Interview exclusive de Rama Yade dans Sept à Huit

Publié le 14 février 2009 par Lutin

Comme chaque dimanche, TF1 nous propose un nouveau numéro du magazine « Sept à Huit»  à partir de 18h45. Nous vous proposons de découvrir le sommaire de l’émission de ce dimanche 15 Février :

UNE SECTE AU VILLAGE ?
Eliane, une mère de cinq enfants, affirme « recevoir des apparitions de la Vierge tous les 15 du mois à 0h06 ». Dans le village de Chaussin dans le Jura, elle dirige une communauté religieuse catholique « Amour et Miséricorde », forte d'une trentaine de membres. Ses détracteurs et la  MIVILUDES (la Mission de Lutte contre les Dérives Sectaires) décrivent le groupe comme une secte et Eliane comme un gourou, idée qu'elle récuse fermement. Plusieurs familles de fidèles dénoncent l'emprise morale et l'absence de liberté qui régneraient au sein de la communauté. Quatre plaintes ont été déposées à ce jour. Une équipe de Sept à Huit est partie à la rencontre des membres de ce groupe et a suivi la propre fille d'Eliane. Cette dernière,  qui a vécu des années au sein de ce groupe de prière, l'a aujourd'hui quitté et critique depuis le comportement de sa propre mère. Reportage de Ioulia KAPOUSTINA et David GOEFFRION.
 
GUADELOUPE : LE CHAUDRON
L'île est  paralysée par la grève depuis près d'un mois. Une grève générale, une grève dure, pour réclamer une augmentation de 200 euros net sur les salaires, les minima sociaux, et les retraites.  Les grévistes exigent aussi une baisse de 20% des produits de consommation courante et la fin d'un système d'entente qui permet aux grandes familles antillaises, héritières des anciens colons et qui règnent sur le système de distribution, de s'entendre sur les prix en les poussant à la hausse. Une équipe de Sept à Huit a passé toute la semaine auprès des familles directement touchées par la pénurie alimentaire due à la grève, mais aussi avec ces manifestants dont le discours jour après jour se radicalise. Plongée dans le chaudron guadeloupéen, avec Emmanuel REITZ et Seddik CHETTAB.

DES VOISINS PRESQUE COMME LES AUTRES
Bernard, Axel, Son et Rachid souffrent de schizophrénie ou de dépression profonde. Il y a encore quelques années, ces malades auraient été internés à vie à l'asile, dans des chambres fermées à clé avec des camisoles de force, ils auraient même pu subir des électrochocs. A Lille, un service de psychiatrie a mis en place une expérience pilote. Son principe : réinsérer les malades mentaux dans la ville, plutôt que les enfermer à l'hôpital psychiatrique. Autrement dit, trouver des alternatives à l'enfermement. Bernard et Son partagent un appartement thérapeutique, Rachid, lui, habite dans une famille d'accueil. Ils sont étroitement surveillés par leurs thérapeutes qui leur rendent des visites plusieurs fois par jour.  Ainsi, ils ne se contentent pas d'ingurgiter des médicaments, ils trouvent une écoute et des moyens de vivre le plus "normalement" possible. Moins stigmatisés, resocialisés par le travail, ces malades se stabilisent et parviennent ainsi à mieux vivre avec leurs troubles mentaux. Une enquête d'Elodie PAKOSZ et Didier BARRAL. 

UNE MEMOIRE A VIF
Il s'agit d'un procès exceptionnel qui débute dans huit jours à Toulouse... Des centaines de victimes qui espèrent la vérité, des centaines de spectateurs et des audiences filmées qui seront conservées à l'INA et rendues publiques dans 20 ans : le « procès AZF » commence le 23 février prochain au Tribunal de Toulouse. Deux dirigeants de l'usine vont être jugés, mais pas le propriétaire, Total. L'explosion de l'usine chimique AZF a eu lieu dix jours après le 11 septembre 2001 : entre 300 et 400 tonnes de nitrate d'ammonium qui, en une fraction de seconde, ont tué 30 personnes et en ont blessé 2500, laissant un cratère de 70 mètres de large et 40 mètres de profondeur...
Sept à Huit  a suivi ces derniers jours des blessés de l'époque et des familles de victimes dont les maisons avaient parfois été totalement détruites par l'explosion. Huit ans après, AZF continue à diviser la ville de Toulouse. Entre la thèse de l'accident, privilégiée par la justice, et la thèse de l'explosion due à EDF ou la thèse de l'attentat, les victimes comptent sur le procès pour connaître la vérité. Reportage d'Amandine CHAMBELLAND et Vincent DELMOTTE.
 
 
 L'ENFANT TERRIBLE
C'est la personnalité politique préférée des Français. Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, a pris la tête du baromètre Ipsos/Le Point : 60% de bonnes opinions (+2), passant devant son ministre de tutelle Bernard Kouchner et devant le maire de Paris Bertrand Delanoë. L'enfant terrible du gouvernement est une bonne élève mais elle est turbulente. Cette semaine dans Sept à Huit,  elle se justifie sur son refus de se présenter aux élections européennes et commente ce qui est décrit comme une « désobéissance » à Nicolas Sarkozy. Face à Thierry Demaizière, elle  revient sur  ses rapports tumultueux avec le chef de l'Etat.

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