Economie sociale et solidaire, développement durable, deux cultures mais un même combat

Publié le 29 janvier 2009 par Ressol

Les 5ème Assises nationales du développement durable viennent de se tenir à Lyon. L’occasion de souligner que les deux mouvements de l’économie sociale et solidaire et du développement durable, s’ils ont deux histoires et cultures différentes et distinctes, convergent dans leurs objectifs et leurs actions.

De plus en plus d’élus, d’entrepreneurs et de militants de l’économie sociale et solidaire se réclament d’ailleurs du développement durable, au sens véritable du terme, c’est-à-dire d’un développement qui « réponde aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

De fait, les approches du développement durable et de l’économie sociale et solidaire se rejoignent concrètement sur de nombreux points :

 dans la recherche commune d’une performance qui ne soit pas strictement économique : « performance triple » pour le développement durable et « évaluation de l’utilité sociale » pour l’économie sociale et solidaire.

association des parties prenantes pour le développement durable, « 1 personne - 1 voix » pour l’économie sociale et solidaire.

rder la plus grande priorité » ; l’économie sociale et solidaire est très active dans la lutte contre les exclusions.

 dans des politiques territoriales responsables : « Agendas 21 » locaux pour xH11/puce-68c92.gif" height="11" /> dans des filières d’activités liées au développement durable surlesquelles l’économie sociale et solidaire est pionnière ou se développe : commerce équitable, agriculture biologique, énergies renouvelables, éco-construction, « transports doux », DEEE, recyclage,che-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" height="11" /> dans une commande publique responsable qui intègre de plus en plus de causes sociales et écologiques et favorise ainsi des entreprises de l’économie sociale et solidaire (notamment dans le champ de l’insertion par l’activité économique.

 …

Or, le développement durable dans lesiques, à « concilier performance économique et respect de l’environnement », oubliant le pilier « social » et la nécessitégitime et utile à porter, pour affirmer un sens plus fort, plus profond et plus exigeant du développemeent de communication et de légitimation du capitalisme.

Pour autant, les entreprises de l’économie sociale et solidaire ne doivent pas considérer qu’elles sont pas « durables » par nature.

Par exemple, la "diversité" de leurs salariés, la réduction de leur empreinte écologique, la mesure de leur bilan carbone, le recours aux énergies renouvelables, l’ouverture de la gouvernance à toutes les parties prenantes, etc. sont autant d’axes de progrès qui permettront à l’économie sociale et solidaire de s’imposer comme acteur majeur d’une économie véritablement respectueuse des impératifs du développement durable.