gobe le globe

Par Richard Gonzalez

(Treffort, Isère, le 22 oct. 05)

A quelle heure vont-ils enfin oser rêver du monde tel qu’il est ? Et quand s’éprendront-ils de la vie ? Comment réussissent-ils à ne pas s’interroger, si ténus si ternes dans ce cosmos qui les écrase ? Pourquoi ne voient-ils la planète que d’une seule et infime extrémité, sans jamais la considérer toute entière ? L’émotion, le mystère, la fragilité essentielle, le miracle, en admettront-ils un jour la richesse immense ?