Mercredi 11 février 2009
Terre natale. « Avec Raymond Depardon, on se retrouvait sur la même question : que reste-t-il du monde, de la terre natale, de l´histoire de la seule planète habitable aujourd´hui ? » écrit Paul Virilio à propos de l’exposition qui se tient à la Fondation Cartier jusqu’au 15 mars. Vous pouvez vous aussi poser vos questions à Paul Virlio, Raymond Depardon et François Gemenne.Vous pourrez ensuite découvrir - en vidéo - leurs réponses à une sélection de questions chaque mardi jusqu’au 10 mars sur le site internet de la fondation Cartier. Paul Virlio, Raymond Depardon and Francois Gemenne go on film to answer a selection of your questions regarding the exhibition Native Land. Rendez-vous on the Fondation Cartier website each Tuesday until March, 10.
Arte radio. Si vous ne connaissez pas cet espace déjanté, libre, brouillon, excitant, en marge, alors il faut vous loguer, comme on dit… Dernier message en date : “Cette semaine un nouveau venu arrache une pige avec un projet sobre et irrésistible : enregistrer une séance d’hypnose. Et à son tour la machine clignotante hypnotise nos 180 000 auditeurs uniques selon la police de sa voix chaude et apaisante. Tes oreilles sont lourdes, dit le bouzin coloré, écarte-moi un peu ce pavillon que je te sussure des confidences troublées, des cliquetis révélateurs, des grondements fantomatiques. Fais ton miel en solo, sans règle ni contrainte. Assieds-toi, dit la machine, reste tranquille et ÉCOUTE-MOI BIEN.”
Paris capitale photographique (bis)…et cinématographique. En contrepoint de l’exposition dont nous avons déjà parlé et de celle de Robert Frank, un cycle de films sur Paris des années 1920 aux années 1950 a lieu au Jeu de Paume. Paris comme terrain d’exploration, de déambulation, de rêve et de fantasme, la grande ville comme source d’initiation et d’inspiration et comme paysage mental, tel le thème de cette programmation inspirée d’une tradition littéraire qui, de Rousseau à Baudelaire, Fargue et Breton, puise dans la flânerie, l’errance, et la rêverie le matériau même de la création. La ville y est une « forêt de symboles », de signes et de mystères perçus dans l’incessant mouvement de la foule et des rues. Sans distinction de genres, ce programme réunit des films documentaires, de fiction et d’avant-garde, aussi bien que des œuvres d’artistes et d’amateurs. Qu’ils viennent de la poésie, des arts, du théâtre, du journalisme, du cinéma ou de la photographie, leurs auteurs sont liés par des affinités, des amitiés et des influences qui se nourrissent les unes aux autres. Cette sélection met aussi en avant l’originalité d’un regard étranger sur Paris, apporté par des cinéastes brésiliens, néerlandais, russes, roumains, ukrainiens, américains ou japonais. Sont présentés des films mythiques et des classiques du documentaire, mais aussi des films inédits, oubliés ou rarement montrés. Samedi 14 février à 15h, visite de l’exposition par Andry Grundberg, critique et historien de la photographie.
Jeudi 12 février 2009
100 millions d’euros supplémentaires vont être alloués au patrimoine s’ajoutant aux 300 millions d’euros que le budget du Ministère de la Culture français consacre à ce volet. Ces crédits vont permettre de lancer ou d’accélérer un grand nombre de chantiers de restauration de monuments historiques sur l’ensemble du territoire et de réduire les délais de réalisation de plusieurs projets d’investissement, à dimension nationale ou régionale. 252 opérations ont été retenues dont une centaine concerne le patrimoine des petites communes. Ainsi la distribution des aides touche-t-elle des petites églises comme celles de Pluméliau en Bretagne, de Saint-Julien-du-Sault en Bourgogne, de Montargis en région Centre, de Vézelise en Lorraine, ou de Notre Dame de la Délivrance à Saint-Denis de la Réunion. Les communes et tout particulièrement les petites communes sont propriétaires d’une grande partie du patrimoine national, sans toujours disposer de moyens suffisants pour entretenir et restaurer les monuments leur appartenant. Grâce au plan de relance, la préservation de ce patrimoine va bénéficier d’une dotation de 28,5 M€.
Itinéraire des sites clunisiens et formation. Dans le cadre prestigieux de l’Abbaye de Cluny, au coeur de la région Bourgogne, se tiendra du dimanche 22 au 28 mars 2009 le cycle de Formation Internationale placé sous l’égide du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO. En collaboration avec le Centre du patrimoine mondial, et avec la participation de la Convention France-UNESCO, le Centre Arts et Métiers ParisTech de Cluny accueillera pour une deuxième fois (première édition : 2007) 20 participants du monde entier, tous professionnels, francophones, gestionnaires de sites patrimoniaux. Préparer l’avenir des sites patrimoniaux, construire un projet et un plan de gestion sont les objectifs de cette formation intensive et francophone qui a également pour but de créer un réseau international de professionnels francophones. Le cycle de formation sur l’avenir des sites patrimoniaux est organisé conjointement avec le Centre archéologique européen de Bibracte et en partenariat avec l’Université de Bourgogne et le Centre des Monuments Nationaux. Il s’inscrit dans le contexte plus large des Formations Patrimoine développées au Centre Arts et Métiers ParisTech de Cluny : Filière Bâtiment et Patrimoine, Mastère spécialisé “Technologie, Culture et Patrimoine”, Plateforme de recherche GUNZO et l’Evènement “Cluny 2010″. Le stage intensif d’une semaine sera constitué par de nombreuses interventions animées par des formateurs/experts, par des études de cas concrètes, des visites sur le terrain et d’ateliers de travail. De nouveaux partenaires ont décidé de participer et de soutenir le projet : la Commission Nationale française pour l’UNESCO, le Réseau des Grands sites de France, la section française d’ICOMOS, The Governing Body of Suomenlinna (Direction d’Aménagement de Suomenlinna - Finlande, (site inscrit sur la liste du patrimoine mondial), l’association Vocations Patrimoine (AVP), la Fédération des sites clunisiens et la Mairie de Cluny.
Photographie, un dimanche d’automne à Gevrey-Chambertin dont le château fait partie maintenant de l’itinéraire ”Réseau des Sites clunisiens.”