"MA" rentrée littéraire 2007 - Littérature francophone

Par Lecteur En Série

        Après les premiers romans, voici les romans francophones que je ne pourrai sûrement pas me passer de lire :

Éditions Actes Sud
192 Pages
La fille des Louganis
Metin ARDITI [4ème de Couv.]



        Dans la beauté solaire de son île grecque, la jeune Pavlina aime celui qu'elle croit son cousin, Aris. Elle ignore le secret qui dévastera pour longtemps la famille : Aris est du même père qu'elle. L'enfant qu'elle aura de lui, fruit d'un inceste, sera confié à l'adoption.
        La Fille des Louganis raconte l'histoire de ce double arrachement, à l'île et à l'enfant. A Genève, où elle émigré, Pavlina poursuivra son existence, comme absente à elle-même, sans renoncer au rêve - obsédant jusqu'à la folie - de retrouver un jour la fille qu'on lui a enlevée.
        Sur ce thème à la fois intime et universel de l'abandon, sur le hasard des rencontres et la vertu des amitiés, sur les forces vitales et les péripéties du destin qui nous gouvernent par-delà le bien et le mal, Metin Arditi a composé un roman profond, saisissant d'émotion et de vérité.
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Éditions Le Passage
Echaffaudage
Hélène BONAFOUS-MURAT [4ème de Couv.]


        Un immeuble parisien du 9e arrondissement, barré par un échafaudage. À -l’intérieur, Damien, le jeune garçon alité, Laurent, l’écrivain perché sous les toits, Cécilia, la concierge et Jules le restaurateur de la façade, tous semblent hantés par le fantôme d’une ancienne habitante, l’Hirondelle, célèbre chanteuse de cabaret et de café-concert retrouvée assassinée cent ans plus tôt dans son appartement du deuxième étage.
        À travers eux, leurs récits, leurs fantasmes, l’histoire de la chanteuse se dessine peu à peu et nous entraîne dans l’univers de la Belle Époque : l’Exposition universelle de 1900, l’affaire Dreyfus, les bains de mer sur la côte atlantique, les salles de spectacle montmartroises et les fascinantes danses serpentines de la Loïe Fuller…
        Et à mesure que l’Hirondelle reprend vie, l’immeuble et ses habitants se mettent à vibrer étrangement…
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Éditions Stock
414 Pages
Le rapport de Brodeck
Philippe CLAUDEL [4ème de Couv.]


        Le métier de Brodeck n’est pas de raconter des histoires. Son activité consiste à établir de brèves notices sur l’état de la flore, des arbres, des saisons et du gibier, de la neige et des pluies, un travail sans importance pour son administration. Brodeck ne sait même pas si ses rapports parviennent à destination. Depuis la guerre, les courriers fonctionnent mal, il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore. « On ne te demande pas un roman, c’est Rudi Gott, le maréchal-ferrant du village qui a parlé, tu diras les choses, c’est tout, comme pour un de tes rapports. » Brodeck accepte. Au moins d’essayer. Comme dans ses rapports, donc, puisqu’il ne sait pas s’exprimer autrement. Mais pour cela, prévient-il, il faut que tout le monde soit d’accord, tout le village, tous les hameaux alentour. Brodeck est consciencieux à l’extrême, il ne veut rien cacher de ce qu’il a vu, il veut retrouver la vérité qu’il ne connait pas encore. Même si elle n’est pas bonne à entendre. « A quoi cela te servirait-il Brodeck ? s’insurge le maire du village. N’as-tu pas eu ton lot de morts à la guerre ? Qu’est-ce qui ressemble plus à un mort qu’un autre mort, tu peux me le dire ? Tu dois consigner les événements, ne rien oublier, mais tu ne dois pas non plus ajouter de détails inutiles. Souviens-toi que tu seras lu par des gens qui occupent des postes très importants à la capitale. Oui, tu seras lu même si je sens que tu en doutes... » Brodeck a écouté la mise en garde du maire. Ne pas s’éloigner du chemin, ne pas chercher ce qui n’existe pas ou ce qui n’existe plus. Pourtant, Brodeck fera exactement le contraire.
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Éditions Albin Michel
576 Pages
Artefact
Maurice G. DANTEC [4ème de Couv.]


        « Deux tours américaines fracassées par le ciel. Une mystérieuse valise violette dans les mains d’un homme libre. Un tueur impitoyable prétendant être le frère du Diable diffuse en direct ses propres crimes sous les yeux du monde entier... » Trois fictions encore plus vraies que la vérité, trois fictions qui n’en font qu’une seule, où vous descendrez vous-même les escaliers de la tour Nord du World Trade Center dans les hurlements des aciers vaporisés. Une Trinité où vous ouvrirez vous-même la valise violette à la recherche de votre futur. Une dualité où vous laisserez vous-même le Diable pénétrer douloureusement votre corps. Vous n’avez pas fini d’en apprendre sur vous-mêmes.
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Éditions P.O.L.
256 Pages
Tom est mort
Marie DARRIEUSSECQ [4ème de Couv.]


        Voici dix ans que son fils est mort, il avait quatre ans et demi. Pour la première fois depuis ce jour quelques moments passent sans qu'elle pense à lui. Alors, pour empêcher l'oubli, ou pour l'accomplir, aussi bien, elle essaie d'écrire l'histoire de Tom, l'histoire de la mort de Tom, elle essaie de s'y retrouver. Tom qui est devenu mort, Tom à qui on ne pense plus qu'en sachant qu'il est mort. Elle raconte les premières heures, les premiers jours, et les heures et les jours d'avant pareillement, comme s'il fallait tout se remémorer, elle fouille sans relâche, elle veut décrire le plus précisément et le plus profondément possible, pas tant les circonstances de la mort de Tom que ce qui a précédé, que ce qui s'en est suivi, la souffrance, le passage par la folie, et le fantôme de son enfant. Le plus concrètement aussi parce que, c'est sûr, la vérité gît dans les détails. C'est la raison pour laquelle ce texte qui devrait être insoutenable et qui va si loin dans l'interrogation de la douleur est si convaincant, si proche.
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Éditions Gallimard
256 Pages
La chaussure sur le toit
Vincent DELECROIX [4ème de Couv.]


        Il y a foule dans ce roman, mais il est en réalité question d'un seul personnage, une chaussure qui, comme le titre l'indique, a la particularité de se trouver sur un toit face à mon appartement. Ni le vent, ni la pluie, ni quoi que ce soit d'autre, depuis tout le temps que je me trouve ici, n'a réussi à la déloger. Je ne suis absolument pour rien dans le fait qu'elle se trouve là. Le problème est alors le suivant : qu'est-ce qu'une chaussure peut bien faire dans un endroit pareil ? Et qu'est-ce que cela signifie ? Les divers témoignages que je livre ici ne paraissent pas tous concordants, mais on verra qu'il y a en définitive une explication.



Éditions Grasset
377 Pages
Un roi sans lendemain
Christophe DONNER [4ème de Couv.]


        Qui a tué l'enfant du Temple ? C'est la question que se pose aussitôt Henri Norden, quand on lui demande d'écrire le scénario d'un film consacré au fils de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Principal suspect : Jacques-René Hébert, écrivain favori des sans-culottes et directeur du Père Duchesne, le journal le plus scandaleux et le plus célèbre de la Révolution. A l'heure où l'on pense avoir authentifié le cœur de Louis XVII, le tabou sur le destin de ce " roi sans lendemain " est-il vraiment levé ? La réponse est expiatoire. Si elle n'est pas dans le film de Norden, elle se trouve dans le roman de Donner.
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Éditions Actes Sud
336 Pages
Avec vue sur le Royaume
Jean-Pierre GATTÉGNO [4ème de Couv.]


        Dans l'avion supersonique qui les emporte au Royaume des Cieux, deux hommes s'interrogent sur les raisons de leur mort. Le premier est le fils de rescapés de la Shoah, le second d'un officier SS. Ils ne se sont jamais rencontrés de leur vivant, n'ont jamais entendu parler l'un de l'autre, mais ils ont le sentiment que leurs morts sont liées. Grâce à leurs confidences, à leurs mensonges et aux images qui défilent sur un écran géant, ils vont découvrir quel étrange lien les unit. Un lien qui passe par leur histoire personnelle et par la grande Histoire, celle de la Shoah, en particulier.
        De la confrontation entre le fils de la victime et celui du bourreau, Jean-Pierre Gattégno fait naître un roman passionnant dont mensonge et vérité pourraient bien être les protagonistes essentiels. En jouant avec maestria d'un dialogue narratif parfois pétri d'une ironîe toute socratique, et en abordant de manière inédite une mémoire historique éminemment douloureuse - celle du ghetto de Salonique et du camp de Terezïn, entre autres - Jean-Pierre Gattégno confère à son roman la dimension d'un questionnement authentique et audacieux où ne peut que se ressourcer le devoir de mémoire.
        Pour en lire un extrait, c'est ici que ça se passe.



Éditions Le Dilettante
160 Pages
Il ne vous reste qu'une photo à prendre
Laurent GRAFF [4ème de Couv.]


        Cela sonne comme un arrêt : la dernière photo. Comme il y a le dernier verre, le dernier jeton ou l'ultime message. Graff invente la forme neuve de la roulette russe : l'objectif à l'oeil, comme le canon tout contre la tempe. On presse : y a-t-il une vie, passé le couperet de l'ultime clic ? Jeu, set et match ? Neigel, le héros, se cogne à tous les angles d'un deuil amer, celui de M. Un jour à Rome, Méphisto, entendez un sieur Giancarlo Romani (un homme que l'humain intéresse, ex-prêtre) lui offre un voyage et un appareil photographique. Règle du jeu : clore la bobine en prenant «la dernière photo". Il n'est pas seul à jouer : d'autres sont là, comme lui, avec leur dernière case à cocher : un Japonais, maître-pêcheur de carpe, un ex-mannequin et Eros (de Bilbao). Alors, que prendre dans les rets du viseur ? Une photo qui tout résumera, apocalypse intime, une photo pour rien, une photo de rien, un souvenir à loger au coin d'un miroir, un fragment d'idéal. Geste dérisoire, simple pression, mais choix décisif. Chacun choisira de prendre ou de ne pas prendre LA photo. Neigel, lui, en fera un rendez-vous fantomatique, une hallucination douce, en reviendra plus léger. Tout cela semble bien innocent. Vraiment ?
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Éditions Albin Michel
352 Pages
Le privilège des rêveurs
Stéphanie JANICOT [4ème de Couv.]


        Abandonnée enfant par une mère engagée dans l'armée israélienne, élevée par sa grand-mère, recueillie par Caleb, Salomé Steiner, devenue écrivain, s'est réfugiée dans la création littéraire.
        Caleb, entraîneur vedette des Giants, a rencontré Salomé vingt ans auparavant alors qu'elle débarquait de Paris avec son jeune frère Guillaume. Il l'a épousée, adoptant Guillaume dont il a fait une superstar du base-ball. Alors qu'il vient de fêter une victoire à laquelle il ne croyait plus, il provoque un accident de voiture dont il ressort handicapé.
        Cet accident bouleverse la donne familiale, équilibre fragile entre Caleb, Salomé et leur fille Judith. Chacun, tour à tour, livre son point de vue et révèle ses failles, ses espoirs, ses fragilités, les rencontres nouvelles qui l'entraînent loin du noyau familial.
        Famille éclatée, difficulté d'aimer, répétition au travers des générations des mêmes blessures… autant de thèmes récurrents dans l'œuvre de Stéphanie Janicot qui se déploient en arabesques et tissent une trame aussi émouvante que maîtrisée.
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        Pour visiter le site de Stéphanie Janicot, cliquez .
        Voici une interview de Stéphanie Janicot au sujet de ce livre :



Éditions Albin Michel
252 Pages
Ni d'Ève ni d'Adam
Amélie NOTHOMB [4ème de Couv.]


        Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employées. Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un tokyoïte très singulier.
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Éditions Plon
224 Pages
Pavillon noir
Thibaut de SAINT-POL [4ème de Couv.]


        Cyril est un génie. Le pirate le plus aguerri des temps modernes. Depuis son repaire de Marchenoir, il sillonne nuit et jour un océan infini, pillant les ordinateurs désarmés, envoyant par le fond les programmes de ses rivaux. Sa course est une guerre impitoyable, mais Cyril, sûr de sa puissance, s’apprête à semer le chaos. A l’échelle planétaire.
        Mais d’où viennent les voix qu’il entend derrière sa porte, cette impression d’être épié ? Et cette présence féminine ? Quelqu’un menacerait-il de faire échouer le grand projet qui est le sien ?
        Pour le pirate informatique, la mer la plus hostile et la plus mystérieuse n’est peut-être pas celle qu’il écume à bord de son ordinateur.
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