D'abord, la recette :
Ingrédients originaux
- Des frites
- Du fromage en grain, plus communément appelé "du fromage en crotte qui fait kwik-kwik" (en écrivant ceci je me rend soudain compte à quel point l'alliance de l'expression crotte et du bruit kwik-kwik porte à réflechir)
- Une sauce brune (surtout pas BBQ, s'il-vous-plaît épargnez moi!)
- Un cabochon, pour rassembler le tout
Ingrédients de ma première tentative de poutine en sol français
- Des patates à déjeuner (résultat d'une étude comparative poussée entre la taille de mon congélateur, la taille d'un sac de frites congelées - dépassant la taille complète de mon réfrigérateur - et la taille d'un sac de bonnes vieilles patates... hum hum, pommes de terre... à déjeuner).
- Du fromage cheddar blanc retroussant le papier-peint de ma chambre (qui a dit que j'avais du papier-peint?)
- Une sauce brune à viande
- Moi, donc l'ingrédient du cabochon n'a pas été trouvé en France (comme je me sens humble ce soir)
Au Québec (coeur sensible et/ou religieux s'abstenir) : "Tu calisses la sauce sé frites cuites pis tu garoches le fromage en crotte su'l DESSUS. "
En France : "À l'aide d'une louche, déposer savamment le coulis à viande sur les pommes de terre frites préalablement disposées sur un plat à large bord. Finalement, émietter un fromage cheddar QUI SENT LE CALISS " ... Oups! Rechute! ... "sur le tout. Déguster à l'aide des couverts habituels. "
Résultat
Une fois de plus, la preuve est faite que le fromage est l'ingrédient le plus important lors de la préparation d'une poutine. Bien que les patates à déjeuner et la sauce n'avaient rien à envier à leur homologue de la recette originale, le goût trop fort du cheddar français volait la vedette (pour ceux qui aiment) au reste des ingrédients. Patates à déjeuner et sauce brune s'en allèrent tristement. Je déclare donc échec ma première tentative.
Y en aura-t-il une deuxième? Pour le moment je digère toujours la première...