Pour l'opposition malgache, Ravalomanana devrait partir

Publié le 09 février 2009 par Sylvainrakotoarison
(dépêches)
Madagascar: tous ces morts innocents méritent le respect de tous
Mardi, 10 Février 2009 01:58 Administrateur  
Sous la houlette du président Jean PING, ceux qui tirent à boulets rouges sur Andry RAJOELINA pour la transition pacifique qu’il opère actuellement à Madagascar, paniquent en réalité sur la réelle teneur de la qualité tenue par le mouvement d’opposition au système oligarchique du Président Marc RAVALOMANANA.
Tant et si vrai, que ce mouvement fait peur par sa force tranquille et l’autodétermination de tout un peuple, qui dans le respect intégral de la Constitution, aspire dans son être le plus profond à vivre décemment, et bénéficier d’une justice équitable.
Oui, dès fois que cette force tranquille face tâche d’huile et soit le précédent incontournable d’un symbole, qui, à la face du monde peut vouloir dire, voyez, nous ne sommes pas d’accord, dans le calme, dans le droit respect de nos institutions, le changement s’est opéré dans la légalité, sans effusion.
Alors bien sûr, en réalité, ce mouvement fait peur, il fait peur à tout un cartel, cartel si bien nommé Union Africaine pour ne pas la citer, où tout un chacun à une virgule près s’auto réassure auprès de ses semblables dictateurs en jouant du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » connaissant bien les failles de l’autre dont la seule issue est de se soutenir aveuglément, il y va de la pérennité de tout un système trop bien huilé.
Oui, il faut se soutenir aveuglément, surtout lorsque les consciences sont embrumées par tant et tant de prises de pouvoir avec leur cortège de drames irrésolus du fait du bon vouloir du prince, pour ne citer que quelques uns que l’on ne veut surtout pas voir éclaircir dès lors que la vase qui en rejaillirait  n’éclabousse trop de monde, de grâce, il faut surtout oublier les Patrice LUMUMBA, les Thomas SANKARA, les Marien NGOUABI, les IBM, les GRELOMBÉ, les V. Ayissi MVODO, les Mzee KABILA et tant d’autres, sans oublier tous les disparus du Beach ou d’ailleurs, rien que d’en parler ça fait tâche… on discerne pourtant en contre jour, l’empreinte de certains réseaux maçonniques.
Oui, la transition Malgache dans le respect de la Constitution fait peur, car elle remet en cause l’ordre établi, dans lequel il aurait été tellement souhaitable que tout ceci donne lieu à des débordements, qui auraient permis de justifier l’injustifiable. Les apparences sont trompeuses, pour Marc RAVALOMANANA, d’ores et déjà, c’est lui qui a perdu la partie en perdant son calme et ses moyens en lâchant ses fauves sur un peuple désarmé conscient de la force tranquille qu’il incarne, font que l’issue n’est qu’une question de jours et d’heures dans laquelle le nombre de morts ne fait que donner encore plus de crédit à la cause de malheureux qui n’aspirent  à assurer qu’un digne lendemain à leur famille.
Oui, les Malgaches sont en train de donner au monde Africain une leçon de démocratie qui mérite le soutien de toute la communauté internationale, du fait de la justesse de leurs revendications, revendications d’autant moins comprises du monde entier, tellement  ce pays a vécu sous une chape de plomb, dont la réalité des affres, sautent d’un coup, trop crûment à la face du monde « libre », que personne ne peut et ne veut y croire, tellement cela est véridique.
N’est-il pas vrai, qu’encore aujourd’hui il s’en trouve pour nier l’holocauste, ou protéger les massacres de James KABAREBE,  de museler toute forme d’expression politique dans laquelle le « leader » Mouammar KADHAFI nous donne un léger aperçu lorsqu’il engage l’Union Africaine à l’appeler le Roi des Rois, tout un programme en perspective à n’en pas douter… que seul, notre petit « Poucet »  SARKOZY 1er, nous a mis en exergue.
Ceux qui sont tombés sous les balles, ont essuyé la vindicte du digne fils spirituel d’Idi Amin DADA, tous ces morts innocents méritent le respect de tous,  du fait de la justesse de leurs revendications, et de la dignité de tout un peuple uni dans un même élan d’espoir pour un renouveau, hélas sacrifié de la pire espèce.
Cette épreuve, dont bien des nations dans leur quête de libertés ont hélas fait les frais à un moment ou un autre, doit permettre de ressouder le peuple Malgache autour des valeurs qui lui sont propres, le pardon est essentiel à un renouveau, mais qui dit pardon, passe automatiquement par la case expiatoire des pêchers de l’oppresseur, point de pardon sans jugement, jugement qui doit–être exemplaire au regard de la gravité des faits qui ont amené celui là même qui était porté par tout un peuple à se parjurer et se placer en bourreau autocrate.
Tout un chacun doit demeurer vigilant, les prévaricateurs qui mangent tous à la même soupe, sont déterminés à ne pas lâcher le morceau, aujourd’hui, plus que jamais, personne n’est à l’abri de tels agissements et circonstances, dans lesquels une certaine presse est de plus en plus aux mains d’une caste qui monopolise tous les pouvoirs et lobotomise tous les esprits pour mieux les fondre dans un moule et  les rendre plus corvéable à merci. Ce qui se passe à Madagascar, donne une image de ce qui  pend au nez de tout un chacun, si personne ni prend garde.
Alors oui, il faut par tous les moyens dénigrer, censurer, rabaisser, vilipender en utilisant les moyens de la propagande nazi « mentez, mentez, plus vous mentirez, plus on vous croira », est-ce à ce prix là, qu’il faille étouffer la dignité, les doléances et la survie du peuple Malgache.
La rédaction - www.madagate.com
Mis à jour ( Mardi, 10 Février 2009 09:00 )
Antananarivo : massacre prémédité du régime Ravalomanana
Samedi, 07 Février 2009 16:22 webmaster  
Plus d’une centaine de morts, de milliers de blessés. En ayant fait tirer SANS SOMMATION sur une foule paisible aux mains, le pouvoir Ravalomanana a définitivement fermer le cœur de tous les Malgaches à son encontre.
Sur la Place du 13 mai à Antananarivo, ce samedi 7 février 2009, même le beau temps de l’aube s’était effacé pour laisser place à une journée radieuse, une journée vers la liberté. Toutes les libertés. Après avoir présenté le Premier ministre de l’Autorité de Transition, Monja Roindefo, fils du charismatique nationaliste Monja Jaona (parti Monina), le Président Andry Rajoelina lui laissa la place pour expliquer en malagasy, français et anglais, les tenants et aboutissants de cette lutte. Puis, un Premier ministre devant avoir un bureau, Monja Roindefo a demandé au peuple malgache representant les 22 régions ce qu’il convenait de faire. Tous, comme un seul homme ont clamé : Ambohitsorohitra !
Ainsi, ces centaines de milliers de gens se sont mis en branle pour aller rejoindre le Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, à Antaninarenina. Là, deux cordons de forces de l’ordre mixtes (militaires, policiers, gendarmes) n’étaient pas du tout agressifs. Après des négociations, ces forces mixtes ont laissé le passage ouvert. Puis, à une vingtaine de mètres des portails du palais, sans aucune sommation des tirs mortels à balle réelles se sont abattus sur cette foule aux mains nues. Personnellement, c’est une plaque de publicité qui a évité une balle de me toucher. Mais Ando, un cameraman de la RTA a mortellement été touché en plein dans le cou. La débandade a été générale et compréhensible. Ce jour-là, j’avais avec moins une caméra qui, en tombant, a détérioré la bande son. Mais j’ai des images qui prouvent que les éléments qui ont tiré ont été appuyés par des tireurs d’élite postés dans l’hôtel du Louvre qui surplombe l’avenue menant au palais. Ces éléments n’appartiennent pas aux forces mixtes (Emonnat) mais vraisemblablement au corps d’élite du 2è RFI (Régiment des forces d’intervention) basé à Antsiranana.
Selon plusieurs sources concordantes, les ordres de tirer à vue sur la population malgache émanent (plus de conditionnel) des généraux Raoelina et Randriamamory Patrick. En ce moment même, les morgues sont remplies, les hôpitaux aussi, et le sang manque. Minimisant ce massacre, Marc Ravalomanana est intervenu à la Tvm pour oser déclarer « qu’il était temps de faire des efforts pour restaurer la paix. Réfléchissez, vous aurez aussi des descendants... ». Vraiment pathétique mais cela ressemblait à une menace en ce jour endeuillé. De son côté, Andry Rajoelina, président de la Haute autorité transition, après avoir rendu hommage aux victimes et à leurs parents, s’est demandé s’il était normal de tirer, sans sommation aucune, sur une foule sans défense pour garder un bureau.Puis il est tombé en pleurs en affirmant que c'était là l'oeuvre de satan. Actuellement, des éléments incontrôlés entendent semer la panique dans la ville. Le couvre-feu a été gardé. De quoi demain sera-t-il fait ? En tout cas, voilà : les bailleurs de fonds comme les pays « amis » auraient pu éviter ce massacre s’ils avaient, un tant soi peu, lu l’histoire de Madagascar des 40 dernières années.
Le peuple malgache, aujourd’hui, pleure mais n’oubliera jamais. Marc Ravalomanana n’a plus aucune raison de rester au pouvoir. Etant Chef suprême des armées, comme ses predécesseurs, Philibert Tsiranana, le 13 mai 1972 et Didier Ratsiraka, le 10 août 1991, il a les mains rouges du sang malgache. Qu’il le veuille ou non, il reste le premier responsable vis-à-vis de son pays et vis-à-vis de la communauté internationale. Toute les équipe de Madagate.com présentent leurs profondes condoléances aux familles de ces nouveaux martyres pour toutes les libertés, face à un régime dictatorial prouvé.
Jeannot Ramambazafy - Journaliste
Mis à jour ( Dimanche, 08 Février 2009 04:33 )
Marc Ravalomanana: l'apocalypse
Samedi, 07 Février 2009 15:09 webmaster  
La transition s’opérait dans le calme et la dignité, l’investiture du nouveau Premier Ministre de Andry RAJOELINA, venait à peine de se terminer, alors que la foule environ 750.000 personnes accompagnait M. MONJA ROINDEFO afin qu’il occupe ses fonctions au palais présidentiel, que les mercenaires Rwandais entre autres cachés en embuscade stratégique aux abords du lieu dit Antaninarenina , ouvrirent le feu sans sommation.
Le Premier Ministre nouvellement élu, « aurait » alors été blessé sous les balles, tuant sur le coup, ses gardes du corps sacrifiant leurs vies sur l’autel de la liberté, pour sauver les balbutiements du nouveau Gouvernement. Les tirs sporadiques ont fauché un nombre incalculable de personnes, la morgue en l’état actuel dénombrait plus d’une centaine de morts. Pour l’instant, les combats font rage dans Tana centre ville, entre l’armée et les mercenaires preneurs d’otages. Les gens censés espéraient, que le désavoué Marc RAVALOMANANA aurait au moins la décence et l’intelligence de constater son échec et de se retirer avec dignité, c’était faire peu de cas du jusqu’au-boutiste Marc RAVALOMANANA, qui vient de faire la démonstration aujourd’hui, de son sens inné de la dictature poussée à son paroxysme, qui n’a d’égal que ses velléités pour les calculs combinards de prévaricateur aguerri, dont le rodage est dans la stricte ligne de conduite des « suppôts » de l’Union Africaine.
Ce qui arrive aujourd’hui, est le fruit d’un silence bienveillant de la communauté ainsi que des organisations internationales, de la presse étrangère qui encore aujourd’hui se traîne les pieds pour décrire la réalité du « feu » régime dictatorial, aurait dû tirer la sonnette d’alarme il y a des années à l’égard d’une clique dont les complicités émanent des pires cul de basse fosse et ne sont pas sans rappeler hélas, des clichés trop souvent perpétrés sur le continent africain. Il est bien certain que selon nos sources et qu’il faille affronter des erreurs chromosomiques de certaines « officines », en voulant ramener au pouvoir des rossignols et consorts, on en vient à regretter amèrement la sagesse d’un Philibert TSIRANANA, et dans ces conditions, où est l’engagement de campagne de l’élu Nicolas SARKOZY de supprimer une certaine « cellule » de la rue Victor HUGO, il est bien évident que tout cela n’est pas « fortuite » et reste du domaine de la « levite-ation »… au jugement dernier, Dieu reconnaîtra les siens.
Si certains, malgré nos mises en garde en doutaient, la preuve est faite aujourd’hui que le Président Marc RAVALOMANANA et ses complices viennent de signer leur forfaiture, ce qui mérite une position claire nette et précise de toute la communauté internationale qui à trop tendance à cultiver le double langage et à se boucher le nez quand ça l’arrange. L’issue relève maintenant d’une sentence à la hauteur de ses actes.
Mis à jour ( Samedi, 07 Février 2009 22:36 )
La marche de la liberté finit dans un bain de sang
Samedi, 07 Février 2009 14:02 Moderateur  
COMMUNIQUE du TVG et TGVE
Nous condamnons fermement la tuerie d’Ambohitsirohitra du 07 Février 2009 sous le commandement d’un Colonel RAOELINA de la Garde Présidentielle suite à l’ordre donné par  Marc RAVALOMANANA lui même.
Nous déplorons plusieurs dizaines de mort pour la liberté, pour la démocratie et pour la restauration d’un vrai pouvoir issu du peuple. Il est inadmissible qu’un Président ose tirer sur son peuple qui ne demande qu’à vivre dans la dignité, dans la liberté, dans un pays démocratique qui respecte  leur véritable choix.
Nous partageons la douleur de nos compatriotes qui ont perdu leurs proches dans cette marche pour la liberté. Nous sommes de tout cœur avec la famille de ceux qui sont morts et blessés pour le bien de notre patrie.
Nous condamnons le carnage qu’a fait le pouvoir qui se dit légal à Madagascar, ce jour. Sachant que le peuple pacifique qui a fait la marche de la liberté au Palais d’Ambohitsirohitra n’avait ni arme blanche, ni arme de guerre. Ils étaient venus avec leur main vide, leur conviction et leur amour pour leur pays afin de mettre en place un régime transitoire qui va dans l’apaisement et vers la résolution de la crise qui mine notre pays. Le peuple a révoqué le pouvoir en place, Marc Ravalomanana a répondu avec la baillonnette.
Nous appelons à la bonne volonté et à l’honneur de tous les militaires malgaches à utiliser la baillonnette intelligente en revenant vers le peuple qui est le vrai détenteur du pouvoir, et la pointer en direction de ceux qui ont procédés à la tuerie de leur compatriote et à ceux qui ont faits des actes condamnables pour protéger l’intérêt d’une personne et d’une seule famille.
Andry RAJOELINA mène avec le peuple malgache une action pacifique et légitime car l’avenir du pays repose sur la légitimité des actions menées par le peuple pour le pays. Nous croyons à la valeur républicaine qui se construit à travers la souveraineté du peuple. Le peuple souverain a exprimé leur soif de changement, la réponse de Marc Ravalomanana est la tuerie. Vous avez du sang innocent sur vos mains M. Marc RAVALOMANANA. Vous tuez votre peuple sans vergogne après les avoir appauvris et les avoir laissé croire seulement en vous.
Nous appelons au calme et demandons deux jours de deuil national pour nos compatriotes qui ont perdus leur vie dans cette lutte.
Nous demandons le départ immédiat de Marc Ravalomanana de la tête de l’Etat Malgache et qu’il soit jugé devant une justice impartiale. 
Nous renouvelons la solidarité pleine et entière avec le peuple  malgache.
TGV TGVE
Mis à jour ( Samedi, 07 Février 2009 15:28 )
Repression sanglante par la Présidence faisant état d'une centaine de morts
Samedi, 07 Février 2009 13:40 Moderateur  
La situation a rapidement dégénéré en début d'après-midi. La foule était réunie en plein centre-ville devant le palais présidentiel où Andry Rajoelina voulait installer son nouveau Premier ministre Monja RAINIDEFO.
Pendant une bonne heure les partisans d’Andry Rajoelina, stationnés à côté du palais présidentiel, ont fait face aux forces de l’ordre dans le calme. Et puis, le cordon de sécurité a cédé. La foule a marché vers le palais présidentiel. Et puis, cela s’est passé très vite, il y a eu des coups de feu. Tout le monde a déguerpi, mais de nombreux témoins ont vu plusieurs morts.
On parle d’une vingtaine de gens qui seraient tombés. A l’instant, je viens encore de voir passer des corps que l’on était en train d’évacuer. Je ne peux pas vous dire exactement quel est le bilan de ces tirs qui ont été lancés, à priori, depuis la présidence.
Mais en tout cas, on voit des gens en sang, des gens sont toujours évacués et pour l’instant, la situation est encore très troublée. On ne sait pas ce qui va se passer dans les heures qui viennent.
Sources RFI
Mis à jour ( Samedi, 07 Février 2009 22:27 )