Les flux RSS complet augmentent les pages vues

Publié le 15 août 2007 par Jay

La semaine dernière, le blog Freakonomics a révélé quelque chose d’intéressant. En effet, le NY Times à décidé de ne pas mettre les articles complets dans le flux RSS, mais seulement le résumé, ou une simple accroche. Alors le fameux débat flux complet / partiel peut reprendre. Ce qui parait paradoxal au premier abord est pourtant vrai: les flux complets augmentent le nombre de pages vues.

Pourquoi ?
Simplement parce que les flux RSS complet facilitent la lecture. Il est plus facile et moins déroutant de lire l’article complet, qui est compris immédiatement. Le lecteur peut alors transmettre l’article à ses amis par email, l’envoyer sur Digg, ou faire un trackback sur son propre blog, ce qui génére plus de traffic, d’intérêt, de pages vues venant d’un nouveau lecteur (qui, nous l’espèrons tous, souscrira à son tour au flux, et deviendra un lecteur régulier).

L’idée principale
En facilitant énormément le processus de lecture, on augmente nos chances pour que le bouche à oreille fonctionne rapidement, ce qui facilite l’adoption du blog (le lecteur devient alors un lecteur habitué), bien plus qu’en n’offrant uniquement 1 ou 2 phrases au visiteur, qui doit alors faire l’effort de venir sur le blog pour lire la suite (si elle l’intéresse !). Pire, la partie qui l’intéresse n’est peut-être pas dans l’accroche, mais dans l’article. Si l’accroche ne lui dit rien, il ne poursuivra pas sa lecture, pourtant si il avait eu le flux avec l’article complet, il aurai au moins lu en diagonale et serai tombé sur la partie qui l’intéresse.

Pourquoi tant de blogueur utilisent les flux partiel ?
Cela tient au mode de rémunération du blog. En effet, les publicités étant hébergées sur le blog (ie dans les pages du blog), il faut un grand nombre de pages vues pour que la publicité rapporte. Les flux complets s’en sortent pourtant bien pour augmenter le nombre de pages vues simplement parce que l’utilisateur fait confiance à la source et qu’il partage potentiellement plus rapidement l’information. Il n’y a qu’à regarder le comportement des consommateurs au sens large. Les forcer à effectuer une action n’est jamais un bon principe. L’utilisateur n’aime pas suivre le mouvement qu’on lui impose. Il cherche du contenu et des informations, tout de suite, immédiatement. Il vaut mieux leur donner ce qu’ils veulent dès le départ, sans quoi il ira voir ailleurs.