Nick Heidfeld :
« L’an dernier, pour les relations publiques de notre partenaire Intel, j’ai eu l’occasion de visiter la ville d’Istanbul. Cette ville traversée par le Bosphore est fascinante, mais les conditions de circulations sont catastrophiques, c’est un enfer. J’utiliserai encore une moto pour me rendre du centre-ville au circuit pour éviter les bouchons.
La course de 2006 était décevante. Ma sixième place sur la grille de départ était bonne, mais j’ai été heurté par Giancarlo Fisichella au premier virage. J’ai quand même réussi à piloter une voiture déstabilisée et endommagée jusqu'à la ligne d’arrivée.
Le circuit présente beaucoup de possibilité de dépassement et il est très beau. Il y a de belles lignes droites et des courbes très rapides et techniques. Le virage 8 est mon préféré : très rapide et très technique. On peut vite partir à la faute. »
Robert Kubica :
« C’est un circuit étonnant ! Le virage 8 à déjà sa renommée. La plupart des pilotes trouvent que ce virage est un défi. Il est très long et est en fait composé de quatre courbes différentes. Vous êtes soulagé quand vous sortez de là !
Le tracé peut être assez vicieux aussi. De temps en temps on touche le fond plat, ce qui fait perdre de la traction et la voiture devient moins stable. Nous n’étions pas particulièrement rapide en 2006. J’espère que les choses seront meilleures en 2007. »
Mario Theissen, patron de l’écurie BMW :
« La trêve estivale est la bienvenue pour nos équipes de course et d’essais. Les mécaniciens et les ingénieurs étaient particulièrement heureux de prendre du repos après des mois de travail intense.
Mais bien sur, le travail a continué à Munich et Hinwil, même pendant la trêve. Après que nous nous soyons établis comme troisième écurie du plateau dans le championnat constructeurs et accumulé des points entre nous et nos plus proches rivaux, nous ne voulons pas perdre cette position jusqu'à la fin de la saison.
Le GP de Turquie tombe très bien dans le calendrier de la Formule1. Ils ont réussi un beau tracé, et les services proposés sont excellents. La ville est merveilleuse et nos associés trouvent le week-end du GP fantastique.
Logistiquement, ce GP est exceptionnel. C’est un bon lieu pour les écuries pour desservir les Grand Prix d’Europe centrale ».
Willy Rampf, directeur technique :
« Le Istanbul Park, offre tout ce dont vous avez besoin pour un Grand prix. Il à des portions lentes, qui exigent une bonne traction, mais il y a également le virage 8 très réputé, qui est composé de quatre courbes. La première courbe est quand même prise à près de 250Km/h.
L’efficacité aérodynamique est la clef pour faire de très bon temps de qualification. A cause de sa variété de virages, de ligne droites et de dénivelés, le circuit est très dur et il réclame un pilotage très précis.
Lors des courses récentes, nous étions très fort et avons amélioré les performances de la F1.07, et je prévois une montée en force pour la fin de saison de notre écurie ».