Les pays pauvres à vendre ?

Publié le 13 février 2009 par Tanjaawi
  • Actualités de l'humanitaire et de la solidarité internationale
  • Partez à la conquête de nouveaux territoires.. Achetez des régions entières, engrangez les récoltes. Et surtout soyez le plus rapide ! Un nouveau jeu de stratégie ? Non, une réalité !
  • Depuis quelques mois, la course pour le contrôle des terres agricoles en Asie, en Afrique, est lancée. Des pays industrialisés essaient de s'approprier le maximum de terres d'Etats désargentés. Un phénomène inquiétant.
  • Beaucoup de pays émergents n'ont en effet, pas assez de terres fertiles pour produire la nourriture qu'ils consomment. Ainsi, les pays du Golfe, la Chine ou la Corée du Sud, importent une grande partie de leur alimentation.
  • Avec l'explosion du prix des denrées alimentaires, ces pays veulent se lancer dans l'agriculture. Pour nourrir leur population. Mais aussi pour investir dans un secteur stratégique.
  • Entre les menaces de crise alimentaire et les très rentables agrocarburants, l'agriculture apparaît comme un placement d'avenir. Et les pays qui ont de l'argent mais pas assez de terres veulent à tout prix se positionner sur ce créneau prometteur.
  • Leur solution : acheter ou louer des régions entières dans des pays très pauvres. Y compris lorsque ceux-ci peinent déjà à subvenir aux besoins de leur propre population.
  • Ainsi, le Cambodge, qui ne nourrit sa population que grâce à une aide alimentaire d'urgence, est courtisé par plusieurs États du Golfe. Il envisage de leur confier prochainement l'exploitation de plusieurs milliers d'hectares de son territoire. L' Ethiopie, au bord de la famine, pourrait suivre le même chemin.
  • A Madagascar, la société coréenne Daewoo aurait récemment décroché un contrat lui permettant d'exploiter la moitié des terres arables du pays pour 99 ans sans contrepartie financière directe. En échange, Daewoo s'engagerait simplement à financer la mise en valeur des terres : la création de routes, de systèmes d'irrigation... Ces investissements bénéficieront-ils à la population locale ? Rien ne le garantit. Les effets risquent d'être assez limités, la production étant destinée à l'exportation.
  • Inutile de dire que pour beaucoup de malgaches, le compte n'y est pas. Dans un pays où la moitié des enfants de moins de 3 ans souffre de malnutrition, ces accords pourraient bien expliquer en partie les récentes émeutes qui ont agité la capitale et fait des dizaines de morts.
  • Alors que partout sur le globe des États mettent leurs terres en viager, le Président de la FAO craint « l'émergence d'un pacte néocolonial pour la fourniture de matières premières, sans valeur ajoutée pour les pays producteurs ».
  • portail-humanitaire.org
    Relayé par terresacree.org
  • Altermonde-levillage

Deux maux : la surpopulation des pays pauvres et la surconsommation des pays riches

Francis Neri a publié dans le groupe de discussion, le 12 février 2009 :

Bonsoir,

Oui il y a deux problèmes essentiels qui menacent l'humanité. Le premier c'est l'excès de naissances des pays pauvres et de culture "fellah". Le second c'est l'excès de consommation des pays
riches. Il N' Y A PAS d'autres difficultés majeures. Le reste : le terrorisme ethnico- religieux, les guerres de connotation religieuses, idéologiques ou économiques, la destruction de l'environnement, ne sont
que les conséquences de ces deux maux.

Alors oui il faut apprendre à consommer moins de la part des Occidentaux, et il faudra probablement leur serrer la ceinture pour qu'ils comprennent. Mais il faut aussi imposer la limitation des naissances à certains peuples. Il suffit peut être pour cela de supprimer les aides à ceux qui s'y opposent et utilisent l'argent qui leur est donné pour acheter des armes afin de nous faire la guerre.

L'éducation hélas semble un voeux pieux, trop tard !

Messages précédents

Et puis il ne suffit plus de dire YA KA ! Michel Tarrier et bien
d'autres nous ont déjà longuement alertés sur le danger mortel que nous fait courir l'excédent de population et de consommation. Il est temps de passer aux actes, c'est à dire d'exiger de nos politiciens, de nos entrepreneurs, de nos chercheurs, de nos sociologues et autres "penseurs" qu'ils s'emparent de ces problèmes et cessent de les occulter. Nous devons lutter contre notre confort intellectuel et matériel et notre propension à la compassion et à cette absurde idée de repentance et de culpabilité qui sert à ceux qui souhaitent et répandent l'idée de notre mort en tant que groupe et en tant que
civilisation.
Dans le cas contraire c'est "l'apocalypse" qui nous attend tous, pas seulement pour les occidentaux, et nous l'aurons bien mérité . Alors oui, entrons en résistance et d'abord envers nous même, soyons résistants à la désespérance, à l'idée que nous sommes déjà morts et enterrés. Résistons pour conserver nos valeurs, nos cultures. Retrouvons nos sources, régionales, locales et
étendons notre compréhension du monde extérieur au notre. Penser global pour agir local, penser au futur en agissant au présent. Cultivons notre jardin si nous ne voulons pas de maïs transgénique et donnons un coup de main au voisin, s'il veut bien participer à l'effort collectif.

Dénonçons les profiteurs, les parasites et les prédateurs économiques.
Raison et bonne chance à tous !
Cordialement
Francis NERITerre sacrée