52 livres en 52 semaines : La nébuleuse iNSIÈME

Publié le 18 janvier 2009 par Epicure

Acheté sur un coup de tête au dernier Salon du livre de Montréal, le deuxième opus de Michel Jobin, La nébuleuse iNSIÈME, s’est avéré une intéressante découverte. C’est pour me faire patienter en attendant la parution du prochain tome des Gestionaires de l’Apocalypse (de Jean-Jacques Pelletier, je le répète, un must), que le représentant de chez Alire me propose cette lecture. Il me vante l’écriture de Jobin, qui flirterait avec celle de Pelletier. Un peu le même type de polar à l’échelle internationale, dont les grands axes de l’action dans ce cas-ci se déroulent à Londres, Bangkok et Montréal.

Deux meurtres dans les hautes sphères économique et politique, une multinationale aux combines financières douteuses, l’implication pas très nette d’un grand bonze du milieu de la Formule Un. D’un chapitre à l’autre, on passe de l’enquête de Scotland Yard à celle de la GRC, des magouilles de financiers sans scrupules à celles de criminels pour qui la fin justifie les moyens. On intercale aussi quelques retours en arrière judicieux, qui permettent de mieux comprendre les motivations de personnages pivots dans le récit. Sur 623 pages, on fait le tour d’une enquête à partir d’un premier meurtre le 10 mars, jusqu’à l’épilogue le 25 août 2000.

Même si on n’atteint pas le même niveau de complexité et de finesse qui caractérise la série des Gestionaires, La nébuleuse iNSIÈME offre un très bon divertissement. Pour faire une analogie avec le cinéma, c’est un blockbuster de qualité qui réussit à bien maintenir son lecteur en haleine. Rien de révolutionaire, mais parfait pour un blitz de lecture dans le temps des fêtes.