J'ai rencontré une vedette

Publié le 19 janvier 2009 par Mtislav
Désormais, les lecteurs fameux de ce blog ont atteint la majorité. Ils sont 21 sans compter les autres. Je n'en fais pas partie, même si mon blog est un de ceux dont je me tiens informé régulièrement. A force, on finit par s'agacer de ces expressions qui reviennent sans arrêt. "Sans doute", celle-là me poursuit. Je ne peux pas aligner trois mots sans qu'elle s'insinue. Tare plus redoutable encore, la volonté de se séparer de son lecteur. De le perdre. Le même instinct qui pousse à vouloir le retenir. Cher lecteur. Quelques gros mots peuvent tout aussi bien faire l'affaire. Les bons mots tout autant. Le cri désespéré de celui qui écrit ce qu'il veut dans son blog n'est pas le mien. On n'écrit pas ce qu'on veut mais ce que l'on peut.
La silhouette du nouveau lecteur me fait signe. Il s'appelle Farid, c'est un blogueur. Qui écrit des billets indispensables. Il y a aussi un Farid futile. Qui n'hésite à dissuader le lecteur de le lire en publiant un article accompagné d'une photo de femme nue. Il l'a rencontrée par hasard. 
"J'ai presque failli lâcher le pistolet de gazoil et m'en mettre plein les pieds. Depuis qu'elle a élu domicile dans les environs de Compiègne, il ne se passe pas un jour sans qu'on me dise qu'on l'a croisé ici ou là et même souvent la et là."
D'autres blogueurs ont eux aussi fait cette expérience. 
Dorham, c'était Luis Fernandez
Didier Goux, Mark Knopfler ; c'était au restaurant. Didier s'en souvient, rassurez-vous, il ne savait pas du tout qui il était. Si c'est aussi votre cas, disons que l'un est presque aussi célèbre que les Beatles et l'autre est justement un fan des Beatles
Zoridae, Balmeyer. 
Je suis sûr que vous aussi, vous avez rencontré une célébrité. 
Les plus chanceux en auront connue une de très près. J'ai ainsi longtemps partagé mon appartement avec une actrice relativement connue.  Disons que sur la porte était inscrite la mention suivante : "mtislav & charlotte rampling".  Je crois avoir vu un jour Robert Charlebois. Il portait les lunettes noires de Ray Charles. J'ai un doute cependant. Je n'ai pas pu me résoudre à vérifier. "- Excusez, ce sont bien vos lunettes ?"
Là, j'en suis certain. J'ai vu Jacques Chancel. Nous étions avec une tante venant d'une autre planète. Du futur. Elle ne connaissait pas cet animateur de télé et de radio réputé (au pré-cambrien). Nous l'envoyâmes en mission : va le voir, demande-lui un autographe. Et la célébrité de se transformer sous nos yeux, camembert qui s'abandonne. C'était un animateur connu pour ses interrogations métaphysiques. On se demandait si elle réussirait à placer un "Et Dieu dans tout ça ?" comme on le lui avait demandé. Très chrétienne, elle y parvint sans aucune difficulté. Amen.
Quelques autres rencontres. Bernard Lavilliers après un concert. Les mères ont toutes les audaces. Jamais je n'aurais tenté la chose. Elle sont capables de vous faire mourir de honte. J'ai suivi. Un peu plus, elle se remariait avec lui. Tu as eu ta chance, Bernard.
D'autres artistes, moins connus. Monica Passos, toujours après un concert. Caetano Veloso,  au cours d'un goûter anniversaire d'un cousin. Je n'ai pas osé l'aborder.
Voilà, à vous de raconter votre rencontre avec une célébrité. Si vous vous êtes contenté de la rêver, que cela ne vous arrête pas.
Je tague le Privilégié, Audine, Framboise et Toréador.    photo : Stardust Memories de Woody Allendessin : fmbmp