Ma pratique de yoga ashtanga... suite

Publié le 17 janvier 2009 par Elena

Urdhva Mukha Svasana, sculpture de Suart Land (site)

Je continue, passionée que je suis, ma pratique d'ashtanga yoga. Cela fait maintenant 1 an et demi que je pratique. J'essaie d'aller au cours au minimum deux fois par semaine et quelque fois, je pratique chez moi.

L'esprit de compétition ne m'a pas encore quitté, comme s'il fallait que je puisse me comparer aux meilleurs en la matière : ridicule ! Mais cet aspect est en moi, comment le nier. Je ne le veux pas. Quelque fois, je suis centrée sur moi, je ne m'occupe pas des autres, de leurs facilités au difficultés, et d'autres fois, je me compare et me déprime toute seule. Bref, mon ego me fatigue...

Question asanas, souplesse et force, je m'améliore et ça me fait plaisir. Comment est-il possible de s'ennuyer en pratiquant ? Tous les jours, mon corps change, se modifie et ma pratique en est le reflet. Mes bras me tiennent et supportent le poids de mon corps sensiblement plus longtemps et de façon plus stable. Ma concentration sur mon souffle est plus consciente, plus présente ce qui fluidifie notablement mes mouvements. Et la souplesse de mon bassin, de mon dos et de mes articulations s'améliore lentement mais sûrement. En résumé, j e suis plus endurante, plus puissante, plus stable, plus flexible et plus concentrée.

La pratique du yoga m'apporte beaucoup, j'aime de plus en plus mon corps que j'ai envie de soigner et de respecter chaque jour un peu plus. Mon alimentation devient elle aussi sensiblement plus consciente et le désir d'apporter du bon à mon corps se fait de plus plus en présent.

Et quel bonheur de sentir que mon corps peut bouger, se mouveoir aisément, joliment, facilement. Lorsque j'ai commencé à pratiquer, j'avais des douleur lombaires chroniques parfois vraiment invalidantes. J'avais l'imression de perdre mon corps petit à petit. J'ai eu peur de cela et ai voulu le reconquérir, ce que j'ai le sentiment d'avoir déjà fait grâce au yoga et que je souhaite continuer de faire. Maintenant, en réalité, je n'ai plus envie de reconquérir mon corps, c'est fait. J'ai aujourd'hui le désir profond et l'entretenir, le soigner et surtout le découvrir dans ses capacités mobiles. Vaste projet.

Quel bonheur d'avoir découvert cette pratique dans ma vie ! Merci la vie !