Déjà 30 ans..qu'il nous quittait !

Publié le 16 août 2007 par Chantal Doumont

Paix à ses cendres
 

Il a été notre idole. On l’aimait, on le trouvait beau, sexy, sensuel et on aimait sa voix d’or. 

Quand il interprétait Blue Moon on était au 7e ciel. Mais notre idole est morte depuis 30 ans maintenant et personne n’a oublié. Notre bel Elvis aurait 72 ans et s’il n’avait pas été prisonnier de son gérant, il serait sans doute encore vivant et n’aurait peut-être pas pris toutes ces drogues qui l’ont tué prématurément à 42 ans. 

Mais voilà, son gérant, Tom Parker qui se faisait appeler le colonel, n’avait pas de green card, visa ou même de permis de travail pour vivre aux Etats-Unis. Il naviguait dans l'illégalité. 

Aussi, et dans un sens il avait raison, il n’osait pas mettre les pieds en dehors des Etats-Unis de peur de ne plus jamais pouvoir y revenir. 

Parker s’est avéré un bon gérant mais il n’a pas su rendre sa vedette heureuse et c’est ça le drame. Il a conduit Elvis au sommet de la gloire, mais il ne s’est jamais préoccupé de voir s’il était heureux. Il lui a tout donné, ne lui a jamais rien refusé mais ne s’est jamais préoccupé de son bonheur. Dès que les lumières du showbiz s’éteignaient, Parker ne s’occupait plus de rien. 

Elvis était un faible, incapable de résister à la moindre tentation. Il n’a jamais su s’imposer une discipline de vie et le summum de la gastronomie dans son cas était un sandwich au beurre de peanuts avec des bananes et de la mayonnaise avec un grand verre de coke. 

Il est devenu énorme et la ronde des pilules a commencé : pilules pour maigrir, pour dormir, se réveiller, la tension, les nerfs, le cholestérol, le diabète, bref, tous les médicaments possibles et imaginables, très bien prescrits par un médecin sans scrupules qui a perdu son droit de pratique par la suite. Elvis ne s’est jamais drogué de drogues illégales, mais toutes ces maudites pilules étaient de la drogue. 

On l’aimait, même s’il se teignait les cheveux à une époque où les hommes ne faisaient pas ça, même si on le savait très macho, même si tous les films qu’il a fait étaient super plats. Il n’avait pas d’instruction, pas d’éducation, mais on l’aimait parce qu’il était tellement vrai.

Il était vraiment l’American Dream. 

On l’a aimé, il a bercé notre adolescence, ses Blue Suede Shoes nous auront bien fait danser et son Love Me Tender aura consolé bien des peines d’amour et Love Me nous aura démontré qu'on n'était pas les seuls idiots en amour. Le 16 août 1977 restera une date mémorable pour tous les baby-boomers. Elvis est mort, paix à ses cendres, mais le king est toujours vivant. Toute une génération garde de lui, un très beau souvenir de jeunesse.
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