnante, il avait pris la décision de continuer son mandat même après sa retraite et était persuadé d’obtenir l’aval de son conseil. Et ce fut une vraie douche froide lorsque son premier adjoint lui demanda fermement de lui laisser la place aux élections suivantes. Quelques semaines plus tard, il sentit une gêne progressive de son bras droit. En quelques mois, même le maniement du stylo devint difficile. Un véritable handicap pour un maire ! Le bilan médical révéla une sclérose latérale amyotrophique8.
Très inquiet de la progression de sa paralysie, le maire décida de quitter le neurologue de la ville pour être suivi dans le service spécialisé d’un CHU. Alors qu’il était devenu presque totalement invalide, il déclencha peu après un cancer des ganglions ( un lymphome ) dont il mourut en quelques semaines.
Un cancer après un départ anticipé à la retraite
Monsieur O. dirigeait tranquillement le conseil de son entreprise depuis de nombreuses années. Mais un beau jour, il entra en conflit avec un jeune cadre qui, fraîchement arrivé, briguait déjà son poste de président. Au moment de la réélection, il y eut des échanges houleux entre les deux hommes et c’est le jeune loup qui fut choisi, au grand désarroi de monsieur O. qui décida alors de quitter l’entreprise bien avant sa retraite. Quelques semaines seulement après son départ, les médecins lui découvrirent un cancer du poumon.
MALADIES DÉCLENCHÉES PAR
LA PEUR, RÉELLE OU IMAGINAIRE, DE LA MORT
Maladie déclenchée simultanément par deux sœurs
Mme J. s’est brutalement mise à vomir et à avoir des douleurs abdominales. Appelé en urgence, le médecin la fit hospitaliser pour une péritonite. Si l’intervention chirurgicale immédiate sur une partie de l’intestin grêle se passa bien, les complications post-opératoires se succédèrent et cette dame resta plusieurs semaines dans un état grave dans un service de réanimation. Pendant un temps, les médecins n’osèrent même pas se prononcer. Ses deux filles venaient la voir régulièrement et elles étaient toujours très impressionnées de la voir branchée à des tuyaux qui partaient dans tous les sens. Au début, leur mère avait même été placée sous respiration artificielle : une grosse sonde lui sortait du nez, pour la relier à l’énorme machine qui l’aidait à respirer. Ses filles vécurent pendant des semaines dans l’inquiétude car son état de santé passait par des hauts et des bas. Finalement, leur mère se rétablit sans grosses séquelles. Mais quelques mois plus tard, on diagnostiqua chez sa fille aînée une tumeur de l’hypophyse. Cet adénome sécrétait une hormone qui lui avait fait gonfler la poitrine et produire du lait, comme après un accouchement. Six mois plus tard, le même diagnostic de tumeur de l’hypophyse à prolactine fut observé chez la fille cadette.
Se rendre malade à cause de madame
La maladie de monsieur N. s’est déclenchée après une hospitalisation en urgence pour une petite hémorragie. Il était rentré de son travail avec une simple tache de sang sur sa joue. Un minuscule éclat métallique s’y était fiché. Rien de bien grave. Mais sa femme l’avait harcelé jusqu’à ce qu’il se rende dans la salle de bains pour se laver le visage. Et là, une petite artère s’est aussitôt mise à gicler le sang, provoquant une hémorragie massive. Notre homme a cru sa dernière heure arrivée.
Il avait gardé un très mauvais souvenir de son hospitalisation et rendait sa femme responsable de ses malheurs car elle l’avait véritablement forcé à nettoyer sa plaie. Il aurait attendu un peu que l’artère se serait guérie d’elle-même. Il en voulait donc à son épouse, même des années après, et retrouvait aussitôt de la haine pour cet épisode. Depuis ce jour, monsieur N. est soigné pour une maladie du sang ! Il fabrique trop de plaquettes9 ( les médecins parlent d’une thrombocytémie ) et son traitement médical ne lui permet pas de ramener le chiffre à des valeurs normales. A tout moment, son sang peut se coaguler et boucher ses artères...
Une chute qui entraîne un cancer
Monsieur S. est passionné par la montagne depuis son plus jeune âge. Au fil des années, il est même devenu un alpiniste expérimenté. Pourtant, un jour il avait vécu un drame : il avait dévissé et fait une chute de plusieurs dizaines de mètres dans le vide. Pendant la chute, il s’était persuadé de vivre ses derniers instants. Quelques semaines après l’accident, alors qu’il se remettait rapidement de ses fractures dans un centre de rééducation et qu’il se croyait définitivement tiré d’affaire, il se mit à tousser et à déclencher des fièvres. Les examens révélèrent un lymphome, c’est-à-dire un cancer des ganglions, au niveau du thorax et dans la rate.
Les conséquences d’une noyade
Mademoiselle H. avait l’habitude de se baigner avec ses camarades dans la rivière qui passait non loin du village. Elle savait nager et l’eau n’était pas profonde. Cependant, un jour elle posa le pied dans un trou et se sentit aussitôt entraînée vers le fond par le courant. Pas moyen de remonter, ni de crier pour appeler au secours. Elle perdit connaissance et se réveilla quelques minutes plus tard, étendue sur la berge. Elle apprit qu’elle avait échappé de peu à la mort, sauvée de justesse par un moniteur de natation qui se baignait à proximité.
Quelques semaines plus tard, elle se mit à maigrir sans aucune raison, tout en gardant un solide appétit. Le bilan médical révéla une hyperthyroïdie, une maladie qui emballe tout l’organisme. Le traitement permit de juguler rapidement sa maladie de Basedow. Elle n’avait que 16 ans.
Devenir aveugle après avoir vu un scène horrible
A l’âge de 3 ans, un petit garçon avait assisté à un drame : il avait vu son petit frère se noyer devant lui. Quelques mois plus tard, les médecins diagnostiquèrent un glaucome10 des deux yeux, maladie qui n’a pas pu être enrayée par les traitements. Le futur chanteur Ray Charles devint totalement aveugle et fut placé dans un établissement spécialisé pour les non-voyants.
Un coma qui fait peur
Mme L. connaissait bien l’hôpital proche de son domicile car durant des mois, elle s’y rendit chaque jour pour visiter sa belle-mère, atteinte d’un cancer incurable. Elle l’avait accompagnée jusqu’à ses derniers instants avec tout ce que cela comporte. Si elle avait réussi à « oublier » cette expérience avec sa belle-mère, ce ne fut pas le cas lorsqu’elle dut s’y rendre de toute urgence avec sa fille dans les bras, victime d’une crise d’épilepsie généralisée. Avec son enfant dans le coma, sa peur de la voir mourir et tous les souvenirs liés à sa belle-mère, la réaction ne se fit pas attendre.
Quelques semaines seulement après le coma de sa fille, son médecin traitant lui découvrit une rate enflée. Les différents examens et l’intervention confirmèrent une maladie d’évolution bénigne, une sarcoïdose11 uniquement localisée à la rate, ce qui est véritablement exceptionnel.
ÉMOTIONS FAMILIALES
Une ambition annihilée
Maître J., notaire, était fier de sa dynastie familiale car depuis trois générations, les enfants prenaient toujours la tête de l’étude. Son fils, déjà en droit, s’apprêtait lui aussi à prendre la suite. Mais lorsque celui-ci annonça qu’il deviendrait finalement avocat, l’ambition de son père s’effondra d’un seul coup. Quelques mois plus tard après cette déconvenue, maître J. dut subir l’ablation d’un rein cancéreux.
Une naissance qui déçoit
Le jeune T. était ravi de l’arrivée « imminente » de son premier enfant. Mais l’accouchement se termina par une césarienne, nécessaire pour sauver le bébé. Et en réanimation, le nourrisson contracta une méningite qui nécessita de longues semaines d’hospitalisation. Mais il fallut se rendre à l’évidence : le bébé resterait handicapé toute sa vie.
Quatre mois plus tard, le jeune papa commença à faire des hématomes sous la peau, sans aucun traumatisme. Le bilan sanguin confirma les doutes du médecin et il fut hospitalisé en urgence pour une aplasie médullaire : sa moelle osseuse ne fabriquait plus de globules rouges et blancs, ni les plaquettes nécessaires à la coagulation.
Une culpabilisation qui rend malade
Monsieur G., agriculteur, voulait que son fils prenne sa suite à la tête de l’exploitation familiale. Celui-ci venait tout juste de terminer sa formation de technicien agricole lorsqu’il il fut happé par une remorque actionnée par son père. La colonne vertébrale brisée, il devint paralysé de quatre membres.
Quatre mois après l’accident, monsieur G. commença à avaler de travers à chaque fois qu’il buvait. Sa voix se fatiguait rapidement et trois mois plus tard, c’est à peine si on pouvait l’entendre.
Une hospitalisation fut donc décidée et le diagnostic de sclérose latérale amyotrophique12 bulbaire fut retenu. En l’absence de traitement efficace, la maladie continua à progresser.
Une annonce de mariage qui a paralysé
Le jeune J., en fin d’apprentissage de mécanique automobile, venait de fêter ses 18 ans. Après le décès de son père dans un accident de voiture, il était progressivement devenu le chef de la famille et avait remplacé son père. Il s’occupait de tout et aidait sa mère. Mais lorsque sa maman l’informa qu’elle allait épouser un ami de la famille, le garçon devint blême. De facto, il perdait sa place de « chef de famille ».
Paralysé des jambes en seulement quelques jours, sans pouvoir uriner, il a été hospitalisé pour une paraplégie. Les neurologues diagnostiquèrent une inflammation grave de la moelle épinière ( soit une myélite transverse ). Après de nombreux mois de rééducation, le garçon a pu rentrer chez lui avec des cannes. Mais invalide à vie.
La brouille soudaine qui déclenche un cancer
Monsieur S., commençait une retraite paisible de gendarme lorsque son fils rompit les relations avec lui sans crier gare. Il lui fut impossible de joindre son fils ou sa femme, que ce soit par téléphone ou par courrier. Et monsieur S. ne savait pas pourquoi il avait rompu. Quand son fils était jeune, il s’était même donné beaucoup de mal pour lui et avait dû batailler avec sa femme pour les droits de visite auprès de ses trois enfants.
Cinq mois après cette rupture inattendue, il commença à cracher du sang. Le bilan révéla un cancer du poumon gauche. Comme la tumeur était inopérable, on lui proposa une chimiothérapie. Mais la tumeur continua à progresser inexorablement et il mourut en moins d’un an sans revoir ni son fils, ni sa belle-fille, ni ses petits-enfants.
Se paralyser à cause de maman
Le jeune P. avait toujours rêvé de voyager et de faire le tour du monde. A 18 ans, il s’engagea dans la marine et annonça tout fier à sa mère qu’il partait pour la Nouvelle Calédonie. La réponse de celle-ci fut cinglante : « Tu veux ma mort ! ».
Parti à l’autre bout du monde, P. n’eut aucune nouvelle de sa mère. Mais 6 mois plus tard, « rongé par l’inquiétude », il a dû être rapatrié à l’hôpital du Val de Grâce à Paris à cause d’une paralysie soudaine des jambes, puis des bras. On lui diagnostiqua une polyradiculonévrite, c’est-à-dire une inflammation des nerfs et de leurs racines13.
P. récupéra totalement en quelques semaines, mais il a dû abandonner son rêve : les médecins militaires l’ont réformé.
Un chantage qui échoue et qui se termine par une péritonite
Madame B. n’avait eu qu’une seule fille et celle-ci habitait loin. En vieillissant, elle se plaignait constamment de ne pas la voir assez souvent et surtout de ne pas voir ses petits enfants. Sa fille eut beau lui expliquer qu’elle devait aider son mari artisan, madame B. revenait sans cesse à la charge. Et la discussion tourna à l’orage. Dans son emportement, elle somma sa fille de choisir entre elle et son mari. Sa fille avait tout naturellement choisi son mari et ses enfants et n’était pas revenue la visiter. Environ 6 mois après cette rupture violente, madame B. fut hospitalisée en urgence : elle avait frôlé la péritonite et il fallut lui enlever une partie du côlon14. C’est au cours de son hospitalisation que sa jambe gauche se mit à trembler ( début d’une maladie de Parkinson ).
Le chantage ayant échoué, la maladie devint un moyen pour revoir sa fille.
Une maladie déclenchée par abandon affectif
Un excès de plaquettes dans le sang créé le risque d’une thrombose des vaisseaux. A l’inverse, le manque de plaquettes dans le sang ( appelé une thrombopénie ) risque de provoquer des hémorragies spontanées. J’ai ainsi pu examiner mademoiselle L., handicapée mentale d’une quarantaine d’années, pour des troubles du comportement car depuis quelques temps, elle ne supportait plus les antidépresseurs.
Son entourage m’a expliqué que depuis un an, on a découvert chez elle une thrombopénie sévère à 4000 par mm3 15. Par miracle, elle n’a pas eu d’hémorragie. Le bilan hospitalier conclut à une thrombopénie idiopathique, c’est-à-dire dont le mécanisme n’est pas expliqué.
Pourtant, l’histoire des événements psychoaffectifs ayant précédé cette maladie permet rapidement de trouver l’explication. La jeune femme vivait depuis de nombreuses années dans un foyer tenu par des religieuses où une dame âgée lui servait de confidente. Et cette femme est morte en décembre. Sa sœur, qui la visitait une à deux fois la semaine, avait également déménagé à la même époque. Elle se trouvait donc totalement isolée sur le plan affectif : c’est à ce moment là que sa thrombopénie a été diagnostiquée.
Aucun traitement médical de cette maladie n’avait été proposé en l’absence d’épisodes d’hémorragie.
Des mots qui blessent au sens propre
Dès son plus jeune âge, mademoiselle T. a été le souffre douleur de sa mère qui n’avait d’yeux que pour sa sœur. Les choses s’aggravèrent lorsque celle-ci périt dans un accident de voiture en revenant d’une boîte de nuit. Malgré cette disparition et les années, les relations n’avaient pas changé : la jeune femme était toujours importunée par sa mère au téléphone pour des riens. Elle tint bon et continua malgré tout à voir ses parents en se disant qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient. Puis un jour, alors qu’elle venait tout juste d’ouvrir la porte, la jeune femme entendit sa mère dire dans une conversation téléphonique : « Je vous quitte car ma fille vient d’arriver ! Vous savez, c’est celle qui m’est restée. Mon autre fille, la meilleure, est déjà partie ».
Quelques mois plus tard, mademoiselle T. dut subir une colectomie partielle avec pose d’un anus artificiel pour un cancer du côlon.
Des souvenirs qu’il est préférable de laisser enfouis
De nombreuses manifestations avaient été organisées en Normandie pour le 50e anniversaire du débarquement. Monsieur J., un retraité de longue date, en profita donc pour visiter la ferme où il avait travaillé comme aide agricole au moment de l’arrivée des Américains. Il raconta alors au fils de ses anciens patrons tous les détails des bombardements intenses et surtout les circonstances atroces de la mort de sa maman. Six mois plus tard, le fermier commença à se lamenter sur le sort de sa mère et parut dépressif. Et au fil des mois, il fallut se rendre à l’évidence : il avait déclenché la maladie d’Alzheimer, celle qui permet l’oubli.
Perte des enfants et petits enfants...
Madame B., a vécu un véritable séisme d’ordre familial : sa maison s’est brutalement vidée de tous ses enfants. Elle n’a pas supportée cette séparation, même si elle était contente de les avoir tous mariés. Quelques semaines après que la maison se soit vidée, elle a déclenché un cancer de l’ovaire, et tout de suite après, un cancer du sein !
Après un traitement chirurgical des lésions expansives puis une chimiothérapie et des rayons, elle retrouva la santé et sa joie de vivre. Mais quelques années plus tard, alors que sa santé était parfaite, l’un de ses petits enfants mourut brutalement d’une leucémie. Et quelques semaines après, son cancer du sein s’était redéclenché à nouveau. Cette fois, il fut fatal.
Une hémiplégie post-mortem
Deux frères s’étaient brouillés pour des histoires de famille. L’aîné, qui avait pris en charge leur mère devenue veuve, est allé jusqu’à interdire à son frère de la visiter.
Pendant des années, cet homme avait espéré que cette brouille cesserait et qu’il pourrait ainsi embrasser sa mère. Mais il ne la revit jamais vivante : il eut simplement le droit de l’embrasser à la morgue.
Dans la semaine qui suivit l’inhumation, il fit un malaise. Rapidement conduit à l’hôpital, il se retrouva complètement paralysé du côté gauche et il lui fallut des mois de rééducation de son hémiplégie gauche pour marcher à nouveau sans trop de difficulté.
Mais son bras gauche était resté définitivement invalide.
Un pousse-seringue à morphine qui rappelle des souvenirs
Madame J. avait de plus en plus de mal à se rendre chaque jour au chevet de son frère qui se mourait d’un cancer du pancréas. Et depuis quelques jours, il gémissait de plus en plus ce qui la poussa à demander aux médecins de mieux le soulager de ses souffrances. Aussitôt, la vitesse des injections de morphine fut accélérée. La nuit suivante, madame J. reçut un coup de téléphone de l’hôpital lui demandant de venir car son frère allait très mal. Mais à son arrivée, il était déjà mort, ce qui la culpabilisa pensant que la morphine avait accéléré le décès.
Et quelques semaines après l’enterrement, madame J. fut à son tour hospitalisée en urgence pour l’apparition d’un essoufflement avec des œdèmes diffus. Le médecin lui expliqua qu’elle faisait une maladie du rein, une glomérulonéphrite, mais que cette maladie était bénigne et qu’elle allait guérir rapidement et sans récidive. En effet, un mois plus tard, elle retrouva sa forme.
Mais à la fin de la même année, c’est sa maman cette fois qui fut hospitalisée en urgence pour une défaillance cardiaque. En lui rendant visite à l’hôpital, elle remarqua le même pousse-seringue vert qui lui rappelait la mort de son frère. Et quelques semaines après, madame J. fut hospitalisée à nouveau dans le service de néphrologie à cause d’une rechute de sa glomérulonéphrite.
LE COUPLE ET LE BESOIN D’ENFANT
Refus d’enfant, arrivée d’une sclérose en plaques
Madame A. se plaisait bien à la maison dans son rôle de maman, élevant son petit garçon et sa petite fille. Elle voulait même un troisième enfant. En revanche, son mari voulait qu’elle reprenne son travail et ne voulait pas entendre parler d’un troisième.
Un soir, la discussion prit une tournure un peu plus violente en présence des petits et le mari lui signifia une fois pour toutes qu’il ne voulait pas d’un troisième enfant.
Sept mois plus tard, elle éprouva des difficultés à marcher car sa jambe gauche traînait. Le bilan médical montra qu’elle « débutait » une sclérose en plaques. En moins de cinq ans, cette femme encore jeune devint complètement paraplégique, condamnée à se déplacer en fauteuil roulant. La maladie continua à évoluer plus ou moins lentement, la condamnant à plusieurs séjours hospitaliers. Elle mourut une vingtaine d’années après le début de sa maladie.
Absence d’enfant, arrivée d’une sclérose en plaques
Monsieur et madame R. s’étaient mariés très jeunes et ont voulu profiter de leur situation : deux ans après leur union, ils firent construire une maison. Puis monsieur R. voulut avoir un enfant. Pour lui, il était capital d’avoir des enfants jeune, afin d’en profiter. Son empressement s’expliquait par le fait qu’il avait perdu son père à 12 ans. Mais son épouse se montra réticente : elle débutait sa carrière professionnelle et craignait de la compromettre en tombant enceinte. Un soir le sujet tourna à la dispute violente et ce fut là que sa femme lui dit : « hors de question d’avoir un enfant maintenant ».
Huit mois plus tard, un engourdissement progressif du bras gauche inquiéta monsieur R. Un neurologue prescrivit une IRM de la moelle épinière, puis une autre du cerveau, et le couperet tomba : « Vous avez une sclérose en plaques ». Son épouse l’acheva avec ce mot : « Heureusement que nous avons attendu pour avoir un enfant ! ».
La perte de la garde déclenche une sclérose en plaques
Madame R., vivait son mariage uniquement pour élever ses trois enfants. Tout allait bien jusqu’au moment où son mari partit avec une jeune femme de 20 ans et demanda le divorce.
Lors de la procédure, la décision des trois enfants de rester avec leur père la révolta et quelques semaines seulement après le départ des enfants, sa santé se détériora. Au bout d’un mois, les médecins découvrirent un début de sclérose en plaques.
Un suicide qui déclenche un cancer du sein
M. était un étudiant sérieux qui devait entrer en « math-spé ». Alors imaginez le drame de son père lorsqu’il le découvrit à la fin des vacances du mois d’août pendu dans la cave de la maison, et celui de sa mère qui s’en voulait « à mort » de n’avoir rien pu faire pour protéger son fils.
Quelques mois après ce drame, la maman déclencha un cancer du sein gauche qui se généralisa rapidement, au-delà de toute ressource thérapeutique. Quant au père, il se traîne et se soigne sans grand succès pour une dépression sévère.
LES DÉCEPTIONS SENTIMENTALES
Un tourbillon émotionnel qui déclenche un cancer
Monsieur L. était un directeur commercial particulièrement apprécié dans son entreprise. Il ne ménageait pas ses heures, ni ses week-ends souvent studieux. Et lorsque sa femme lui annonça sans crier gare qu’elle voulait divorcer, son monde s’effondra, déclarant : « je ne pourrais jamais vivre sans toi ». Il employa toute son énergie à tenter de la faire changer d’avis et utilisa tous les subterfuges pour ralentir la procédure de divorce. Mais l’échéance arriva : le divorce fut prononcé et il se retrouva seul. Quelques semaines plus tard, on lui découvrit un cancer de la thyroïde avec des métastases pulmonaires. Sa phrase « je ne pourrais pas vivre sans toi » avait été prophétique.
Un divorce amer qui tourne à la maladie
Restée longtemps célibataire, mademoiselle M. voyait passer les années avec inquiétude. Elle prolongeait son chemin mentalement et ne se voyait pas finir sa vie seule, surtout à sa retraite. Inscrite dans une agence matrimoniale, elle finit par vivre une liaison avec un homme qu’elle épousa.
Mais après leur mariage, mademoiselle M. estima que les désirs sexuels de son mari étaient devenus insupportables, au point qu’elle demanda le divorce. Néanmoins, le cancer du côlon et les métastases hépatiques découverts juste après le divorce ne lui permirent pas de profiter de sa retraite très longtemps.
Père indigne et cancer de la peau
Madame H. avait déjà 34 ans et désespérait de ne pas trouver chaussure à son pied jusqu’à une certaine rencontre. Elle avait fait la connaissance d’un homme divorcé qui avait obtenu la garde de son fils en raison de l’alcoolisme de son ex-femme. Au bout de quelques mois, ils parlèrent mariage mais là, surprise, pour le monsieur il était hors de question de garder son fils dans cette nouvelle vie. Madame H. fut abasourdie par ce père capable d’abandonner son fils pour se remarier !
Quelques semaines plus tard après la rupture, il fallut l’opérer d’urgence : la tumeur de la peau du mollet droit était bien un cancer redoutable, un mélanome malin. Celui-ci devint cependant un mauvais souvenir puisque madame H. trouva un autre homme qui n’avait pas besoin d’abandonner ses enfants pour l’aimer.
Sexualité interdite et sclérose en plaques
Monsieur C. était un homme comblé : il adorait son travail, son troisième enfant venait de naître et il était très aimé des jeunes de la ville puisqu’il entraînait l’équipe de basket. Sa vie était parfaite jusqu’à une certaine nuit où sa femme a refusé de faire l’amour en lui disant : « Avec trois enfants, maintenant c’est terminé. Pas la peine d’insister ! C’est fini ». Et sa femme n’est jamais revenue sur sa décision.
Monsieur C. se consola pendant des mois avec le basket. Mais progressivement, des difficultés à marcher révélèrent une sclérose en plaques qui évolua rapidement en trois ans au point de l’obliger à se servir de béquilles. Son système urogénital en souffrit aussi puisqu’il n’arrivait plus à contrôler ses urines.
CONFLITS DE TERRITOIRE
Une tentative de spoliation qui se traduit par un cancer
Un agriculteur de 50 ans, très attaché à sa terre et à sa famille s’est retrouvé face à un problème de terrains. Son frère aîné, lui-même agriculteur dans la même commune, avait été nommé président du comité local de remembrement. Mais au lieu d’aider son jeune frère à préserver son territoire autour de sa ferme, il en avait profité pour grappiller à son profit les quelques bons hectares qui jouxtaient la ferme de son frère. « Ulcéré », celui-ci ne peut digérer la situation. Il s’est senti exclu du clan familial et dévalorisé par ce coup de poignard dans le dos porté par son propre frère.
Néanmoins, il ne se laissa pas faire, et rencontra son propriétaire qui lui prolongea la location sans aucun problème.
Mais peu après cet incident, on lui découvrit une tumeur qui comprimait la moelle épinière au niveau du dos. C’était un cancer de cellules immunocompétentes qui défendent l’organisme contre les agents extérieurs ( plasmocytome solitaire ). Le garçon a dû être opéré en urgence et subir des rayons. Prise à temps, la maladie a été rapidement maîtrisée.
Conflit de territoire et absence de famille
X. avait fait toute sa carrière dans les affectations outre-mer car il n’avait plus de famille. Au moment de sa retraite, et sur la suggestion de sa femme, il avait fait construire une maison à côté de celle de son beau-frère. Pour faciliter le passage, il avait été convenu de ne pas clore la limite commune de leurs propriétés respectives.
Mais au fil des mois, la situation se dégrada : les neveux venaient chercher leur ballon sans s’excuser d’avoir cassé un carreau ou un arbuste, et le chien du beau-frère venait faire ses besoins dans son jardin. Un dimanche, à sept heures du matin, monsieur X. fut réveillé par des voix venant de son jardin. Ne pouvant déjà plus vivre de grasses matinées, il explosa totalement lorsqu’il vit ses « voisins » cueillir les fraises de son jardin. Ce fut la goutte d’eau en trop et il lança à sa femme : « Je regrette d’être venu habiter ici ». Deux jours plus tard, il a été hospitalisé en urgence pour de violentes douleurs abdominales et mourut dans la semaine des suites d’une pancréatite aiguë hémorragique.
On ne déménage pas sa vie
Madame M. avait toujours vécu dans le même pavillon de la banlieue parisienne : elle y était arrivée à six mois, et y était restée toute sa vie avec ses parents qui tenaient un commerce. Après leur mort, sa sœur veuve était venue vivre avec elle. Mais au fil des ans, sa banlieue s’était transformée avec de nombreux immigrés, source d’inquiétude permanente pour les deux femmes : elles osaient à peine sortir pour faire leurs courses, par peur de se faire agresser. A 80 ans, madame M. a donc quitté à regret le pavillon de sa vie pour s’installer avec sa sœur dans une petite ville normande.
Quelques mois après le déménagement, on lui découvrit un cancer de l’ovaire. Malheureusement, à son âge, la chimiothérapie fut très mal tolérée et elle mourut peu de temps après son déménagement forcé.
Un déménagement forcé qui se termine par un cancer
Issu d’un milieu modeste, Y. n’avait guère fréquenté l’école et fut embauché très tôt comme ouvrier agricole. Quelques années plus tard, ayant perdu son emploi, il s’installa dans une fermette abandonnée. Le propriétaire et le fermier exploitant fermaient les yeux sur sa présence moyennant quelques menus services, notamment la surveillance des bêtes et des clôtures. Il vivait du jardinage d’un potager attenant au bâtiment en ruine et il rendait quelques menus services aux gens du village pour gagner un peu d’argent. Après la mort du fermier, le propriétaire décida de vendre le champ et la vieille bâtisse. Il fallut l’intervention de la police pour l’expulser de « sa maison » car il refusait de vivre dans une maison de retraite. Quelques mois plus tard, il tomba malade et mourut rapidement d’un cancer du larynx.
2
Des petites déceptions
aux grandes conséquences
A partir de ces nombreux exemples, il semblerait qu’un choc psychique entraîne une maladie somatique grave. Nous avons d’ailleurs tous des exemples similaires dans notre famille et dans notre entourage. Bien sûr, cette constatation n’explique pas le mécanisme qui lie éventuellement le traumatisme psychique et la maladie. Arrivé à ce stade, il serait également prématuré d’affirmer que dans tous les cas, un traumatisme psychique précède une maladie grave. A fortiori, lorsqu’il s’agit de manifestations bénignes et fugaces ( une otite, une rhinopharyngite, une grippe, une gastro-entérite, une baisse de tension artérielle, une douleur ), il paraît moins évident qu’un facteur psychique soit la cause du symptôme. L’expérience nous montre néanmoins que certaines « petites maladies » ne surviennent pas sans raison :
Une absence reflétée par une maladie de peau
Mademoiselle C. est une jeune fille qui a bien souffert dans son enfance à cause des disputes de ses parents et de la période houleuse de leur divorce. Après quelques années de calme grâce au célibat de sa mère, les difficultés reprirent avec son remariage : son beau-père lui faisait bien sentir qu’il ne l’aimait pas. A 16 ans, elle quitte la maison familiale et se réfugie chez ses grands-parents avec l’accord de sa mère. Mais la jeune fille souffre de cette séparation qui l’empêche de voir fréquemment sa mère : elle développe progressivement un psoriasis sur tout le corps qu’elle conservera pendant de nombreuses années. A la mort de sa mère, sa maladie de peau disparut du jour au lendemain.
Un examen raté à effets nocifs
Tous les professeurs étaient
Table des Matières
4 Remerciements
5 Introduction
9 Ch.1 Est-il vraiment possible de s’en rendre malade ?
10 Conflits émotionnels professionnels :
- Un hold-up aux conséquences prévues par la police
- Trop plein de soucis
- Une mutation forcée
- Un patron de presse qui se brise le cœur
- Un blocage suivi d’un cancer de la gorge
- Un conflit professionnel dégénère en phlébite
- Un cancer après une mise à l’écart
- Des soucis d’argent qui déclenchent des maladies graves
- Une série noire qui entraîne des maladie du cerveau
- Une concurrence qui coule sa boîte
- Une disqualification professionnelle entraîne un cancer
- Perte de pouvoir + retraite = paralysie mortelle
- Un cancer après un départ anticipé à la retraite
13 Maladies déclenchées par la peur de la mort, réelle ou imaginaire :
- Maladie déclenchée simultanément par deux sœurs
- Se rendre malade à cause de madame
- Une chute qui entraîne un cancer
- Les conséquences d’une noyade
- Devenir aveugle après avoir vu un scène horrible
- Un coma qui fait peur
16 Émotions familiales :
- Une ambition annihilée
- Une naissance qui déçoit
- Une culpabilisation qui rend malade
- Une annonce de mariage qui a paralysé
- La brouille soudaine qui déclenche un cancer
- Se paralyser à cause de maman
- Un chantage qui échoue et qui se termine par une péritonite
- Une maladie déclenchée par abandon affectif
- Des mots qui blessent au sens propre
- Des souvenirs qu’il est préférable de laisser enfouis
- Perte des enfants et petits enfants...
- Une hémiplégie post-mortem
- Un pousse-seringue à morphine qui rappelle des souvenirs
19 Le couple et le besoin d’enfant
- Refus d’enfant, arrivée d’une sclérose en plaques
- Absence d’enfant, arrivée d’une sclérose en plaques
- La perte de la garde déclenche une sclérose en plaques
- Un suicide qui déclenche un cancer du sein
21 Les déceptions sentimentales
- Un tourbillon émotionnel qui déclenche un cancer
- Un divorce amer qui tourne à la maladie
- Père indigne et cancer de la peau
- Sexualité interdite et sclérose en plaques
23 Conflits de territoire
- Une tentative de spoliation qui se traduit par un cancer
- Conflit de territoire et absence de famille
- On ne déménage pas sa vie
- Un déménagement forcé qui se termine par un cancer
25 Ch.2 Des petites déceptions aux grandes conséquences
- Une absence reflétée par une maladie de peau
- Un examen raté à effets nocifs
- Une vexation douloureuse
- Absence de sexe et de solutions
- Une paralysie qui évite une corvée
- Une vision qu’il aurait été préférable d’éviter
- Un repas qui ne passe pas
- Une crise d’épilepsie à répétition
- Une rupture au sens propre comme au sens figuré
- Se faire un ulcère
- La fin des indemnités
- Le contact du collègue me rappelle une dispute
28 La peur du diagnostic
- Un lumbago aux conséquences imprévues
- Ça jette un froid
- Vous avez un...
30 Tout va très bien madame la marquise
- Lien de cause à effet
- Une absence qui fait mal au ventre
- Un départ qui fait mal à la jambe
33 Ch.3 Le délai de 6 mois : malaises, crises d’épilepsie, et pertes de connaissance
34 Épilepsies
- Une date très précise
- Une mauvaise nouvelle
- Un souvenir récent bien enfoui
- Une crise déclenchée par la foule
35 Tomber « dans les pommes »
- Une raison précise
- Une nouvelle mal digérée
36 Les nerfs à vif : inflammations
- Une belle-mère qui paralyse
- Il a eu tort de respecter la loi
- Misogynie douloureuse
- Une fête gâchée
- Une nouvelle enfouie
37 Délai fixe
39 Ch. 4 Le syndrome de l’épuisement
- Cas de Syndrome d’Épuisement (SE 1)
- Cas de SE 2
- Cas de SE 3
- Cas de SE 4
- Cas de SE 5
- Cas de SE 6
45 Ch.5 La page est tournée, la maladie s’installe
- Au moment ou tout se remet en place
- Le retour signifie la fin
- Une tumeur de vengeance ?
47 Des choses « non digérées »
48 Cancers causés par la fin du conflit
- Un concubinage difficile à digérer
- La fin de la solitude et le début du cancer
- Un projet de grossesse qui déclenche un cancer
48 Inflammations - infections causées par la fin du conflit
- Mauvaise entente et otite
- « Je voulais rester... »
- « Je voulais partir... »
51 Ch.6 La maladie : une sorte d’allergie ?
- Une allergie à une chute de cheval
- Les pleurs du mâle
- Je ne peux plus la sentir !
53 Le réveil d’un mauvais souvenir déclenche un conflit direct
- Ne me laisse pas tomber
54 Le conflit programmant efface les bons souvenirs
- Une maladie de vieux chez un jeune
54 Déclencheur : le second événement
55 Ch. 7 La même déception déclenche la même maladie ?
55 Hémorragies et congestions cérébrales
- Une rupture sentimentale traduite par une rupture d’anévrysme
- Rupture cérébrale à l’amiable
- Un médiateur qui jette l’éponge avec un infarctus
- Casse-tête au sens propre
57 Embolies pulmonaires
- Partez de chez moi...
- Je reste chez moi...
57 Se faire de la bile
- C’était ma terre...
- C’était ma maison...
58 Sciatiques de dépit
- Mais c’est ma place...
- Prends ta place...
59 Anesthésie de la peau
- Alcoolisme 1
- Alcoolisme 2
60 des hernies ombilicales maternelles
- Toxicose du nourrisson
- Mort subite du nourrisson
60 en faire une jaunisse
- Séparation 1
- Séparation 2
- Séparation 3
- Séparation 4
- Séparation 5
- Séparation 6
- Séparation 7
- Séparation 8
- Fiançailles 9
63 Ch. 8 La logique de la compensation symbolique
63 Déchiffrer le sens caché du symptôme
- Fausse-couches symboliques
- Un traître dans la famille
- Un bâtard dans la famille
71 Ch. 9 Un exemple pratique de compensation symbolique
- Accusé d’infidélité
75 Ch.10 La symbolique dans le langage populaire et sur le corps humain
- C’est trop dur de se tenir droit...
- Secret dévoilé
- Maman a croqué la pomme
77 Le corps entier côté droit, côté gauche, ligne médiane.
80 La colonne vertébrale
81 La tête
82 Les bras
82 Les jambes
83 L’anatomie symbolique issue de l’écoute des malades
83 La zone des parents
- Accident de travail
- Maintenir le lien familial
- La gifle jette un froid
85 Le nerf du couple
- Jeunesse et précipitation
- Ma crevette me donne des boutons
89 Ch. 11 Le langage intérieur déclenche la maladie en fonction du passé, du présent et du futur
89 Le conditionnel : maladies auto-immunes
- Le mandarin conseiller conjugal
- Un avertissement mal venu
- Fausse direction
- Trop tard pour couper les cheveux en quatre
91 Le futur : les tumeurs et le cancer
91 Le présent : le cerveau embrouillé
- Adieu BMW, vacances et privilèges.
92 Le passé : inflammations et infections
- Un revers amoureux
- Faut pas pousser
- La puissance des mots/maux
- Un père à l’index
95 Ch. 12 Des preuves sur les pieds et les mains
- Canal carpien - droit
- Canal carpien - gauche
- Canal carpien - bilatéral
95 Ce n’est pas le travail qui rend malade mais le ressenti émotionnel
97 La main et sa grille
- une relation plus profonde
97 La bonne lecture... du pouce
- Une belle-mère qui « pousse » sa fille
- La crevasse
- Les crevasses
- Deux cas de compensation qui se croisent !
103 Les doigts
- Arthrose à l’index
- Une fois suffit
105 Doigts de la séparation
- Avoir tout son temps...
107 La thyroïde
109 Les pieds
- Une rancœur douloureuse
111 Ch. 13 Une révolution dans la pratique médicale
113 Cholestérol
- Une pause dans le régime
115 Diabète
- La « rigueur » du régime
116 L’âge d’être malade
117 Le cancer de la prostate
118 Pourquoi un cancer ici plutôt qu’ailleurs ?
- Les risques de l’autonomie
- Un foie doublement malade
119 Métastases osseuses
121 Ch. 14 Maladresse du chirurgien ?
- Un problème d’alliance
- Une reprise de travail
- Des pieds à la grecque
- Une scolarité difficile
- Une sciatique paralysante
- Un canal lombaire étroit
127 Ch. 15 Lire la compensation sur les images du scanner
127 Tumeurs du cerveau
- Trois tumeurs, trois problèmes
- Une tumeur qui disparaît ?
130 Deux infarctus du cerveau
133 Ch. 16 Malformations congénitales
- Deux cœurs
- Les liens du sang
- Un jumeau qui a mal au coeur
- Surtout pas des jumeaux
- Voies urinaires
- Quatre enfants à tout prix
- Une ligne de séparation
- Un mari volage et une épouse timide
137 Maladies de la grossesse
- Congestion cérébrale du fœtus
- Cataracte du fœtus
- Kyste du cerveau
141 Ch. 17 La compensation par le ventre
- Un suicide bizarre
- Cancer du côlon ascendant 1
- Cancer du côlon ascendant 2
141 Autres soucis digestifs
- Mal au ventre...
145 Le cancer du côlon
- Tu es mon homme
- Tu n’es plus mon homme
- Le bébé s’en rend malade
149 Ch.18 Tourner une page avec une infection
150 Les infections
- Un cas pratique
151 Tuberculose pulmonaire
- J’y ai échappé 1
- J’y ai échappé 2
- J’y ai échappé 3
- Renaissance du dialogue
153 Staphylocoque doré
- Un virus en superette...
- Staphylo 1
- Staphylo 2
- Staphylo 3
- Staphylo 4
- Staphylo 5
- Staphylo 6
157 Ch.19 Les cancers du sein : la sécurité de la famille en question
- Une femme protège son mari
- Double cancer du sein 1
- Double cancer du sein 2
- Trois ans au maximum...
- Double cancer 3
162 Efficacité du traitement
- Un cancer qui disparaît est un cancer politiquement incorrect
165 Ch. 20 Des grains de beauté et autres mélanomes
- L’absence du Père
167 Le naevus : un mélanome congénital
- Naevus 1
- Naevus 2
- Une grossesse laborieuse
- Compensation du père
171 Ch. 21 Est-ce que fumer tue vraiment ?
- Avis de décès et cancer du poumon
- Enfin libre de parler
- Deux grossesses et deux tumeurs !
175 Artérite et tabac
- Mauvaise circulation 1
- Mauvaise circulation 2
176 Faux coupables politiquement corrects
179 Ch. 22 La règle de base du décryptage
- Grossesse imaginaire mais vrai cancer
- L’équilibre rompu
183 Ch. 23 Comment trouver l’Inavouable
- Un conflit peut en cacher un autre
186 De l’importance de la discussion
- Un conflit peut en réveiller un autre
- Fuir les grossesses
189 Ch.24 Déchiffrer le symbole
193 Le diagnostic rapide
- Un chaud et froid
- En arrière la musique
195 Ch. 25 Comment ne plus se rendre malade
- Une épilepsie
- Les tuberculoses de Villepinte
- Le cancer a mis les voiles
- Une retraite paisible
198 Guérir, c’est passer à l’action
- « Guérir » sa sclérose en plaques
- La famille au secours des plaquettes
- Cancer et placebo
- Cancer sans placebo
203 Guérir en retrouvant l’émotion de base
- Anesthésie 1
- Anesthésie 2
- Anesthésie 3
- Avoir les « boules »...
207 Ch. 26 L’amour impossible qui donne des dystonies
- Le bon temps n’a qu’un temps
- Un va et vient qui ne sert à rien
- Les règles de l’écriture
211 Conclusion
213 Annexe
Index des maladies abordées dans ce livre :
accident vasculaire cérébral, acné, Addison (maladie d’), adénofibrome, agénésie, allergie, Alzheimer (maladie d’), anémie de Biermer, anesthésie cutanée, anesthésie péridurale, anévrysme, anévrysme cérébral, angine, angiome, angoisse, annulaire, antidépresseur, anus, aphasie progressive, aplasie médullaire, appendicite, artérite, arythmie cardiaque, asthénie, astrocytome, auriculaire, baisse de tension artérielle, blépharospasme, brûlure, canal lombaire étroit, cancer, cancer broncho-pulmonaire, cancer canalaire du sein, cancer de l’estomac, cancer de l’ovaire, cancer de la thyroïde, cancer du larynx, cancer du poumon, cancer du rein, cancer du sein, cancer glandulaire, cataracte, céphalées, césarienne, chimiothérapie, cholécystite, cholestérol, coagulation, coarctation aortique, cœur, col de l’utérus, colibacilles, côlon, colonne vertébrale, communication inter ventriculaire, complications post-opératoires, congestion cérébrale, conjonctivite, constipation, côte, cou, coude, crampe de l’écrivain, crâne, Creutzfeldt Jacob (maladie de), creux axillaire, crevasse, crises d’ épilepsie, crises d’asthme, crises douloureuses de l’hémiface, cystite, défaillance cardiaque, dépression, dépression masquée déséquilibre, déshydratation, diabète, diarrhée, diverticules, doigt à ressort, doppler (examen), douleur thoracique, douleurs abdominales, dystonie, eczéma, effets secondaires, embolie cérébrale, embolie pulmonaire, endomètre, entorse, épaule, épilepsie généralisée, épistaxis, éruption, érythroblastes, estomac, état dépressif, fibrome, fibromyalgie, fièvre, fistule anale, fracture, ganglions, gastrite, gastro-entérite, glandes salivaires, parotides, glandes surrénales, glaucome, glioblastome, gliome, globules blancs, globules rouges, glomérulonéphrite, glycémie, gourme, grains de beauté, graisse, grippe, grossesse, hématome, hématome sous unguéal, hémiplégie, hémisphère cérébral, hémorragie, hémorragie cérébrale, hépatite, hépatite B, hernie discale, hernie ombilicale, hypertension artérielle, hyperthyroïdie, impatiences, infarctus du myocarde, infection, infection à staphylocoques, infection urinaire, inflammation, insuffisance thyroïdienne, intestin, ischémie, jambe, jaunisse, kyste de l’ovaire, kyste synovial, synoviaux, lacune osseuse, larynx, leucémie, lipome, lumbago, luxation de l’épaule, lymphocytes, lymphome, mâchoire, main, majeur, maladie auto-immune, Basedow (maladie de), Cushing (maladie de) , Dupuytren (maladie de) peau (maladie de), malaise, malaise vagal, malformation congénitale, mélanome, mélanome malin, méningite, méningocoque, métastases, métastases cérébrales, métastases hépatiques, métastases pulmonaires, migraine, moelle épinière, moelle osseuse, morphine, muscle, mycose, myélite transverse, naevus, nerf oculomoteur, névralgie, névralgie cervico-brachiale, nodule, obésité, oedèmes diffus, oligodendrogliome, ongles, oreillons, orteil, os, otite, ovaire, pancréas, pancréatite aiguë hémorragique, paralysie, paralysie cubitale, paralysie faciale « a frigore », paraplégie, parathyroïde, Parkinson (maladie de), parvovirus, péricarde, péritonite, perte de connaissance, phlébite, pied, plaquettes, plasmocytome, poignet, poils, polymyosite, polype, polyradiculonévrite, pouce, prématuré, prise de poids, prolapsus utérin, prostate, PSA, psoriasis, purpura, rachis, rate, rectocolite ulcéro-hémorragique, rectum, rétroversion utérine, rhinopharyngite, rhume, rhizarthrose, rhumatisme, rotule, rougeole, salpingite, sarcoïdose, sarcome, scanner, scanner cérébral, sciatique, sclérose latérale amyotrophique (SLA), scléroses en plaques (SEP), sexualité, sigmoïde, sommeil, SPID (Syndrome Polyalgique Idiopathique Diffus), spina bifida, squelette, staphylocoque doré, stress, suicide, syndrome d’épuisement, syndrome de fatigue chronique, syndrome du canal carpien tabagisme, tendinite, tennis elbow, tension artérielle, testicule, thrombocytémie, thrombopénie, thyroïde, thyroïdite, torticolis spasmodique, traumatisme crânien, trompes d’Eustache, troubles de l’attention, troubles du rythme cardiaque, troubles fonctionnels, tuberculose pulmonaire, tumeur, tumeur de l’hypophyse à prolactine, ulcère de l’estomac, uretère, urètre, utérus bifide, végétations, ventricule (cœur, cerveau), vertiges, vésicule biliaire, virus, vitiligo, zona
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