Dieu Diego

Publié le 12 février 2009 par Pascal Boutreau

Ok mesdames, j'avoue, sur ce coup-là, je suis très vicieux... Certes je vous livre votre traditionnel "miam miam fifilles" du jeudi avec aujourd'hui Thierry Lincou, champion du monde de squash 2004, une année durant n°1 planétaire et toujours parmi les cinq ou six meilleurs joueurs du monde (à l'époque où je couvrais le squash, j'ai cru percevoir en sa présence quelques regards gourmands de jeunes femmes désabusées de le savoir marié), mais j'en profite pour glisser des photos de deux jolies skieuses au coeur de la news... Pas très fair-play je le consens... Et en plus, même pas honte ! Une façon sans doute de conclure une belle journée comme je les aime avec une palette assez large de sports à couvrir allant cette fois de l'équitation (news des dadas du concours complet) à la voile (une première pour moi avec le point sur le Vendée Globe) en passant par le saut à skis. J'adore !

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Si l'on met entre parenthèses le nul du Stade de Reims à Montpellier lundi soir (2-2... pfff on menait 2-0 et y avait même pas penalty pour Montpellier) qui nous permet de refourguer la lanterne rouge à Nîmes, l'autre événement foot de la semaine se situait bien évidemment hier au stade Vélodrome de Marseille avec la présence en France de Dieu Diego. Alors oui, Diego a fait plein de grosses bêtises dans sa vie. Oui, une grande partie de sa vie fut une atteinte aux bonnes valeurs, à l'esprit du sport et donc fortement condamnable. Oui, il a souvent triché, sur le terrain mais aussi en dehors. Mais (eh oui, il y a toujours un mais), Diego, c'est celui qui a fait rêver tant de gamins de ma génération. Diego Armando Maradona c'est l'auteur de ce que je considère (tout est évidemment subjectif) comme le plus beau but de l'histoire face à l'Angleterre. L'impression de voir les joueurs anglais se transformer en piquet, l'impression d'assister à un match de playstation entre un joueur confirmé et un débutant (genre moi). Maradona, c'est du rêve. Et ça, ça n'a pas de prix.

D'autre part, s'il est un homme qui symbolise au mieux l'expression "sa vie est un roman", c'est bien Diego. Le foot, la drogue, Cuba, plusieurs fois tout proche de la mort, l'obésité puis le retour d'abord à la vie puis aujourd'hui au football. Lors des Jeux olympiques, j'ai eu la chance d'être à plusieurs reprises dans le même stade ou dans la même salle que venu supporter les Argentins (deux fois en foot, une fois en hockey sur gazon et basket). Dès que Diego apparaissait, plus aucun regard n'était sur le terrain. L'événement se passait alors dans les tribunes, chacun voulant approcher l'idole. Le moindre plan sur les écrans géants déclenchait inévitablement une ovation des spectateurs chinois. Car Diego est une star mondiale, une icône planétaire. Comme le disait Braziou dans le news précédente, il y a eu Pelé, Ali, Jordan. Même s'il dérange, Diego est leur égal dans ce Panthéon du sport. En tout cas le mien.

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Un mot sur les Mondiaux de ski alpin de Val d'Isère (qui vous l'aurez compris est surtout un prétexte pour glisser des jolies photos). La météo n'a visiblement pas été très sympa avec les organisateurs contraints de reporter certaines épreuves et d'en annuler d'autres. Mais bravo à Julien Lizeroux pour sa médaille d'argent sur le super combiné. Tout le monde attendait Grange, et c'est Lizeroux qui a surgi quelques jours seulement après avoir remporté son premier slalom de Coupe du monde. Avec un JB Grange qu'il ne faut évidemment pas enterrer, vivement dimanche et le slalom. Du côté des filles, l'Américaine Lindsay Vonn-Kildow (à gauche) et la toute jeune Lara Gut (18 ans) (à droite) sont pour l'instant les deux grandes dames de ces Mondiaux, l'Américaine s'étant déjà adjugé deux titres.

Concernant mes boutiques, les choses sérieuses débutent jeudi prochain à Liberec, au nord de la République tchèque pour les Mondiaux de ski nordique. J'aurai l'occasion d'y revenir mais j'essaierai de vous raconter tout ça à un rythme quasi quotidien dans L'Equipe of course mais aussi sur ce blog s'il me reste un peu de temps entre mes papiers et mes entraînements.

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Pour les spécialistes de dada qui visitent ce blog (j'en connais), voici le papier paru lundi dans L'Equipe suite aux performances prometteuses de Kevin Staut. Ce fut l'occasion de lancer en salle de presse un petit concours à mes amis photographes notamment pour essayer de trouver le jeu de mot le plus pourri pour le titre... C'est vite parti en vrille genre "La tête dans le Staut", "Staut ou encore", "Staut ou tard" etc... Désolé... Si vous avez des suggections, je serai appelé a écrire d'autres papiers sur Kevin alors n'hésitez pas...

Staut à la hauteur

Meilleur Français du concours bordelais, Kevin Staut espère beaucoup de la saison à venir.

BORDEAUX – de notre envoyé spécial

Les cinq mille spectateurs quotidiens venus depuis vendredi assister au jumping international de Bordeaux sont sans doute repartis quelque peu déçus des prestations de cavaliers tricolores plutôt discrets dans l’ensemble. Dans un contexte il est vrai très relevé, ils auront toutefois retenu les performances de Kevin Staut. Septième samedi soir de l’épreuve de Coupe du monde avec Le Prestige St-Lois, un hongre Selle Français de dix ans fils de Quidam de Revel, et huitième et unique barragiste français hier lors du Grand Prix avec Kraque Boom, son cheval de tête de onze ans, le jeune cavalier de vingt-huit ans a réussi son étape girondine.

Arrivé au très haut niveau il y a deux saisons grâce à Kraque Boom, un cheval acheté par son grand-père, Staut dispose désormais d’une deuxième monture capable de le mener plus haut que son actuel 24e rang mondial. Deux chevaux performants, la condition indispensable aujourd’hui pour pouvoir faire " tourner l’effectif " et enchaîner ainsi les gros concours sans trop user ses montures. " J’ai récupéré Le Prestige depuis six mois, explique le pilote. Il est passé chez Bruno Rocuet à six ans, ce qui est toujours un gage de qualité, avant de tourner en Belgique puis d’atterrir chez l’Américaine Laura Kraut où il a vraiment commencé sa carrière sportive. Il est encore jeune et tendre mais fait preuve d’une grande agilité. C’est un chat. Reste encore à résoudre quelques problèmes techniques dans les barrages où il fait beaucoup de ruades dès qu’on lui met un peu de pression. "

Priorité à l’équipe de France

A la tête d’une importante structure de dix-sept chevaux avec notamment deux grooms, deux camions, un cavalier de dressage (Jean Etienne) pour travailler quotidiennement les chevaux, Staut affiche un plan de carrière sur le long terme. " J’apprécie beaucoup cet aspect gestion de carrière, le fait de savoir mettre les bons pions au bon endroit, éclaire-t-il. La mise en place d’un système super bien organisé est indispensable pour atteindre le haut niveau. La notion d’équipe est indissociable de la réussite à long terme. "

Après avoir longtemps travaillé en Suisse, il s’est associé depuis plus d’un an avec le Haras de Hus, au Petit-Mars près de Nantes. " Je mets un point d’honneur à travailler pour monsieur Xavier Marie, insiste Staut. Il m’a donné ma chance. J’ai fait des erreurs dans l’achat de certains chevaux, j’ai aussi réussi de belles choses avec notamment Le Prestige, mais nous avons toujours joué franc-jeu. Avec toute l’honnêteté et la complicité entre nous, il y a des chances pour que ça dure. "

Si le plan se déroule sans accroc, Kevin Staut devrait donc être l’un des éléments majeurs de l’équipe de France, de retour cette saison parmi l’élite mondiale. " Ma priorité reste la Super-Ligue et les Coupes des Nations, confirme-t-il. Il s’y dégage une atmosphère très particulière avec la mise en avant du collectif dans un sport pourtant très individualiste. Si je dois choisir, je préfère même aujourd’hui sacrifier une épreuve de la Global Champions Tour (le circuit privé très lucratif parallèle au circuit de la Fédération internationale) en y allant sans mes meilleurs chevaux pour les préserver pour une Super-Ligue une semaine plus tard. " Rassurant pour les Bleus. " Laurent Elias (l’actuel sélectionneur) essaie de créer un collectif dans la continuité du travail de Gilles (Bertran de Balanda, sélectionneur ces deux dernières années). Ils ont la même foi en nos capacités. C’est important car il y a vraiment de quoi faire de belles choses. "

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Opération commando Marathon des Sables

Lundi

Course à pied : 1 heure

Mardi

Natation : 2200m (4x 100 4 nages ; 300 (25jbes, 25 polo) ; 300 1 bras par 50 ; 200 jambes bras opposés ; 8 x 100 plaquettes-pull amplitude)

Mercredi

Course à pied : 1 heure