Analyse des réactions variées sur les déboires des Canadiens de Montréal

Publié le 14 février 2009 par Sportif
J'ai souvent pensé que si les Québécois transféraient ne serait-ce que la moitié de l'attention consacrée aux Canadiens de Montréal vers leurs politiciens, nous deviendrions du coup l'État le mieux géré au monde! Car si chaque politicien québécois voyait ses faits et gestes analysés, que dis-je, scrutés à la loupe, comme le sont ceux des joueurs, entraîneurs et administrateurs des Canadiens, nul doute qu'ils seraient plus vigilants et montreraient plus d'ardeur au travail. Peut-être que notre système de santé, notre éducation et toute la gestion de l'économie seraient des modèles internationaux...
Mais bon, la politique, c'est ennuyeux alors que le hockey c'est passionnant. Du pain (à hot dog) et des jeux, comme disait mon ami César.
Dans la tempête que nos Habs connaissent en ce moment, j'ai trouvé intéressant de faire un peu d'analyse qualitative et de tenter une forme de catégorisation des réactions des partisans à partir des commentaires laissés sur le site de RDS. Les côtés sociologiques entourant les Canadiens de Montréal m'intéressent autant, sinon plus, que ce qui se passe sur la glace. Et quand un sujet devient aussi débattu que la performance des Canadiens en ce moment, on peut observer des choses intéressantes dans la quantité.
À très haut niveau et avant de tomber dans les exemples en soi, je remarque 4 grands types de réactions :
  1. Le refus d'admettre : Cette réaction est assez rarement exprimée par les temps qui courent car elle fait trop preuve d'un manque de réalisme. N'empêche que certains de mes collègues de travail me font part de croyance inébranlable que tout va s'arranger. Croyance exprimée, je crois, autant par nécessité de ne pas perdre le moral. Mon voisin de bureau est tellement un bon gars qui aime tellement ses Canadiens, que je me suis mis à souhaiter des victoires comme jamais pour arrêter de le voir souffrir.
  2. Le anti-habisme (souvent sous forme d'un regard critique) : Je connais quelques anti-habs qui s'assument et qui s'affichent depuis toujours. Mais je remarque qu'il y en a beaucoup qui commencent à faire preuve d'anti-habisme quand ça va mal pour l'équipe. C'est un peu lâche et on dirait qu'ils le font en disant qu'ils n'ont jamais aimé cru aux Habs. Je suis par contre surpris de leur nombre. Donc, pour répondre à ce cher "Anonyme" qui laisse des commentaires par toujours publiables, il y en a plus qu'on pense des anti-habs. Et comme de toute façon faire preuve d'un esprit critique eéquivaut à anti-habisme pour plusieurs, aussi bien inclure ici ceux qui se permettent de questionner sérieusement le sérieux de l'organisation des Habs...
  3. Le désir d'agir : C'est de loin la plus grande catégorie où on retrouve tous les gérants d'estrade qui peuvent discuter pendant des heures de ce qu'il faut faire. Remarquez que ces gérants d'estrade demeurent fidèles aux structures en place.
  4. Les accusateurs : Comme ceux qui veulent agir, ces derniers se distinguent par une volonté d'enligner quelques personnes contre un mur pour les lapider publiquement. que ce soit des joueurs, le coach ou le DG, ça prend des coupables à lyncher.
Voici quelques commentaires de partisans:
Le refus d'admettre
"N'oublions pas que nous ne sommes pas en reconstruction, nous sommes une équipe prétendantes aux grand honneurs! C'est dans l'adversité qu'on reconnaît les champions, et nous les amateurs, on doit supporter notre équipe et continuer de les encourager et ce même dans les moments plus difficiles!
On se revoit en series les amis!!"
Le anti-habisme
"« La commedia di Montréal », est sans doute le nouvel événement comique incontournable dans la métropole depuis l'apparition de la pièce « Broue » en 1979.
Mis en scène par Robert Gainey et Guy Carbonneau, l'action se déroule sur une patinoire où se mêlent jeunes et expérimentés hockeyeurs, dans un contexte historique centenaire. L'histoire nous raconte la quête héroïque d'une équipe de hockey, du tant convoité graal Stanley. Mis en valeur par une surprenante saison précédente, la troupe glisse régulièrement sur les planches du bruyant centre Bell, devant foule naïve. Car, la pièce se targue bien de se moquer littéralement du spectateur, tellement le jeu est subtile et ne convient qu'aux doctes.
La distribution nous fait valser dans des émotions tantôt fortes, tantôt fades; De la joie, à la déception. De l'espoir, à la honte. Jamais une telle comédie où se mêle improvisation et jeu répétitif n'aura été joué auparavant, tellement le critique se perd dans l'expérimental ou le classique. Les actes se succèdent dans une série dérisoire, où les acteurs s'éviscèrent à nous faire croire en leur talents, et les suites nous gardent crispés en attente d'exploits qui ne viendront jamais... Puis le peuple ne peut que rire, que dis-je, glousser, pour masquer sa honte d'avoir payé tel prix pour être témoin de « ça ». À votre discrétion, vous aimerez ou détesterez. Visitez la toilette avant le spectacle, pour éviter de mouiller votre pantalon, et un sac pour les nauséeux sera une bonne initiative. Bon « show »!"

Le désir d'agir


"Voila un joueur qui amènerait du leadership et de la constance à nos (glorieux), à coût abordable. Tkachuk a déjà été capitaine de son équipe et je sais pour l'avoir lu que Stéphane Quintal a beaucoup de rescpect pour lui. Il a d'ailleurs déjà été son coéquipier."

Les accusateurs


"Des gars qui portent le CH et qui ont peur de frapper et de se faire frapper c'est innaceptable! Surtout quand on sait très bien ce que des joueurs tels que Maurice Richard ont enduré dans cette ligue. Est-ce qu'on rie des amateurs ou quoi? Tous les membres de l'organisation sont à blâmer pas seulement les joueurs. Les échanges de Gainey sont douteuses...échanger Mark Streit était disons-le... peu brillant! Carbonneau devrait commencer à entraîner ses joueurs et développer des plans de match intelligents, les gardiens faire les arrêts et les avants attaquer et patiner. Cibole! Francis Bouillon est le seul qui a du coeur dans cette formation et c'est le plus petit!"