Pas de ratés à Iraty!

Publié le 11 février 2009 par Alexcessif
Les derniers mètres pour accéder à nos chalets se font à chenillette à cause ou plutôt grâce à un enneigement de bonne augure, Le groupe A vers Scrotch et le groupe B vers Edelweiss,il a un joli nom leur chalet, le notre a une belle vue.(voir photos)

Enfin on verra demain, car pour l'heure on n'y voit goutte! Alors on imagine: le vent fait murmurer les ramures, les phares mettent en scène les ombres pour une nuit magique, un gypaète somnambule et une chouette qui va au ravito alerte le reste de la faune de notre arrivée.

Est-ce le foenh qui agite les fayards, le chinook ou le zonda qui rende fôl les âmes fragiles? Suis-je le seul a entendre Henri Pourrat chuchoter a nos subconscients les paroles oubliés de la comptine? :"le vent qui souffle a travers la montagne........

                                           

                                                                              le vent me prend, me pousse par l'épaule,

                                                                      Me met dehors,

La tête en l'air, le cœur à la venvole, Le diable au corps.

Il faut partir et prendre la campagne  En loup-garou :

Le vent qui souffle à travers la montagne M'a rendu fou."

Aprés une soirée où l'èquipe A teste la garbure de Fabrina, les patisseries de Nora, la patience souriante de Delphine, l'autorité nèo-paternelle de Diego et la bonne humeur du nouveau venu, Fabrice (beau gabarit et bel esprit) autour d'un "trivial poursuit " version basque,on part faire téter les puces.Ceci pour le chalet "Scrocht" pour "Delta1" à toi Pat!

Le matin luge,l'aprés-midi, rando et allure famille sur raquette pour tout le monde. La chenille, pas de Bèzu mais de l'A.S.L.R, s'étire  sous les sapins tout au long d'un chemin insuffisant pour assouvir les énergies. Alors ,tandis que les mamans et les enfants  se "finissent" à la luge, quatre sportifs, une sportive et un petit vieux cherche la difficulté en levant la tête comme un tournesol cherche le soleil, vers le pic qui nous nargue.Un chemin, qui de mémoire de V.TTiste nous avais brulés les cuisses à Didier, Binbin et moi dans une autre vie, contourne le mamelon pour y parvenir. Tu parles! trop facile pour un prince noir et les autres morts de faim emboite les pas de Patrick sur le chemin bien raide des isards. Françoise ne lâche rien aux garçons, seul le "groupetto à moi tout seul" se mélange les crayons, s'emmèle les raquettes et arrive au sommet à la bourre. Il n' a pas tord le marié de l'an huit: sans ce raccourci abrupt nous aurions raté le solde de lumiére sur la ligne de crête au bord du précipice,où nous cheminons, admirant les vagues ciselées par le vent sculpteur sur la neige avant que la nuit nous rattrape, le resto-coin-du-feu nous empoisonne et l'alcool de contrebande apporté par Phillipe nous achève.

Avec une pensée pour nos amis d'A.G.N 33, car nous sommes sur leur terrain de jeu et en partie invité par eux,

on se fait la bise en se promettant...........

de revenir

avant que de mourir!