Nous, fous furieux du web, blogueurs, sommes à la pointe de ce qui se fait en matière de connections avec autrui. Les rencontres sont faciles, les intentions rapidement développables... Je n'excuse pas, je ne châtie pas. Le 2.0 nous rend polyamoureux... il révèle une nouvelle dimension cachée sous une chape d'éducation judéo-chrétienne dont il faut s'affranchir.
Dans la même veine, nous pouvons cultiver nos fantasmes en nous transformant le cas échéant en black plantureuse, en latine sulfureuse, en pervers SM, en transsexuel féminine, voire en nain sauteur !... Le web et ses interfaces permettent de changer de face comme nous le souhaitons voire même de nous inventer des vies, boites à imagination d'autrui.
Mais la question finale se pose de savoir si le 2.0 n'a pas transformé nos coeurs en outil de performances qui nous permettrait de tromper, pendant un temps, notre état de mortel ?