Smog vs fog

Publié le 20 janvier 2009 par Zappeuse

Parmi les diverses causes expliquant le réchauffement climatique, il pourrait bien y avoir la diminution des brouillards, surtout dans l’hémisphère nord (où le réchauffement est plus marqué que dans l’hémisphère sud). Personnellement, je n’avais rien remarqué, mais c’est peut-être parce-que la vallée de la Garonne reste une région particulièrement touchée par les brouillards, surtout les matins frais où on a besoin de partir tôt et que, hagards, on ne trouve plus la rocade.
Pourquoi moins de brouillard ? n’ayant pas la science infuse mais le site du Nouvel Obs’ à portée de clic, je vais tenter d’apporter quelques modestes éléments de réponse :
— une meilleure qualité de l’air par rapport aux années 70 et 80, liée à l’arrêt progressif de l’utilisation du charbon ; c’est très net depuis la chute du mur de Berlin et l’abandon, du moins dans certaines régions d’Europe centrale, du modèle industriel communiste
— l’assèchement des sols par l’urbanisation
— la pollution, notamment liée aux transports, mais aussi à certaines industries (je pense à la vallée du Rhône au sud de Lyon, surnommée “le couloir de la chimie”).
En clair, on n’a moins de fog (brouillard en anglais) parce-qu’on a plus de smog (brouillard lié à la pollution, toujours en anglais).

Illustrations de cette note : en haut à gauche, un vrai bouillard à l’ancienne sur le Bassin d’Arcachon ; en bas à droite, un smog classique constaté au-dessus d’Athènes.

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