Baccarat

Publié le 23 février 2009 par Angelita

Qui dit Baccarat, dit cristal.

La maison est connue pour son marché sur la cristallerie de table, ses lustres qui habitent de magnifiques châteaux, mais aussi pour avoir fabriqué de nombreux flacons pour des parfumeurs prestigieux.

Un tout petit peu d’histoire pour commencer : cette verrerie royale a été fondée en 1764, sous Louis XV, dans la  ville de Baccarat en Lorraine. Elle a connu un essor international avec les commandes des pays étrangers comme l’Inde, la Russie, et se retrouve présente sur tous les continents avec un savoir-faire français mais aussi une belle politique sociale. Elle obtient de nombreux prix.

Une seule devise : “LA PERFECTION”.

En 1907, elle produit 4 000 flacons de parfums par jour car elle s’est aperçue qu’il fallait se lancer dans le flaconnage. En effet, tous les grands créateurs vont faire appel à Baccarat pour la confection de précieux écrins.

Jean Patou fait fabriquer un flacon pour Amour, Amour. Ce sera un flacon en cristal surmonté d’un ananas doré.

Christian Dior confie à Baccarat Diorama et Miss Dior.

Que dire concernant Guerlain qui a fait appel à Baccarat depuis le second Empire (L’Heure Bleue, Mitsouko, Champs-Elysées, Shalimar, Vol du Nuit, …) .

De nombreux créateurs font appel à la maison pour célébrer l’anniversaire d’une fragrance, pour en faire un objet collector.

Elle est maintenant aux mains des Américains depuis que l’héritier René de Chambrun, a assuré à la maison son implantation en Amérique depuis la Libération.

Qui connait toutefois les trois parfums Baccarat ?

Je vais essayer de vous les présenter. Une trilogie, aux senteurs orientales, baptisée “Les contes d’ailleurs”, tous créés par Christine Nagel,  avec :

Une nuit étoilée au Bengale en 1997 qui puise son histoire en Inde. Une Inde florissante, éternelle, sacrée qui rappelle la splendeur et le raffinement des saris indiens. Oriental, fleuri, ambré avec des notes de rose, de bergamote mais aussi de gingembre, cannelle, vanille.

Les larmes sacrées de Thèbes en 1998, pour découvrir une Egypte avec son astre lumineux, le soleil et qui nous rappellent que les Egyptiens brûlaient les baumes et les parfums en l’honneur de leurs Dieux. Un boisé-épicé aux notes poivrées, du jasmin, du géranium et de la rose sur un fond de baume, myrrhe et ambre.

Un certain été à Livadia en 1999 pour honorer la Grande Russie avec sa grandeur et son faste. Senteurs envoutantes d’agrumes et de fleurs pour un voyage au coeur des sens avec ce musc oriental pour la dernière résidence des Tsars, sur les bords de la mer Noire.