Revoir un printemps : 13 et 14 Mars 2008.

Publié le 13 février 2009 par Wawaa

Au printemps 2008, ce blog n'existait pas encore, mais je me passionnais déjà pour toutes les petites merveilles qu'offrent la nature gersoise en cette saison. C'est pourquoi, en quelques articles épars intitulés "Revoir un printemps", j'aimerais redécouvrir et vous faire découvrir ces petits instants que le printemps dernier m'a offert, en attendant le printemps qui arrive…


Mon chien Goliath était encore vivant à ce moment là, et j'allais parfois le promener dans les chemins, derrière la maison. C'était à chaque fois une nouvelle découverte botanique. Et le 13 Mars 2008 nous avons gambadé lui et moi, dans le champ juste derrière chez nous et dans le petit chemin mi-goudron mi-terre le jouxtant. Les pâquerettes montraient le bout de leur pétales à travers les herbes et les trèfles.

De sublimes fleurs mauves parsemaient le chemin et un peu partout poussaient les pissenlits de leur jaune étincelant.


Mon vieux chien fatigué s'asseyait parfois en chemin, il semblait admirer la campagne avec moi.

Les arbres étaient encore dénudés par l'hiver qui précédait, mais déjà tout autour, le ciel bleu et les champs verdoyants mettaient en scène le début de la reverdie printanière !


Le lendemain, le 14 Mars 2008, nous avons réitéré la promenade, en partie dans le jardin fleuri de mes parents. Là c'est une myriade de pâquerettes joyeuses qui nous ont accueillis festivement.

Les fruitiers commençaient à fleurir, certains étaient déjà bien avancés. Quelle palette colorée !

Pendant que les myosotis se doraient la pilule au soleil, d'autres fleurs mauves et pissenlits se laissaient caresser par le vent.


Les fleurs que mes parents avaient pris soin de planter s'ouvraient de plus en plus magnifiquement ! Rouges, blanches, jaunes, et les genêts !


Goliath et moi avons décidé de nous en aller encore une fois sur le chemin derrière la maison. Mais cette fois-ci, au lieu de bifurquer à droite, nous avons continué par la gauche. Un grand arbre tout en fleur nous attendait, transperçant l'azur du ciel avec ses pétales blanches. Au loin Arrouède resplendissait.

Même le chien se laisser aller à humer les fleurs, du moins j'avais envie de le croire !

Tout fleurissait autour de la vieille ruine, et perdue dans le bleu intense, une demi-lune nous regardait avec curiosité.