Umar TIMOL : petit poème improvisé.

Par Ananda
il faut laisser faire, il n'y a rien à faire, la vendetta du corps, le
canevas d'un désir si vaste qu'il emplit les verbes de nouvelles
vendanges, les rouages de l'absolution, ou est-ce de la rédemption,
dans l'Autre, il n'y a rien à faire, il faut laisser faire, la bête,
ou est-ce un démon, est captif de cette tour de verre, œuvre du bleu
de tes larmes, qui ne cesse les arabesques de ton prénom, il faut
laisser faire, il n'y a rien à faire sinon attendre que le temps,
triste temps, somptueux temps, ne s'évertue à l'enliser, à t'enliser,
dans ses absences.


umar